Vague d'immigrés... du travail pour tous ?

Day 73, 00:00 Published in France France by Milady

Vous pouvez le constater : la population française d'Erepublik a été multipliée par 2,5 en l'espace d'un mois et on en attend encore plus !
Les jeunes citoyens -dont je fais moi-même partie- semblent être attirées par cette France nouvelle encore immaculée, où le respect entre les entreprises et les partis politiques fait rêver.

S'il est vrai que tout est fait pour faciliter le contact entre les particuliers et les partis politiques, l'intégration au sein de la vie économique du pays ne se fait pas aussi aisément. Venus pour offrir notre matière grise et nos muscles (des doigts) à cette machine économique française, on se retrouve rapidement devant un mur imposant qui a vite fait de décourager les plus enthousiastes d'entre nous...

Tout juste débarqué dans cette réalité virtuelle, le nouveau citoyen dépose avec allégresse son curriculum vitae dans l'espoir secret d'être un jour celui qui, de l'autre côté de l'écran, sélectionnera les futurs employés. Trois jours passent mais paradoxalement rien ne se passe vraiment. Lui ne se décourage pas (pas encore). Toujours pas de réponse... on remanie son CV pour le rendre plus propice à se faire embaucher soi plutôt que ses homologues, sans toutefois être convaincu de l'utilité d'une telle besogne. Toujours rien ? Peut-être que les chiffres passent avant l'expression : on baisse sa demande de salaire quitte à ne demander d'être payé plus qu'1 FRF par jour (soit 438 fois moins que le SMIC du vieux monde). Bon il n'y a plus qu'à attendre...

Les entreprises ne pourraient-elles pas profiter de ces jeunes cerveaux pour se développer et ainsi se placer en haut du classement ? Il va sans dire que ces travailleurs sont aussi consommateurs et il y a donc tout intérêt à les garder comme clients potentiels en leur fournissant un certain pouvoir d'achat. Quoi de mieux donc, que de leur fournir un emploi avec le salaire qui va avec ?

Sans efforts d'Erepublik pour s'adapter à la mutation démographique, les cerveaux fuiront aussi vite qu'ils ont accouru.