Théorie Générale de l'Economie Erepublikaine et Applications

Day 760, 11:16 Published in France France by Hubert Farnsworth
Théorie Générale de l'Economie Erepublikaine et Applications


Bonsoir,


ce soir, vous allez vivre un évènement exceptionnel (et je pèse mes mots), je vais vous démontrer la supériorité du système économique le plus simple et à la fois le plus abouti lorsqu'il est appliqué à eRepublik : le libre-échange mêlé à la libre-entreprise.

Bien sûr, je n'ai rien inventé, tout le mérite revient à ce cher Ricardo qui au début du XIXe siècle montra par une exemple simple et irréfutable la supériorité du libre-échange face au protectionnisme.

Voici un schéma explicatif :



Un parabole explicative: « Paul Samuelson imagine un avocat qui fait tout mieux que sa secrétaire, et explique qu’évidemment cette dernière ne sera pas licenciée pour autant. En effet, l’avocat trouve intérêt à déléguer des tâches et de dégager ainsi un temps supplémentaire pour un travail plus rémunérateur, le traitement de ses dossiers. À l’évidence, la secrétaire trouve aussi un grand avantage à ne pas devoir se livrer à un travail d’avocate. »  


Vous allez me dire: « Tout ceci est bien beau, mais comment appliquer cette formidable théorie à eRepublik ? ». Ne vous inquiétez pas, cela fait juste quelques mois que les réponses sont connues de la plupart des politiciens/économistes qui se sont penchés la-dessus. Pour preuve, la spécialisation de notre secteur terrain (Land) du coté du bois. Pourquoi ? Parce que le bois se vend à l'international 2 fois plus cher que le grain tout simplement. Pour ajouter à l'explication, c'est comme si les régions boisées étaient « super high » alors que le grain ne serait que « high ».

En clair, en produisant 200 de bois avec deux entreprises de bois (100+100), on peut garder 100 de bois et acheter 200 de grain, alors qu'en ayant une entreprise de bois et une de grain, on aurait que 100 de bois et 100 grain. Ce qui apporte un gain de 100 unités de grain dans cet exemple et donc un PIB plus élevé.

Notons bien que cet exemple apporte non seulement une richesse plus grand à la France dans sa globalité (PI😎 mais aussi pour les GMs et les salariés (en effet, les bois se vendant plus cher, les boites se créent facilement et les salaires sont mécaniquement tirés vers le haut grâce à la célèbre loi de l'offre et de la demande).

Mais, que vient faire le libre-échange dans cette histoire ? C'est en fait, la pierre angulaire de toute la spécialisation de l'industrie agricole. En effet, pour avoir deux fois plus d'entreprises de bois (pour compenser la suppression des entreprises de grain), il faut s'assurer de débouchés. Soyons clair, une économie ne peut à la fois consommer que sa production de bois et importer tout le reste sans être sujet à un gros déficit commercial et donc à la chute de sa monnaie).

Il est nécessaire et hautement souhaitable de posséder au moins une balance équilibrée et, pour ce faire, exporter l'équivalent en gold de bois pour importer autant de fer, diamant, pétrole et grain (le grain étant moins attractif que le bois comme vu il y a trois paragraphes, il vaut mieux exporter le bois pour obtenir du grain à la place).
Ainsi, il faut que notre bois vendu soit compétitif à l'international, afin que les producteurs de maisons étrangers s'approvisionnent en France. Et pour cela, la baisse de la taxe d'importation de nos différents secteurs s'imposa afin de maintenir la pression sur nos entrepreneurs lorsque les conditions de marché dévient du long terme (babyboom, guerre) qui font dévier l'échelle des prix et induisent des accès d'inflation très néfastes à la fois pour les consommateurs qui paient le prix forts, que pour les GMs qui doivent posséder des trésoreries énormes afin de conserver les produits en temps de crise et de vendre lorsque les prix s'affolent.

Lorsque cette idée fut avancée il y a quelques mois, elle fut honnie sous prétexte qu'on ne pourrait pas exporter (argument des taxes d'importation des pays étrangers), on ne trouverait pas assez de débouchés pour notre production de bois (argument totalement réfuté depuis puisque le nombre d'entreprises de haute qualité a été multiplié par trois alors que la population a diminué) ou encore que cela sera pas gentil pas les producteurs de grain (*rires😉.

En clair, les lobbys de tous bords se mirent à aboyer pour « protéger » leur pré-carré et même les producteurs de bois (qui ne souhaitaient pas l'arrivée de nouveaux concurrents évidemment).

Néanmoins, avec l'aide du Ministre de l'Économie de l'époque (Ginman), nous avons pu faire passer cette idée progressivement comme « intéressante mais inapplicable », puis « acceptable », et finalement cela s'est imposé comme une évidence...

Mais je m'égare, quel est donc l'intérêt de cet article me diriez-vous ? Faire ma propre apologie ? Écrire un début de « Mémoires » ?

Non, rien de tout cela (ou si peu). Je souhaite simplement que l'on continue la transformation bénéfique de notre économie en passant à l'étape suivante: la libéralisation de notre secteur de manufacture.

En effet, il existe, comme dans le secteur du land, des pays spécialisés dans les produits bas de gamme (food q1 et q2, gift q1, etc...) et d'autres dans les hauts de gamme (food q3, weapons q1, weapons Q3,4,5 etc...).

Nous, en revanche, refusons de nous spécialiser ce qui conduit à une généralisation de la médiocrité (aussi appelé nivellement par le bas).

C'est une erreur. Une erreur absolument équivalente à celle faite il y a quelques mois avec le cas du grain et du bois.

Notre devoir est de nous spécialiser dans les denrées très rémunératrices (armement et hautes qualités en food), de les exporter pour amasser des devises, afin d'importer des denrées faiblement rémunératrices (food q2 q1 et gifts, Mts q1). Ainsi, de la même façon que pour le bois, notre économie sera à la fois compétitives à l'internationale (donc inattaquable) mais en plus de cela, notre richesse globale sera améliorée et nous seront bien moins sujets aux chocs extérieurs (en étant exportateur d'armes, être attaqué ne fera que rediriger temporairement notre production vers notre économie nationale et évitera la néfaste inflation des prix en temps de guerre).

Ainsi, je préconise un abaissement des taxe d'importation de tous nos produits à 5% et moins, afin de nous rendre compétitifs à l'export et profiter ainsi au maximum de ce que le libre-échange peut nous apporter.


Cet article touche à sa fin, si vous souhaitez des renseignements sur des points précis vous pouvez me contacter par MP ou dans les commentaires. Les trolls ne sont pas nécessaires (sauf s'ils sont bien faits 😮 ).

Dans tous les cas, je lance ce dernier sujet du mois au congrès, et j'y préciserai les détails. De même, ceci sera inclus dans le programme électoral de la MOULE pour les élections législatives du 25 Décembre dans le cas où le vote se solderait négativement.


Merci de votre attention.