La France sur la carte : choix et perspectives - France on the map : and now ?

Day 825, 11:17 Published in France France by Ivan Dusaiks


France escapes...

French version below.


Today, France is back. Of course, we don't enjoyr a limitless freedom, and it is very precarious, but, since the last hour of our erepublik day, we have another life, another in-game chance. If I were not President, maybe I would make stupid jokes about our new capital, which is litteraly, Auvergne - volcanoes, cows, and grass for cows - but, it would be inappropriate. For now, we have many things else to do.

With the amazing help of our allies, we managed to release two regions from the polish hands. While some doubted that the diplomatic language cannot be more than thankful the evidences are here : we are there now, and I have learnt that eRepublik diplomacy was not a matter of trade, you got something I want and get this in return, but that emotions were the biggest part of the process. Now let's close this affair.

Consequently, this night, the mobile forces of Brazil and Argentina, figthing against the USA, Canada, and probably some lost polish players, managed to free Auvergne, while the Russians, Serbs, and Hungarian people, and some other Phoenix players, on the side of our French army, released early this morning Franche-Comte. For this help they have, and they already know it, the gratitude of all the French people.

But if we can be happy fr that, we should not forget the hardships we faced. Like any supranational organization, the only action of Phoenix is moving its pawns, and France is one of them, like Hungary, UK, or any country you like (or not). We should not wallow in this illusion of an easy victory, we are free, of course, but we are still living under many threats. Our freedom looks like to some venting in our jail rather to the freedom we had before this war. We have only two regions, our treasury is as empty as an ennemy brain, new player will come, and we have a lot of work for now.

I must confess that the last days were, for the french government especially difficult, long diplomatic chats that seemed to have no end, complex military issues, endless tries to negociate... Negotiations, which we firstly start to ensure our survival in case of failure of resistance wars. We were closed to loose the policital power in our own country, and tomrrow things would have been very different.

Of course, for now, it is still a work in progress, and since we recovered our regions by force, and force only, I must admit my relief, since it allows more strategic choices. Despite our commitment to look for the cheapest solution - our allies will not pay more than they can, just look at Germany one month later – Poland, and surprisingly, Canada, who told me to be a friend of France, fought again against our freedom attempts, and we won against their will. We have more options, and we can now use all diplomatic tones, sine we owe nothing to our peace attempts. This may be bad, but it is a choice they made.

I wish I could give you a clear insight into the french poker cards game, but revealing the cards before the end is not the most enlightened behaviour, Compromises ? Force ? History will know.

But I can tell you now that Spain and Poland were waiting for a surrender article, and they will not get it. Not becaust it is expensive, the words have no costs, and you can give in one hand what you take in the other hand, and if a single article could give us france back, I would write it whatever the content were. But the peace conditions are too uncertain and vague and really dangerous for us (we are asked to sign alliances with Entente only), we will wait, otherwise we will kill France. It is inconceivable that a treaty does not respect the healthy and legitimate principle of a balance of powers. Any dependence, especially on our enemies is unacceptable.

Given the military events of the late 824th erepublicain day, as French President, I tell to our canadian frends, and our spanish and polish opponents, that since we released two regions without their consent, thanks to our current alliances, I feel free to ask a new negociation for the diplomatic conditions of our common peace treaty, and I urge all French people to reject any commitment that would lead to our international isolation, that would put France off-game for a longer period than the time needed for any change in the global balance ow powers.

To French citizens, I ask not to overestimate our current victory. We won for sure, and it was a tough battle, but the path to our final freedom is not clear, and if we should keep in mind that we can win, that we are not alone, we should never forget that we still have a long road to reach or goals and that we will fail if we forget people on the roadside. The amount of efforts to make is huge, and i expect everyone to face his individual and collective responsibilities.

Be brave, be patiend, and be determinate and, in a few weeks or maybe few months, we will enjoy the of our complete territory!




Aujourd'hui, la France est libre. Oh, bien sûr, pas d'une liberté sans limite, elle n'est que très partielle, et elle est très précaire, mais, depuis tard dans la nuit, elle a à nouveau une existence in-game. Si je n'étais pas président, peut-être même userais-je de mots d'esprit douteux pour qualifier notre nouvelle capitale, qui est, magistralement, l'Auvergne – ses volcans, ses vaches, son herbe pour vaches –, néanmoins, cela serait inconvenant. Pour l'heure, nous avons mieux à faire.

Grâce à l'aide inestimable de nos alliés, nous sommes parvenus à libérer deux régions de l'emprise polonaise. Si certains doutaient que le langage diplomatique ne sache être double, autre que pure gratitude ou pure détestation, la preuve leur est offerte, et les objecteurs nationaux des fameuses 'circonstances' que l'on juge favorables à ce qui s'avère un non-écart comprendront bien qu'elles sont en définitive toujours particulières, toujours spécifiques, que la clairvoyance est justement d'en tirer le plus grand des partis, et que l'essentiel reste de parvenir à nos fins, peu importe le prix. J'aurai néanmoins appris, moi qui pensais que la diplomatie était affaire de marchandage, de compromis stratégiques, de logique, alors que les émotions y sont pour beaucoup, trop peut-être, pour une raison que j'ignore. Qu'importe. Voici la chose faite, la preuve en est la carte. Refermons ce chapitre.

Cette nuit, donc, les forces mobiles du Brésil et de l'Argentine, luttant contre les USA, le Canada, et sans doute quelques polonais égarés, sont parvenues à nous rendre l'Auvergne, tandis que les Russes, les Serbes, et les Hongrois pour l'essentiel, ont, avec l'armée française, libéré tôt ce matin la région Franche-Comte. En cela, ils ont, et ils le savent déjà, la gratitude de tout le peuple français.

S'il convient de s'en réjouir, il convient pareillement de ne pas oublier d'où nous venons, et ce que nous avons traversé. Comme tout ensemble supranational, la seule action de Phoenix est de déplacer ses pions sur l'échiquier, et ce quelle que soit la couleur dudit pion, son origine géographique, ses préférences communautaires. Nous n'en sommes qu'un parmi d'autres. Ne nous vautrons pas dans l'illusion d'une victoire facile, nous sommes libres, certes, mais nous sommes encore menacés. En guise de liberté, l'on nous a ouvert l'aération salutaire de notre cellule, ce qui ne signifie aucunement que nous en sommes sortis. Nous n'avons que deux régions, un trésor presque vide, des nouveaux qui nous rejoignent, et encore tant à faire.

Je dois vous avouer que les dernières journées ont été pour l'ensemble du gouvernement particulièrement éprouvantes, préparatifs diplomatiques interminables qui semblaient ne jamais prendre fin, problématiques militaires complexes, négociations à n'en plus finir... Négociations, qui justement devaient nous assurer notre survie en cas d'échec des résistances d'hier. Nous avons évité de peu de perdre le contrôle politique de notre pays, à une journée près, les choses eussent été fort différentes.

Bien entendu, pour l'heure, il s'agit toujours d'un processus en cours, et puisque nous avons recouvré nos régions par la force et la force seulement, je dois avouer mon immense soulagement, puisque cela nous ouvre indéniablement de de nombreuses possibilités stratégiques. En dépit de nos engagements à chercher une issue moins coûteuse – nos alliés ne paieront pas plus qu'ils ne peuvent, ou d'ailleurs ne souhaitent, le faire, vous pourrez constater l'état de l'Allemagne un mois après – la Pologne, assistée entre autre de « l'ami de la France » canadien, a lutté une fois encore contre nos tentatives de libération, et nous sommes parvenus à nos fins contre leur volonté. Nos options s'enrichissent, et il nous est désormais possible d'user de tous les tons diplomatiques, des remerciements à la menace ; nous ne devons rien à l'ennemi, et c'est tant mieux.

J'aimerais pouvoir vous donner un aperçu plus clair du jeu des entrechats et petits-fours français, mais révéler ses cartes en pleine partie de poker n'est pas l'action la plus éclairée que l'on puisse entreprendre, de quelles ruses, tours de forces, ou compromis, allons nous (ab)user, c'est là une question qui s'avère trop délicate pour trouver une réponse pour l'instant, moi-même je n'en sais rien. L'eHistoire, elle, saura.

Je puis néanmoins vous dire qu'aujourd'hui, l'Espagne et la Pologne attendaient un article de reddition, et qu'ils ne l'auront pas. Non pas que cela soit coûteux, les mots ne coûtent rien, et l'on peut prendre d'une main ce que l'on offre de l'autre ; en définitive, s'il suffisait d'un article pour nous rendre la France, je l'écrirais volontiers quel que soit le contenu, mais c'est bien parce que les conditions sont à la fois trop incertaines et floues, autant que dangereuses (on nous demande de renoncer à toute alliance hors Entente), qu'il convient de ne pas nous exécuter, sous peine de réellement nous donner la mort. Il est inconcevable qu'un éventuel traité ne suive pas le sain et légitime principe d'équilibre des pouvoirs. Toute dépendance, surtout de nos ennemis, est inacceptable.

Au regard, donc, des événements militaires de cette fin de 824e jour erepublicain, en tant que président français, je déclare à nos amis du Canada, et à nos adversaires Espagnols et Polonais que, libérés sans leur accord, par le jeu de nos alliances, nous nous sentons libres de redemander l'examen des clauses diplomatiques du projet de traité qui a été négocié, et j'enjoins l'ensemble du peuple français à refuser d'une seule voix toute disposition qui, par l'isolement qu'elle provoquerait alors, mettrait la France hors-jeu pour une période bien plus longue que le temps raisonnablement constaté de renversement des pouvoirs sur la carte.

Aux citoyens français, je fais la sincère demande de ne pas hurler à la victoire. Nous avons certes gagné, et ce fut une rude bataille, mais la voie de notre entière liberté est encore incertaine, et la route sinueuse, et si nous pouvons nous servir du point de notre point d'arrivée comme point cardinal, n'oublions jamais, jamais, que notre rouge est longue, et que si nous ne la faisons pas ensemble, si nous laissons nos camarades sur le bord de la route, nous n'y parviendrons pas. L'effort collectif à fournir est encore colossal, et il en va de la responsabilité de chacun d'entre nous d'assumer notre part.

Avec courage, patience, et détermination, d'ici quelques semaines au plus, nous jouirons enfin de l'intégrité de notre territoire !

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