La France a connu quelques défaites...

Day 1,436, 09:53 Published in France France by Chaplisk

Mais j'ose croire qu'elle n'a pas perdu le LULZ.



Le LULZ, c'est précisément ce que Brassens vantait dans sa chanson à Fernande. Car oui, quand il y pense, il bande, il bande. Quand il pense à Félicie, il bande aussi.



Quand il pense à Léonore, mon dieu il bande encore.



Mais quand il pense à Lulu, là il ne bande plus...



Question de goût évidemment et je ne peux que vous renvoyer à aller écouter le réquisitoire de Desproges à propos de Inès de la Fressange dans son tribunal des flagrants délires...
http://www.youtube.com/watch?v=yvRg1GIHbtQ

Et quand vous arriverez vers 2:20 (si si, vous allez écouter ça, c'est plutôt drôle), vous reconnaitrez la France dans ce vulgaire jeune homme acnéique qui répond alors "Je peux pas, je garde le sac à ma copine".
Effectivement, la France garde le sac à sa copine Marianne.
Mais Marianne nous cocufie doublement contre son gré :
Avec la Pologne, sans doute car nous n'avons pas su l'aider pendant la Seconde Guerre Mondiale ("Dieu est trop haut et la France est trop loin", remarquèrent les polonais lorsque les buveurs de pinards les laissèrent se faire allégrement aplatir par les buveurs de bières et les buveurs de vodka), et avec la Serbie (sans doute parce que ce pays nouvellement européen a une économie des plus médiocres pour ne parler que de ça, il serait en effet bas de souligner aussi leur inexistence gastronomique).

A quoi, mesdames et messieurs, puis-je alors vous inviter en ces temps de chaos et d'infamie ? Et bien voyez-vous, vous pourriez lire par exemple. L'Odyssée d'Homère est très à propos d'ailleurs.

Tout ça pour vous prévenir que ça risque de durer un bail si on continue comme lui de se laisser mener en bateau comme des cons. Mais si vous êtes sur internet, c'est probablement que la lecture ça vous tamponne le fond du tympan avec un nem. Sauce piquante pour le nem s'il vous plait.
Vous pouvez aussi voir la pièce Le Roi se Meurt d'Ionesco (je vous épargne la photo) où vous apprendrez à vous laisser crever comme des cibles débiles mais au moins, vous le prendrez bien. = D

Sinon vous pouvez rejoindre des unités, suivre les ordres, combattre un peu plus sur les régions qui nous intéressent (du genre celles qu'il faut libérer) et mourir comme des héros. Ainsi vous pourrez fièrement emporter dans votre tombe le courage et la dignité d'avoir combattu dans un jeu tout à fait virtuel et pour des raisons absolument obscures. Car oui, c'est un jeu.

Mieux, ce n'est qu'un jeu. Autant s'amuser, vous ne croyez pas ? Si seulement chacun imaginait toutes les beautés qu'il rate perpétuellement dans sa vie sans toutefois s'en rendre compte. Le cul vissé sur votre fauteuil, je ne veux pas paraitre pessimiste mais vous amoindrissez encore davantage vos chances de cueillir quelques belles passantes. Je vous renvoie d'ailleurs au poème d'Antoine Pol qu'interprète avec une émotion incomparable Georges Brassens (Oui, vous avez le droit de l'écouter et vous ne risquez pas de décéder sous l'impact de ses profonds [E] prononcés à la fin de chaque vers). http://www.youtube.com/watch?v=l4Q7urIVYAE

C'est un triste constat que je fais après avoir passé plus d'une année sans venir vous retrouver, chers Ecitoyens. Non seulement la France avait disparu (avec ma très chère Corse aux mains des serbes, je ne vous cache pas ma peine virtuelle) mais en plus la petite étincelle qui nous animait tous s'est est allée avec cette dernière.
Où est-il ce sens de l'humour comme science de l'humeur que chacun d'entre nous savait montrer avec tellement d'ardeur et d'intelligence ? Aujourd'hui le temps, morne et plat, est au silence, à la plainte, à la prière ou au chaos.
Que dirait Diogène de Sinope en nous voyant dans une telle situation ? Et bien, il ne dirait rien à part nous hurler "Ôte-toi de mon Soleil ! Je m'en branle !", il n'en aurait rien à foutre, c'était un cynique et c'était un mauvais exemple.
Que dirait Epicure ? Et bien cette sage pédale de grec ancien nous dirait que "Le plaisir est le souverain bien" et que toute action faite en ce monde (comme dans l'immonde) doit passer par le plaisir ou viser le plaisir. En effet, il nous invite à éviter les maux inutiles comme les plaisirs qui n'apportent rien ni à soi ni à la communauté.

Aujourd'hui, par plaisir ou par mal, la communauté française d'Erepublik dépérit en oubliant l'aspect ludique du jeu comme son aspect sérieux, il faut en faire un savant mélange, assez sérieux et assez ludique pour que chacun puisse défendre ses idéaux et pourquoi pas son Epays, aider les nouveaux et ne pas enfoncer lourdement ses voisins par quelques cinglantes remarques assassines dont les geeks, les cyniques et les dépressifs sont si friands, pour ne pas oublier qu'il ne s'agit que d'un jeu, que de quelques pixels, que d'un écran froid qui ne vous permettra aucune autre avancée sociale que celle du jeu, pour cesser d'hurler inutilement et peut-être sortir pour séduire la demoiselle, aguicher la jouvencelle, charmer la pucelle sans l'effrayer de votre teint blafard, amadouer la nymphette pour mieux l'aller voir dans les buissons...


Sachez, tel le dronte de Maurice, dit Dodo, vous envoler au moment propice.

LULZ PROPAGANDA !

Avec tendresse et dévouement, Chaplisk du Journal des Bombers. Vous pouvez aussi m'appeler le Poulpe Minoen, c'est drôle aussi.