[DB] Analyse Stratégique - Croatia is in the air - ft. N.oname

Day 3,736, 08:00 • Published in France Cyprus • by Gw4ihiR



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Après des tensions entre joueurs Croates et Américains, les USA lancent à la surprise générale un AS sur la Croatie accepté largement. Leur choix se porte sur les régions contrôlées par la Croatie en Thaïlande, alors que la Macédoine chasse la Hongrie de Thaïlande. Certains imaginent déjà les scénarios les plus fous, connaissant l’opposition existant entre les USA et la Macédoine. Cependant, nous n’aurons pas l’occasion de vérifier ces théories, puisque les Croates repoussent avec brio les USA :



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Les Croates ne se laissent pas faire, puisqu’ils lancent dans la foulée un AS sur les USA. Ils attaquent la région Kentucky, qui contient 90% de bonus armes ! Ils tapent donc là où ça fait mal, l’économie. Mais en plus d’un choix stratégique de région, ils font preuve d’un égo surpuissant, leur permettant une victoire de nouveau écrasante contre les USA.



Après cet AS, les Croates remportent leurs batailles directes contre les USA et semblent impossibles à arrêter. Du moins avant l’intervention générale de Pacifica.

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Le ballet des AS commence avec la Lettonie, qui attaque les régions de la Croatie en Thaïlande et la Suède, qui part à l’assaut du Kentucky. L’objectif semble être de libérer les USA tout en retirant les dernières régions aux Croates. Cependant, les Croates font le choix d’abandonner la Thaïlande pour rester le plus longtemps aux USA et occuper autant que possible leur gros bonus armes, en repoussant l’AS Suèdois.











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Devant cet échec et l’avancée ininterrompue des Croates, le reste de Pacifica se lance à l’assaut des régions américaines. La Pologne, la Finlande et la Colombie lancent ensemble leur offensive. Les Croates choisissent de défendre face à la Finlande, se battant jusqu’au bout pour conserver un pied à terre aux USA. Cependant, le travail diplomatique de la Finlande paiera et AsteriA fera atterrir la Finlande, libérant ainsi les USA.


















Si les campagnes sont toutes closes, la hache de guerre n’est pas enterrée pour autant et cette opération américaine remet en cause tout un pan de l’orientation diplomatique de nombreux pays. Alors que les relations internationales étaient gelées depuis plusieurs semaines en attendant un mouvement américain, cette opération devrait être un virage de l’eStoire.

Un virage, sûrement, mais dans quelle direction ?

Au premier abord, il faut s’intéresser à la cible : la Croatie. De par son opposition de toujours à la Serbie, celle-ci a souvent fait office de catalyseur pour le bloc anti-AsteriA. L’attaquer, c’est donc envoyer un message fort, chercher à détruire un leader tant diplomatique que militaire. Les USA à travers le choix de cette cible semblent donc vouloir se rapprocher d’AsteriA, allant jusqu’à perdre beaucoup de MPPs pour ça.

Une telle politique de rapprochement serait d’ailleurs cohérent, Pacifica ayant multiplié les opérations de soutien à AsteriA ces derniers mois, en Turquie par exemple. Si les USA ne prenaient pas toujours part à celles-ci, signant notamment des MPPs avec l’Argentine ou la Grèce, ils se sont montrés beaucoup plus volontaires avec leur AirStrike.

D’autre part, en lançant une procédure d’expulsion de la Hongrie de Pacifica, via la SG de l’alliance, eAméricaine, les USA se sont débarrassé du pays représentant le bord le plus anti-AsteriA de leur alliance. En raison de la rivalité avec son voisin roumain, la Hongrie était en effet entrée en conflit ouvert avec certains de ses partenaires, la Pologne en particulier.



Cependant, en se penchant sur les statistiques de provenance des dégâts lors des batailles croates, on s’aperçoit que le choix de certains pays du bloc AsteriA n’est pas une aide spontanée aux USA contre leur ennemi commun. De nombreux serbes ont par exemple combattu du côté croate. Alors même que les Etats-Unis avaient décidé d’attaquer la Croatie, accusée de comploter avec les démocrates serbes (ayant repris le pouvoir), le fantasme d’une alliance yougoslave refait surface lorsque l’on se penche sur les relevés de dommages.

Tout juste défaite et renvoyée dans les balkans, la Croatie a signé un NAP avec son voisin serbe, lui permettant de reconstituer son trésor national. Vaincus mais pas morts, les croates ont juré de revenir se frotter aux américains, si une opération de revanche prenait place, de nombreux pays pourraient s’y joindre, à condition qu’un travail diplomatique soit fait dans ce sens.

Au fil des mois, de nombreux pays en sont en effet venus à haïr les USA, prêts à les envahir au moindre faux pas. FYROM, la Bulgarie, l’Ukraine, l’UK ou l’Espagne sont de ceux là et associés aux croates et à leurs alliés naturels, ils pourraient bien rivaliser sérieusement avec Pacifica. Néanmoins, cela écarterait inévitablement certains alliés actuels de la Croatie, qui rejoindraient alors les USA (la Grèce par exemple ?).


En résumé, plusieurs hypothèses quant aux bouleversements que pourraient subir l’eGéopolitique. Soit nous pourrions voir une alliance claire entre Pacifica et AsteriA, opposée aux ennemis naturels des leaders de ces deux alliances (en gros la Hongrie, la Croatie, la Turquie, l’Amérique du sud et le groupe SETH face à la Grèce, les USA, la Pologne, la Serbie, la Roumanie), cette situation serait cependant sujette à des grosses rivalités internes en raison des egos de chacun. Soit le clivage AsteriA / Anti-AsteriA pourrait disparaître au profit d’un clivage Pacifica / Anti-Pacifica qui conduirait à la formation de nouvelles alliances, puisque les alliances actuelles ne pourraient plus concilier les sensibilités diverses de leurs membres.