[CDVCD] Le Corps Diplomatique dans le viseur du Carré d'As.

Day 1,639, 09:51 Published in France France by Dhelk

L'élection de Dhelkovitch II.
Carré d'As : la contre-réforme du Corps Diplomatique.
La relique Droopyste enfin retrouvée!


100% des suffrages exprimés.
Ça, c'est du score.

Je dois dire que sans les bons conseils de mon ami David0vski, l'issue aurait pu être tout autre. Enfin, il est heureux de voir que les bonnes vieilles méthodes fonctionnent toujours aujourd'hui.

Une nouvelle mandature s'ouvre pour moi, donc, après un mois particulièrement agité (dans le bon sens du terme), ponctué par les soubresauts des droopystes dont l'ébriété a encore été exemplaire. Pour faire bref : un bon mois. Il va falloir mieux. Ou, du moins, aussi bien. Pas si simple quand on se retourne et qu'on voit le bilan du mois écoulé. Mais j'ai bon espoir.

Comme je l'avais annoncé au sein de la cave, le mois qui vient sera consacré à la formation de nos jeunes. Nos avons beau avoir un certain nombre de jeunes talents dans nos rangs, il faut leur offrir une formation digne de ce nom s'ils veulent pouvoir s'exprimer. Voilà ma priorité.

Et puis, comme d'habitude, des surprises à venir tout au long du mois ; quelles soient de nature programmatique ou bien graphique. D'ailleurs, ça commence dès aujourd'hui (si vous avez l'audace de lire le reste de l'article).

Bon, c'est pas tout, mais mon goulag m'attend.

Dhelkovitch II
Président incontesté depuis Avril 2012



La contre-réforme du Corps Diplomatique

Le Corps Diplomatique (CD) a toujours fait l'objet d'une intention réformatrice toute particulière. Cet organe, chargé de la représentation de la France dans les pays étrangers, n'a pas cessé d'évoluer depuis sa création. Ces réformes, initiées de manières diverses, ont cependant toujours eu dans l'idée de le rendre plus performant. La dernière en date, initiée par le gouvernement Biduloh I en mars dernier, a synthétisé à l'extrême l'essence du Corps Diplomatique pour le transformer en un substitut du Ministère des Affaires Etrangères, composé de 12 ambassadeurs à vocation "universelle", dont le travail ressemble en réalité à une équipe d'assistants du Ministère des Affaires Etrangères. Bien que l'intention était louable, et que le CD est actuellement plus ou moins performant en l'état, il n'en reste pas moins que les mois de construction d'une identité diplomatique ont été balayé d'un revers de main.
Soucieux de voir notre Corps Diplomatique en état de marche, effectif, performant, tout en conciliant les caractéristiques qui ont été les siennes à l'origine et qui en ont fait un organe tout à fait atypique, notre "Carré d'As" vous propose aujourd'hui une contre-réforme qu'il a l'intention de soumettre au jugement du Congrès. Par ce texte, nous ne souhaitons pas imposer une énième vision étriquée du CD, mais nous cherchons à recueillir un large consensus autour d'une institution dont notre pays a besoin et qui n'est aujourd'hui plus que l'ombre d'elle-même.


I - Le principe
Afin de mener une réforme efficace et pérenne, nous nous sommes penchés sur trois points qui constituent, selon nous, les rouages essentiels du Corps Diplomatique :
- le rôle de l'ambassadeur.
- la formation des diplomates.
- la transmission rapide de l'information au Ministère des Affaires Etrangères.

• Le rôle de l'ambassadeur a toujours été mis au centre des débats concernant le Corps Diplomatique. Aujourd'hui, nous souhaitons réhabiliter le rôle qui a été le sien à l'origine, tout en modernisant son approche purement technique. Les ambassadeurs doivent reprendre leur travail de terrain : nouer des contacts haut-placés, être au contact de la population pour pouvoir sonder son opinion, "s'infiltrer" au cœur de centres décisionnels, dans le but de recueillir, non pas une grande quantité d'informations, mais d'obtenir les informations capitales avec une longueur d'avance. Car tout l'intérêt du rôle de l'ambassadeur réside ici : il doit transmettre au gouvernement l'information avant que celui-ci ne l'apprenne par la voie diplomatique institutionnelle. En clair, son travail doit ressembler à celui d'un espion qui officierait à visage découvert, qui serait en quelque sorte l'oreille de la France dans le pays duquel il a la charge.

• Autre point central : la formation des ambassadeurs. Si le Corps Diplomatique a toujours été très inventif dans la mise en place de structures internes, il a cependant continuellement pêché dans l'instauration d'un système viable de formation de ses éléments. D'aucuns diront que rien ne vaut la formation de terrain : c'est vrai. Mais il est absolument primordial de former de manière théorique les nouvelles recrues afin qu'ils sachent à quoi s'attendre, et surtout, qu'ils bénéficient de conseils de la part de vétérans du CD.

• La transmission rapide de l'information au Ministère des Affaires Etrangères, quant à elle, constitue le point de focalisation de la réforme du gouvernement Biduloh I, qui s'est attaché à optimiser la rapidité de transmission de telle sorte qu'il en a purement et simplement supprimé le Corps Diplomatique pour le rattacher au Ministère des Affaires Etrangères. Nous comprenons l'impérieuse nécessité de favoriser les vecteurs de transmission pour que le travail des ambassadeurs ne soient pas vain, et c'est pourquoi nous conservons cette priorité dans le projet de réforme que nous vous présentons.


II - La structure
Après l'étude des trois rouages essentiels qui constituent le Corps Diplomatique, quoi de plus normal que d'envisager une structure en trois pôles?
- les ambassadeurs.
- le Consulat.
- l'Ecole Diplomatique.

• La formule un ambassadeur par pays sera réhabilitée, permettant non seulement de couvrir plus en profondeur les pays supervisés, mais aussi réintégrant la notion de "plaisir" pour les ambassadeurs souhaitant officier dans des pays pas forcément stratégiques mais avec lesquels ils ont une affinité particulière. Le lien social retrouvera sa dimension primordial dans le travail de l'ambassadeur.
La nomination des ambassadeurs se fera par le Consulat et avec l'aval du Ministère des Affaires Etrangères.

• Le Consulat, une notion nouvelle chargée de concilier la dimension plus "humaine" du Corps Diplomatique avec la contrainte de résultat et de réactivité soulevée par la réforme Biduloh I.
Les Consuls seront au nombre de cinq, élus par les ambassadeurs pour un mandat de deux mois, le 15 du mois électoral, ceci permettant une continuité dans le travail diplomatique suite aux élections présidentielles et du Congrès.
Ils seront des technocrates des Affaires Etrangères, qui n'officieraient dans aucune ambassade, mais qui seront chargés de la synthétisation et de la transmission des informations recueillies par les ambassadeurs au Ministère. Impliqués, actifs, disponibles, ces cinq Consuls porteraient sur leurs épaules le poids de la réactivité, incarneraient le vecteur entre les ambassadeurs et le Ministère et auraient la charge de la rédaction des articles du Journal des Diplomates.
(à noter que de ce fait, le poste de Secrétaire d'Etat aux Ambassades serait supprimé)

• L'Ecole Diplomatique ferait son entrée dans le Corps Diplomatique comme antichambre des ambassadeurs. Elle serait dirigée par un Commissaire à la Formation Diplomatique (CFD), nommé par les Consuls pour un mois, chargé d'accompagner les aspirants ambassadeurs dans leur formation. Il leur fixerait des objectifs, élaborerait des missions et serait chargé de donner son aval à l'intégration finale d'un aspirants ambassadeurs au Corps Diplomatique.
Lui-même ambassadeur, le CFD bénéficierait de l'appui dans sa tâche d'ambassadeurs reconnus ou de diplomates vétérans.

La mise en place de l'Ecole Diplomatique et du Consulat, permettrait en outre de créer un véritable plan de carrière diplomatique (pour ceux qui aspirent à une carrière), visant à former nos futurs ministres des Affaires Etrangères, puisque le schéma logique d'évolution serait :
Ecole > Ambassades > CFD > Consulat > Ministère des Affaires Etrangères.

D'un point de vue structurel, la réforme peut s'apparenter à ce schéma.



La relique Droopyste enfin retrouvée!

Nous l'avions perdue. Après la fameuse gueule de bois du début du mois dernier, nous nous étions rendu compte que notre relique adorée avait disparue. Envolée. Seul restait le pupitre de chêne sur lequel elle était censée trôner. Alors nous étions partis à sa recherche. Nous sommes incapables de chiffrer la quantité de barriques que nous avons dû retourner. Nous étions même allés fouiller la geôle où nous avions torturé Vito.

Rien.

Mais, Basile De Clair, courageux, avait entrepris de prospecter dans la réserve d'eau minérale (au cas où), et avait enfin pu mettre la main dessus. Mais l'eau l'avait rongé. Satanée flotte. Les travaux de réparation durèrent quelques semaines, mais Basile nous présenta enfin son travail. Neuve, parfumée à souhait, elle était à nouveau sous nos yeux.

Notre bien aimée Charte.