[CDVCD] Le Corps Diplomatique dans le viseur du Carré d'As.
Dhelk
L'élection de Dhelkovitch II.
Carré d'As : la contre-réforme du Corps Diplomatique.
La relique Droopyste enfin retrouvée!
100% des suffrages exprimés.
Ça, c'est du score.
Je dois dire que sans les bons conseils de mon ami David0vski, l'issue aurait pu être tout autre. Enfin, il est heureux de voir que les bonnes vieilles méthodes fonctionnent toujours aujourd'hui.
Une nouvelle mandature s'ouvre pour moi, donc, après un mois particulièrement agité (dans le bon sens du terme), ponctué par les soubresauts des droopystes dont l'ébriété a encore été exemplaire. Pour faire bref : un bon mois. Il va falloir mieux. Ou, du moins, aussi bien. Pas si simple quand on se retourne et qu'on voit le bilan du mois écoulé. Mais j'ai bon espoir.
Comme je l'avais annoncé au sein de la cave, le mois qui vient sera consacré à la formation de nos jeunes. Nos avons beau avoir un certain nombre de jeunes talents dans nos rangs, il faut leur offrir une formation digne de ce nom s'ils veulent pouvoir s'exprimer. Voilà ma priorité.
Et puis, comme d'habitude, des surprises à venir tout au long du mois ; quelles soient de nature programmatique ou bien graphique. D'ailleurs, ça commence dès aujourd'hui (si vous avez l'audace de lire le reste de l'article).
Bon, c'est pas tout, mais mon goulag m'attend.
Dhelkovitch II
Président incontesté depuis Avril 2012
La contre-réforme du Corps Diplomatique
Le Corps Diplomatique (CD) a toujours fait l'objet d'une intention réformatrice toute particulière. Cet organe, chargé de la représentation de la France dans les pays étrangers, n'a pas cessé d'évoluer depuis sa création. Ces réformes, initiées de manières diverses, ont cependant toujours eu dans l'idée de le rendre plus performant. La dernière en date, initiée par le gouvernement Biduloh I en mars dernier, a synthétisé à l'extrême l'essence du Corps Diplomatique pour le transformer en un substitut du Ministère des Affaires Etrangères, composé de 12 ambassadeurs à vocation "universelle", dont le travail ressemble en réalité à une équipe d'assistants du Ministère des Affaires Etrangères. Bien que l'intention était louable, et que le CD est actuellement plus ou moins performant en l'état, il n'en reste pas moins que les mois de construction d'une identité diplomatique ont été balayé d'un revers de main.
Soucieux de voir notre Corps Diplomatique en état de marche, effectif, performant, tout en conciliant les caractéristiques qui ont été les siennes à l'origine et qui en ont fait un organe tout à fait atypique, notre "Carré d'As" vous propose aujourd'hui une contre-réforme qu'il a l'intention de soumettre au jugement du Congrès. Par ce texte, nous ne souhaitons pas imposer une énième vision étriquée du CD, mais nous cherchons à recueillir un large consensus autour d'une institution dont notre pays a besoin et qui n'est aujourd'hui plus que l'ombre d'elle-même.
I - Le principe
Afin de mener une réforme efficace et pérenne, nous nous sommes penchés sur trois points qui constituent, selon nous, les rouages essentiels du Corps Diplomatique :
- le rôle de l'ambassadeur.
- la formation des diplomates.
- la transmission rapide de l'information au Ministère des Affaires Etrangères.
• Le rôle de l'ambassadeur a toujours été mis au centre des débats concernant le Corps Diplomatique. Aujourd'hui, nous souhaitons réhabiliter le rôle qui a été le sien à l'origine, tout en modernisant son approche purement technique. Les ambassadeurs doivent reprendre leur travail de terrain : nouer des contacts haut-placés, être au contact de la population pour pouvoir sonder son opinion, "s'infiltrer" au cœur de centres décisionnels, dans le but de recueillir, non pas une grande quantité d'informations, mais d'obtenir les informations capitales avec une longueur d'avance. Car tout l'intérêt du rôle de l'ambassadeur réside ici : il doit transmettre au gouvernement l'information avant que celui-ci ne l'apprenne par la voie diplomatique institutionnelle. En clair, son travail doit ressembler à celui d'un espion qui officierait à visage découvert, qui serait en quelque sorte l'oreille de la France dans le pays duquel il a la charge.
• Autre point central : la formation des ambassadeurs. Si le Corps Diplomatique a toujours été très inventif dans la mise en place de structures internes, il a cependant continuellement pêché dans l'instauration d'un système viable de formation de ses éléments. D'aucuns diront que rien ne vaut la formation de terrain : c'est vrai. Mais il est absolument primordial de former de manière théorique les nouvelles recrues afin qu'ils sachent à quoi s'attendre, et surtout, qu'ils bénéficient de conseils de la part de vétérans du CD.
• La transmission rapide de l'information au Ministère des Affaires Etrangères, quant à elle, constitue le point de focalisation de la réforme du gouvernement Biduloh I, qui s'est attaché à optimiser la rapidité de transmission de telle sorte qu'il en a purement et simplement supprimé le Corps Diplomatique pour le rattacher au Ministère des Affaires Etrangères. Nous comprenons l'impérieuse nécessité de favoriser les vecteurs de transmission pour que le travail des ambassadeurs ne soient pas vain, et c'est pourquoi nous conservons cette priorité dans le projet de réforme que nous vous présentons.
II - La structure
Après l'étude des trois rouages essentiels qui constituent le Corps Diplomatique, quoi de plus normal que d'envisager une structure en trois pôles?
- les ambassadeurs.
- le Consulat.
- l'Ecole Diplomatique.
• La formule un ambassadeur par pays sera réhabilitée, permettant non seulement de couvrir plus en profondeur les pays supervisés, mais aussi réintégrant la notion de "plaisir" pour les ambassadeurs souhaitant officier dans des pays pas forcément stratégiques mais avec lesquels ils ont une affinité particulière. Le lien social retrouvera sa dimension primordial dans le travail de l'ambassadeur.
La nomination des ambassadeurs se fera par le Consulat et avec l'aval du Ministère des Affaires Etrangères.
• Le Consulat, une notion nouvelle chargée de concilier la dimension plus "humaine" du Corps Diplomatique avec la contrainte de résultat et de réactivité soulevée par la réforme Biduloh I.
Les Consuls seront au nombre de cinq, élus par les ambassadeurs pour un mandat de deux mois, le 15 du mois électoral, ceci permettant une continuité dans le travail diplomatique suite aux élections présidentielles et du Congrès.
Ils seront des technocrates des Affaires Etrangères, qui n'officieraient dans aucune ambassade, mais qui seront chargés de la synthétisation et de la transmission des informations recueillies par les ambassadeurs au Ministère. Impliqués, actifs, disponibles, ces cinq Consuls porteraient sur leurs épaules le poids de la réactivité, incarneraient le vecteur entre les ambassadeurs et le Ministère et auraient la charge de la rédaction des articles du Journal des Diplomates.
(à noter que de ce fait, le poste de Secrétaire d'Etat aux Ambassades serait supprimé)
• L'Ecole Diplomatique ferait son entrée dans le Corps Diplomatique comme antichambre des ambassadeurs. Elle serait dirigée par un Commissaire à la Formation Diplomatique (CFD), nommé par les Consuls pour un mois, chargé d'accompagner les aspirants ambassadeurs dans leur formation. Il leur fixerait des objectifs, élaborerait des missions et serait chargé de donner son aval à l'intégration finale d'un aspirants ambassadeurs au Corps Diplomatique.
Lui-même ambassadeur, le CFD bénéficierait de l'appui dans sa tâche d'ambassadeurs reconnus ou de diplomates vétérans.
La mise en place de l'Ecole Diplomatique et du Consulat, permettrait en outre de créer un véritable plan de carrière diplomatique (pour ceux qui aspirent à une carrière), visant à former nos futurs ministres des Affaires Etrangères, puisque le schéma logique d'évolution serait :
Ecole > Ambassades > CFD > Consulat > Ministère des Affaires Etrangères.
D'un point de vue structurel, la réforme peut s'apparenter à ce schéma.
La relique Droopyste enfin retrouvée!
Nous l'avions perdue. Après la fameuse gueule de bois du début du mois dernier, nous nous étions rendu compte que notre relique adorée avait disparue. Envolée. Seul restait le pupitre de chêne sur lequel elle était censée trôner. Alors nous étions partis à sa recherche. Nous sommes incapables de chiffrer la quantité de barriques que nous avons dû retourner. Nous étions même allés fouiller la geôle où nous avions torturé Vito.
Rien.
Mais, Basile De Clair, courageux, avait entrepris de prospecter dans la réserve d'eau minérale (au cas où), et avait enfin pu mettre la main dessus. Mais l'eau l'avait rongé. Satanée flotte. Les travaux de réparation durèrent quelques semaines, mais Basile nous présenta enfin son travail. Neuve, parfumée à souhait, elle était à nouveau sous nos yeux.
Notre bien aimée Charte.
Comments
C'est beau ♥
Je plussoie 😁
C'est une belle main ! A tous les coups gagnante !
Très intéressant le système du Carré d'As, ça concilie les différentes visions du CD : on garde les ambassades, tout en conservant le système de recherche rapide d'infos.
Faut arreter avec les réformes du CD ...
Koin!
Pour la charte: faudrait que les differentes annexes, et liens utiles soient cliquables -- là on peut pas y acceder!
Sur le rôle des ambas, on est d'accord. Le truc, c'est que c'est leur rôle depuis toujours et tout ce qu'on récupère c'est des trucs useless du genre la liste des MPPs et les stats du pays. Certains ambas font du bon boulot, mais ils se comptent sur les doigts de la main.
Donc oui, dans un monde idéal, on aurait un amba ultra qualifié et très compétent dans chaque pays qui ferait un vrai taff d'amba et qui nous ramènerait des infos intéressantes. Et ensuite, y a la situation réelle.
Pour le consulat, c'est bien mais si on garde les ambas par pays, autant mettre que 3 consuls pour éviter que ça devienne contre productif. Je suis même pas sur qu'y ait encore 5 ambas actifs de toute façon. Si on cherche de la réactivité, on réduit la chaine hiérarchique supérieure.
Autre détail à régler, leur position par rapport au MoFA. Je suppose qu'ils sont directement subordonnés à ce dernier. Il serait mieux également de garder un chayf dans le consulat pour faciliter comm et decision.
Mais article intéressant et bonne initiative. C'est toujours sympa d'avoir différent points de vue même si on a pas la même vision des choses et de pouvoir en discuter.
Comme le dit kev2969, le CD est une belle institution mais les informations récoltées par les ambassadeurs sont presque tout le temps inutiles.
Si un (bon) MoFA ne demande pas l'aide des ambassadeurs, ce n'est pas parce que l'information ne l'intéresse pas mais parce qu'il peut l'avoir presque instantanément.
Pour moi la réforme de Biduloh peut porter ses fruits si les ambassadeurs sont à l'aise avec la situation internationale. Sinon, il faut commencer par immerger les ambassadeurs dans le pays qu'ils ambassadent (IRC + journaux +forum), voire la CS !
Avoir la CS ne sert a rien c'est comme bouger ig ...
Franchement impeccable comme réforme pour le CD (excellente idée les consuls !). Il n'y avait que toi pour penser à un truc comme ça 😉 Mais comme Kev, je serais d'avis de les limiter les consuls à 3.
La réforme proposée est du CDVCD et non pas de Dhelk!
@darchelin
Le consulat, c'est un nouveau nom pour la réforme de biduloh au final. Mais dans cette proposition, on fait un compromis entre créer le consulat mais en gardant les ambas locales qui étaient supprimées dans la réforme de Biduloh.
Alors pour commencer j'aime beaucoup l'idée générale 😉
Maintenant il y a deux trois point qui me chiffonnent :
- Comment, dans la pratique on va trouver autant de personne pour que ce CD soit complet et efficace, parce que déjà un ambas par pays c'est mission impossible mais alors 5 consuls en plus (qui sont censé faire un travail bien conséquent quand même), j'ai du mal à voir ça dans la réalité des choses.
- Je trouve ça injuste de proposer cette réforme au congrès, tout le monde sait qu'il vont voter par défaut et n'importe comment, combien de congressiste sont allé au CD ou même connaissent le fonctionnement du CD ? Au final les ambassadeurs (qui sont les premiers visés) n'auront pas leur mot à dire.
Voilà
Sheik, SEA. 🙂
Sheik ne fait pas celui qui ne comprends pas! Tu sais très bien que 1 amba/pays est un doux rêve du CD que l'on atteindra jamais. Avant la réforme de Biduloh il y avait du monde qui faisait des rapports, donc ce n'est pas un problème.
Les consuls doivent synthétiser ce travail et si il leur manque des infos il iront les chercher par eux même ou demanderont à un autre amba.
Bon, alors, répondons dans l'ordre :
1) Effectivement, cinq Consuls semble être bien trop lourd à gérer, on peut se limiter à trois s'il se trouve que c'est un compromis qui s'avère efficace.
2) Le vrai problème du CD n'est pas la compétence des ambas, mais l'orientation de leur travail et leur formation. On sait très bien qu'avoir 1 amba par pays est une illusion, mais comme le dit Jess, nous avions déjà un certain nombre de fonctionnaires avant, ils pourront être réhabilités (suite après)
avec une formation adéquate et des consignes qui leur permettent de sortir de ce travail ridicule qu'est le copier/coller de la page info d'un pays. Ce que l'on attend d'un ambassadeur c'est du contact, de l'analyse et de la transmission rapide. S'ils sont formés dans ce sens, le CD ne s'en portera que mieux = )
Et, j'oubliais : Sheik, le poids du CDVCD se cantonne à son groupe parlementaire à l'Assemblée. Nous le proposerons donc dans un premier temps au Congrès. Toutefois, une telle réforme doit se faire via un consensus et c'est pourquoi l'application d'une nouvelle réforme doit éviter les erreurs du gouvernement Biduloh I et recueillir également l'avis des principaux intéressés.
Le Consulat a déjà existé sous une forme similaire quand Yann Grapin est arrivé aux AE. Les joueurs en faisant partie étaient dispatchés par zones géographiques. Ils rajoutent une strate inutile et lourde.
Nya : tu parles des RC. Le but n'est pas le même et le contexte encore moins. Nous supprimons la strate SEA devenue inutile et nous responsabilisons davantage les Consuls qui concilient la vision productiviste du CD et celle plus familiale originelle.