Premier Tirage [La Rose Noire]

Day 694, 12:23 Published in France France by Mr. Marx
L'intro, sans les mains.

La politique c'est bien joli et en plus il parait que c'est utile, mais entre vous et moi, on s'en tamponne le coquillard. Alors non, ce torchon n'est ni d'actualité, ni politique, ni moralisateur, ni sérieux et pas non plus journalier. Parce que, au bout d'un moment, on en a gros...

Je vous présente, ici même, mesdames et messieurs, quelque chose de déjà fait, rien d'original, que de la reprise... Mais putain, qu'es ce que ça détend.
Donc, voici la table des matières que nous allons traiter aujourd'hui.


1. C't'une bonne blague
2. Essentiellement-Interviewé
3. L'esprit poète
4. Musicalement parlant
5. Encore une histoire
6. Une citation sur la fin

Vous l'aurez compris, ici règne la détente. Une bonne blague, un peu de musique, de poésie, et une histoire.


C't'une bonne blague

Principe de base (pour les plus lents) : Une blague pour chaque parution de La Rose Noire

C'est Boris Eltsine qui appelle Clinton sur le téléphone rouge:
- Bill? Bonjour, ici c'est Boris. Notre fabrique nationale de préservatifs vient d'exploser. Les russes n'auront plus aucun moyen de se protéger du SIDA. Il faut nous aider!
- Boris, pas de problème. Tu as frappé à la bonne porte. Les États-Unis vont t'aider... Ce n'est pas comme ces bons à rien d'européens. Qu'est-ce qu'il te faut Boris?
- Il me faudrait dès que possible 1 million de préservatifs...
- Aucun problème Boris, compte sur moi.
- Et Bill, tant que j'y suis, tu pourrais me faire une autre faveur?
- Oui?
- Est-ce que les préservatifs pourraient être de couleur rouge, avec une longueur de 25 cm et un diamètre de 8 centimètres?
- Pas de problème Boris.
Là dessus, Clinton appelle le PDG de Mannix:
- Il faut réaliser 1 million de préservatifs et les expédier en Russie. Pouvez-vous faire ça?
- Certainement Monsieur le Président
- Très bien. Mais il devront avoir certaines caractéristiques: Etre de couleur rouge, mesurer 25 cm de long sur 8 cm de diamètre...
- C'est noté. Et quoi d'autre?
- Sur chaque préservatif, vous écrirez 'MADE IN AMERICA, Taille MEDIUM'


Essentiellement-Interviewé


Principe de base (pour les plus lents) : Un interview par parution de La Rose Noire

Aujourd'hui, Luke Magitem est essentiellement-interviewé.

La Rose Noire : Salut mon pote, alors t'en as gros toi aussi ?

Luke Magitem : Salut à toi Mr. Marx ! Et oui, j'en ai très gros !

La Rose Noire: J'aimerai te demander de te présenter en quelques mots, mais soyons franc, on s'en cogne sévère de ta vie, alors fait vite.

Luke Magitem : Ok, au moins c'est clair. Alors, Luke Magitem, kanard ascendant tyran, sex-symbol aux yeux de la nouvelle génération.

La Rose Noire: Bon, passons aux choses sérieuses; si il ne te restait plus qu'un morceau à écouter, ça serrai quoi ?

Luke Magitem : Oula, dur... Mmmh... Ce serait Jacques Brel, c'est sûr, mais laquelle... À mon dernier repas si c'est avant de mourir. Orly si c'est pour toute la vie.

La Rose Noire: Et si il ne restait plus qu'un film ?

Luke Magitem: Fight Club, assurément.

La Rose Noire: Tu sais, voyager c'est super important pour faire tourner l'économie du transport, un pays idéal pour un dernier voyage?

Luke Magitem : Pour moi, le Pérou, j'ai toujours voulu voir les Andes.

La Rose Noire: Tout le monde sait que t'es un alcoolique notoire (rire), une idée de cocktail sans alcool pour les lecteurs ?

Luke Magitem : Sans alcool ? Rah... Ben, je sais pas, diabolo-grenadine ? xD

La Rose Noire : Okay, merci Magitem pour ta coopération. Tu vois au début ça fait mal mais on s'habitue par la suite, un petit mot pour la fin ?

Luke Magitem : Prépuce ?

Merci à notre guide spirituel, Luke, le grand, Luke Magitem.




Principe de base (pour les plus lents) : Un poème par parution de La Rose Noire

Aujourd'hui, je vous laisse apprécier un poème de Maurice Rollinat, auteur qui n'a, selon moi, pas assez reçu d'éloge.

Enjoy it,

Maurice Rollinant, Les Névroses, Memento Quia Pulvis Es

Crachant au monde qu’il effleure
Sa bourdonnante vanité,
L’homme est un moucheron d’une heure
Qui veut pomper l’éternité.
C’est un corps jouisseur qui souffre,
Un esprit ailé qui se tord :
C’est le brin d’herbe au bord du gouffre,
Avan t la Mort.

Puis, la main froide et violette,
Il pince et ramène ses draps,
Sans pouvoir d’ire qu’il halète,
Étreint par d’invisibles bras.
Et dans son cœur qui s’enténèbre,
Il entend siffler le remord
Comme une vipère funèbre,
Pend ant la Mort.

Enfin, l’homme se décompose,
S’émiette et se consume tout ;
Le vent déterre cette chose
Et l’éparpille on ne sait où.
Et le dérisoire fantôme,
L’oubli vient, s’accroupit et dort
Sur cette mémoire d’atome,
Apr� �s la Mort !



Musicalement parlant

Principe de base (pour les plus lents) : Un groupe, une chanson par parution de La Rose Noire

Aujourd'hui, j'aimerai vous faire découvrir ou redécouvrir un petit groupe rap, hip-hop français nettement influencé par la scène jazz rap américaine.

Nom : Hocus Pocus
Activité du groupe : 1995 à aujourd'hui
Origine : Nantes, France

Hocus Pocus – Vocab'

http://www.youtube.com/watch?v=urE5E6W2aN8&feature=related


Notes : Dans cette rubrique, aucun genre de musique ne prime sur les autres, rap, musique française, rock, hard rock, métal, jazz, blues, tout passera un jour !



Encore une histoire

Principe de base (pour les plus lents) : Un chapitre (Rose Noire, écrit par moi même) par parution de La Rose Noire.

Chapitre – Aube Rouge

Je suis née, j'ai vécu, et je suis mort.

Cette phrase, je la répettais sans cesse, les choses de la vie me dis-je. Malgré tout, c'est avec hésitation que j'avançais. L'honneur m'avait fuit, plus qu'un sentiment de désespoir.

Serrai-je devenu lâche? Oui, sans doute.

Mais tout de même, quel beau jour pour mourir ! Les derniers rayons de soleil était d'une intense saveur. Je fermais les yeux, savourer une dernière fois la soleil chaud sur mes épaules, écouter les cloches qui sonnait la fin de journée, et finalement, rien qu'une dernière fois apprécier l'orgie de senteurs qui vous prends tout en passant à coté de la place du marché. Je m'assaillais souvent ici, sur le rebord de la fontaine en...

- Avance, traître !

La garde royal m'envoya valser avec un coup de crosse dans le milieu du dos. Gauchement, je trébuchais.
Toutes la foule était en délire, quelques-uns criaient "Pendez le !" et d'autres "Nan, les traîtres on'leur coup'la tête!"

J'entamais les marches qui menaient à ma mort.

Devant moi ce trouvait la Reine et ses conseillers. Elle pris la parole "Enlevez lui ses fers !"
Le garde s'effectua, en passant derrière moi, il susurra "M'est avis que ce soir, ta tête gisera au bout d'un pique!"


Le temps de quelques mots, la Reine se retourna, face à ses conseillers. Puis, plus déterminé que jamais, elle m'imposa son regard.
Arriverais-je à discerner de la compassion dans ces yeux soumis à temps de haine, de rancœurs et de tristesses? Assurément non. Temps de maux, temps de douleurs se dressaient désormais entre nos deux destins, rien ne serra plus comme avant.

- Vous êtes accusés de haute trahison envers la couronne. La sentence est la peine de mort. Vous avez l'autorisation de vous confessez, une ultime fois.
- Je ne regrette rien. Absolument rien.

Ce n'est qu'en prononçant ces derniers mots que je pris conscience qu'en effet, rien n'est à regretter. Après tout, Per aspera ad astra... Et j'ai l'intime conviction que cette fois ci, les étoiles sont à portées d'homme.

Tout ses regards, enfants, femmes, vieillards, paysans et homme d'arme. Tous braqués sur moi.
La garde me mit genou à terre. Je ne résistais pas.

La lame. Son bruit aiguë lorsque sortie du fourreau, rassurant pour certain, terrifiant pour d'autres. Chaque seconde était une éternité, chaque seconde n'était qu'éphémère. Le temps n'était plus, tout comme moi d'ailleurs.

Désormais même la plus brillante des citations est frivole, les mots ne sont plus rien.


Une citation sur la fin

Principe de base (pour les plus lents) : Une citation, une phrase, pour clore ce torchon à la con.

« Les hommes sont mille fois plus acharnés à acquérir des richesses que la culture, bien qu'il soit parfaitement certain que le bonheur d'un individu dépend bien plus de ce qu'il est que de ce qu'il a. »

Arthur Schopenhauer


Merci de m'avoir lu, tchus.

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La Rose Noire vous souhaite la bonne semaine.