Plaisir Littéraire : est-ce que je lui plais ?

Day 1,476, 07:41 Published in France France by Chaplisk

Suite à une censure évidente pour pornographie, je republie mon article. Sans l'image. Pardon messieurs les chastes.


Bon, d'accord, elle m'envoie des signaux assez positifs. Mais ce n'est pas si simple. Je crois, si je me souviens bien, qu’elle s’appelle Vanessa. Si elle se le rappelle correctement, elle pense que je m’appelle Antonin. Nous pensons vous et moi que je m’appelle Serge, si toutefois notre mémoire est bonne. Les américaines se font des queues de cheval et des anglaises, les gourmands se tapent des religieuses et algo veut sans doute dire quelque chose en portugais.

Or son prénom commence par V et le mien par S et non pas l’inverse, ce qui m’arrange beaucoup, comprenez-moi (ou prenez un papier pour mieux comprendre). Le conflit s’annonce déjà dans l’incompatibilité de nos prénoms qu’annonce la combinaison de la première lettre de chacun, en commençant par le sien. Significatif ? Je ne sais pas.

Accordez-vous un temps de réflexion avant de passer aux prochaines phrases car la situation aurait pu s’avérer nettement plus terrible si, par exemple, elle avait eu un prénom en Z comme Zoé et, par le simple jeu d’inversion que vous avez compris, je serais donc Zerge.

Pourquoi pas après tout mais Zerge est un prénom qui convient tout à fait à n’importe quel habitant bleu ou vert de la galaxie Vulgax, ce que je ne suis absolument pas sinon mon vaisseau serait venu me chercher ce soir de pleine lune du solstice d’hiver où, sur la grande place pour me faire remarquer conformément à la coutume vulgaxienne, j’avais fait le poirier nu en tenant une laitue entre mes pieds en signe d’amitié. J’ai été très rapidement, conformément à la coutume humaine, foutu au trou et arrosé de questions, sans doute pour que le légume dont j’avais l’air pousse mieux. J’ai été libéré sans que l’affaire ne tourne au vinaigre.

Heureusement pour moi et la laitue. Quoi qu’il en soit, j’avais décidé de l’inviter ce soir. Et qu’elle ne s’appelait ni Vanessa ni Zoé. Et je ne parle pas de la laitue.