Phoque-U

Day 1,103, 04:53 Published in France France by Charkk

Aujourd'hui, la Sangsure, votre nouveau journal culturel, va vous parler d'un animal formidable, le phoque.



«La famille des phocidés (Phocidae) est celle des vrais phoques et des éléphants de mer (phoques sans oreilles), soit 18 espèces actuellement vivantes, de la classe des mammifères. Cette famille a été créée par John Edward Gray (1800-1875) en 1821. Elle a longtemps été classée dans l'ordre devenu désuet des Pinnipèdes, mais est plutôt classée actuellement dans l'ordre des carnivora (carnivores), sous-ordre des caniformia.»

Le nom phoque vient du grec phôké signifiant phoque ou veau marin. On nomme son petit le blanchon.

L'espèce la plus célèbre est le phoque commun, dont le mâle mesure environ 1.55m et la femelle 1.45m, pour respectivement 90 et 70 kilogrammes.

Le phoque vit dans les eaux tempérées et subarctiques. En hiver, il vit sur la banquise.

Quelques caractéristiques :

Les phoques sont général d'une longueur de 1 à 6 m, selon les espèces, leur corps étant fusiforme. Leurs membres antérieurs, très courts, ont évolués en palettes natatoires. Les membres postérieurs qui ne peuvent se replier sous le ventre définissent la façon dont le phoque va se déplacer : à terre ou sur la glace, les phoques progressent en rampant, s'aidant de leurs deux membres antérieurs (alors que les autres pinnipèdes, otaries et morses, se servent de leurs quatre membres) faisant des pauses dans leur déplacement terrestre entre chaque phase de mouvement. Dans leur cher océan, ils ondulent. Les phoques, des carnivores, ont une alimentation composé essentiellement de poissons côtiers.
Visuellement, le phoque se différencie aisément de sa cousine l'otarie :
aucun de pavillon au niveau de l'oreille, seulement un conduit auditif,
la propulsion est assurée par les nageoires postérieures dans un mouvement similaire à celui de la grenouille, ou par un mouvement de godille,
la direction est assurée par les nageoires antérieures,
en dehors de l'eau, le corps ne peut se redresser sur ses nageoires pectorales, au contraire des otaries.

Dangers pour le phoque :

Les phoques sont exposés aux épidémies, aggravées par le pollution des mers (la graisse des phoques accumule de nombreux polluants). Comme l'ours blanc, ils souffrent de la fonte de la banquise due au réchauffement climatique ou certaines activités humaines (dont la chasse au phoque ou les tirs de régulation demandés par certains pêcheurs, ou illégalement pratiqués), qui perturbent en particulier la reproduction.
Enfin, un certain nombre de phoques meurent asphyxiés, après avoir été piégés dans des filets de pêche (dérivants ou non).


La chasse aux phoques :

La chasse aux phoques est une pratique ancestrale. Elle était notamment pratiquée par les Inuits dans la région Arctique qui s'en sont servis pour maints usages en récupérant la viande, la fourrure, graisse (ou l'huile) et les os. Le but de cette chasse est toute autre aujourd'hui, les habitudes des Inuits ayant d'ailleurs changé; la chasse commerciale et l'intérêt pour les peaux de phoques, qui sont d'une qualité unique, s'étant bien développés depuis leur avènement au XVIIIe siècle. La chasse inuit semble bien tolérée, mais la chasse pour la fourrure ou la graisse est source de débats parfois vifs entre chasseurs et opposants à celle-là.
La chasse aux phoques a été sujette à embargo jusqu'en 1995. Suite à l'augmentation de leur population, les phoques font à nouveau l'objet d'un commerce international avec quota annuel.




La prochaine fois, le pingouin !