Le pari de l'indépendance nationale
Ivan Dusaiks
Depuis plusieurs jours déjà, une campagne insidieuse mais active se mène autour de la position diplomatique de la France. Sous couvert d'objectivité, l'on tente de faire gober des couleuvres, lorsque l'on n'expose pas explicitement son parti pris, et c'est d'autant plus regrettable que certains argumentaires relèvent plus de la caricature que du véritable exposé. Je veux bien entendu parler de l'article de mon confrère Orango, paru il y a une semaine environ.
Revenons en donc aux sources du problème. Qu'est-ce que l'indépendance nationale ? Sous cette terminologie gaulienne un peu obscure se cache un ensemble de principes simples, visant à aboutir à un leadership de notre faction, au détriment des velléités de pouvoir des autres. Cela peut sembler brutal, ou par trop ambitieux, mais il s'agit d'un projet politique à très long terme (plusieurs années). Pas d'une œuvre de charité, pas d'une structure de bienfaisance ; soyons le temps de cet article disciples de Machiavel et de Sun Tzu. Pas de fausse morale entre nous, notre pouvoir conditionne notre capacité à remporter la victoire, il compte donc particulièrement. Nous désirons gagner, et à la fin, il n'y a qu'un vainqueur.
L'indépendance nationale, c'est donc d'abord la reconnaissance du principe « mieux vaut être le roi de son village que le second à Rome. » Pas parce que gouverner son village c'est rigolo, mais parce qu'on ambitionne qu'il devienne Rome un jour. C'est malheureux, mais les seconds rôles n'obtiennent que rarement les avantages des premières loges.
C'est ensuite l'application d'un principe simple, l'équilibre des pouvoirs. Savoir se rendre indispensable, participer à toutes les opérations de son alliance, sans négliger d'entretenir des rapports fructueux avec le camp adverse, pour conserver une certaine dose de liberté de mouvement
C'est enfin la reconnaissance que la politique n'est que luttes d'influence, et que les affaires étrangères n'échappent pas à la règle, parce que le jour où de véritables amitiés politiques existeront, les bisounours marcheront sur l'arc-en-ciel. Une faction lutte pour son propre pouvoir, pas pour le bien de l'humanité, même si cela peut la mener à des actions qui semblent désintéressées au premier abord « Les Etats n'ont pas d'amis. Ils n'ont que des intérêts ».
Plus sérieusement, c'est en réalité la doctrine de pays ayant la capacité d'assumer leur part de leadership mondial cherchant à retrouver leur rang et leur place à l'international, bien loin du suivisme et des affirmations grandioses de loyauté qui sont généralement la promesse d'être pris pour des paillassons à la première véritable occasion.
L'on me reproche souvent de rester très théorique, et de ne pas donner d'exemple concret. Je me permettrai donc une petite simulation en fonction des probabilités événementielles que j'estime les plus fortes. N'étant pas infaillible, il est possible que cela ne s'avère pas tout à fait exact, mais j'ose espérer que mon expérience de vieux roublard de la politique m'en gardera autant que faire se peut.
Scénario 1 : La France organise donc un référendum pour rentrer dans phoenix. L'opposition dénonce vivement cet abandon de liberté contre la promesse d'une protection imaginaire, et parvient à raisonner les esprits, mais pas tous, parce que ceux pour qui seul le montant de gold brûlé au cours d'une bataille compte véritablement sont juste inconvertibles. Le score avoisine alors les 55% de pour, 40% de contre, et 5% de blanc. La France présente cela, toute fière, la bouche en cœur, à ses nouveaux alliés, qui se rendent bien compte qu'ils ont un pays qui leur est, si ce n'est hostile, du moins défavorable à hauteur de 40%, et qu'un retournement conjoncturel pourrait parfaitement survenir.
Certains hauts responsables de Phoenix sentent le danger, mais l'adhésion est approuvée, parce que la France a été bien gentille en Hongrie, que le potentiel de dégât peut être un appoint non négligeable... Un appoint, justement, voilà tout ce qui manquait. Le haut commandement est finalement très heureux de pouvoir demander des dégâts dans la bataille X, des renforts urgents chez Y, et même du gold pour sauver Z, mais plutôt réticent à aider un pays divisé qu'il vaut mieux conserver uni par sa faiblesse objective (ce point sera développé plus tard). Nous nous retrouvons dans la situation d'une France sans véritable pouvoir, parce que plutôt exclue au sein de l'alliance – au delà bien entendu de toutes les démonstrations amicales et fortes claques dans le dos entre gens qui se connaissent.
Scénario 2 : La France rentre dans phoenix suite à un vote secret du congrès dont le résultat sera publié officiellement ou non. La situation serait très probablement plus délicate – doux euphémisme pour cette catastrophe ambulante ! -, parce que le déni de démocratie pourrait mobiliser même les plus hésitants, et cela mènerait droit à une véritable guerre civile virtuelle, entre les pro-adhésions et les anti-adhésion, avec une durée de vie pour celle-ci estimée à trois mois, le temps que l'opposition se structure et prenne le pouvoir. N'est pas le PSD qui veut.
Sans doute la plus mauvaise des options, parce que cela serait à terme instaurer une fracture durable entre les dirigeants de phoenix et la France, qui se verrait adossée au règlement de ses problèmes internes et mise en retrait de fait de l'alliance pour une très longue période.
Scénario 3 : La France fait bande à part. Elle aide ses alliés historiques lorsqu'elle est en mesure de le faire, elle prend une part active à certaines campagnes de façon contractuelle, avec pour doctrine officielle le donnant-donnant. Mais la position de la France n'est jamais acquise au cours d'un conflit, et si cela peut bien entendu faire grincer des dents, ou mener à quelques tensions houleuses sur le manque de fiabilité, il n'en reste pas moins qu'elle est dans la position plus confortable de courtisée plutôt que de vassale sur qui l'on sait qu'on peut compter sans s'en soucier le moins du monde. Si les affaires étrangères sont menée de façon habile, et surtout diversifiée, nous pourrions parvenir à jouer sur l'équilibre des pouvoirs, grâce à une politique étrangère ouverte, parce que contrairement à la croyance populaire, nos adversaires ne sont pas des barbares, et peuvent apprécier d'autres rapports que « lol c la guer!! ». Gagner une guerre sans tirer un seul coup de feu, c'est là le rêve de tout bon stratège, et si cette situation est pour ainsi dire exceptionnelle, les armes de la diplomatie sont faites pour être utilisées, parce que non, discuter et négocier, contractualiser, ça n'est pas purement décoratif.
L'on pourra dire aisément que ce troisième scénario présente une version quelque peu idéalisée d'une France qui joue véritablement la carte diplomatique, ce qui a toujours été, semble-t-il, la faiblesse essentielle des grandes nations virtuelles de ce jeu. La guerre, dans ce contexte, n'est plus perçue comme première, mais comme un outil comme un autre des affaires étrangères ; en quelque sorte remise à sa place originelle. Un outil qui sert, mais qui sert des objectifs définis et raisonnés. De façon plus triviale, l'équivalent reviendrait à faire remonter le cerveau de là où le sang afflue en période de rut vers sa place légitime. Le choc risque d'être rude pour certains.
Évidemment, ce n'est pas la voie la plus évidente, ni la plus facile, parce qu'en l'occurrence, la facilité, c'est de sacrifier notre potentiel sur l'autel de la sécurité, parce qu'il est plus confortable d'aller demander à son grand-frère plutôt que de se prendre en main, et il s'agit peut-être le plus grand défi que nous ayons à relever, le plus compliqué, le plus dangereux ; peut-être prendrions nous le risque de tout perdre, mais ce serait pour un gain largement supérieur.
Nous avons de fait un véritable choix à faire dans les mois à venir, choix entre les appels du cœur et ceux de la raison, entre les sollicitations les plus amicales, les grandiloquents appels à la loyauté, qui n'engagent que ceux qui y croient, et la voie plus solitaire, sur laquelle il n'y a pas d'amis, mais des alliés, des partenaires. Le plus grand et le plus fallacieux des arguments en faveur de l'adhésion à cette alliance se tient précisément en ceci que ses supporters prétendent que nous ne pesons rien dans notre cercle d'amis tant que nous restons en dehors du grand cénacle décisionnaire. C'est bien entendu faux, mais passons. Il me semble en réalité largement préférable que nous nous mettions en mesure d'influencer nos partenaires, tout simplement parce que les affaires mènent sans doute à des partages plus équitables entre égaux que des sacrifices sur l'autel d'on ne sait trop quels sentiments abscons. Un partenaire a le droit de crier « et moi ? », entre amis, de telles considérations peuvent être déplacées. Fait amusant, se jurer fidélité ne coûte rien, ce qui, d'une perspective strictement économique, rend la chose sans valeur.
En définitive, le jeu de la sécurité, s'il est aussi rassurant qu'un car de CRS devant une usine en grève, ne peut nous mener qu'à un jeu médiocre, parce que dès qu'il sera question des intérêts français, nous nous verrons opposés les devoirs sacrés envers la communauté, devoirs qui, si l'on se fie à l'immuabilité de la nature humaine, seront d'abord l'addition des intérêts des plus forts, dont nous ne sommes pas vraiment.
Quelle que soit la voie que nous emprunteront, une chose est à peu près certaine, nous serons indéniablement considérés comme versatiles, comme indécis perpétuels, ou comme force de d'éclatement potentiel, ce qui va bien entendu à l'encontre des intérêts premiers d'une telle alliance. Phoenix a besoin de membres qui suivent la route tracée pour eux par le haut commandement sans broncher une seconde, mais ce ne sera probablement jamais le cas de la France, et ils l'ont bien compris.
« La France qui récupère son bois pourrait nous échapper », tel est le résumé, qui, au delà des braves accolades et claques dans le dos, des véritables intérêts de nos chers alliés ; en clair, une France sous dépendance est préférable à une France qui a les moyens de faire valoir et de mettre en pratique ses ambitions nationales, et il est assez dommageable que la presse française se contente d'une analyse au premier degré, celui du « super, ils nous aiment » sans vraiment crever la toile du paradis sur Terre qu'elles peuvent renvoyer. Peut-être parce que ce qu'il y a derrière la toile n'est pas si engageant, et que l'on n'y entrevoit pas l'avenir de rivières de lait et de miel qu'on aimerait y trouver. Peut-être parce que l'article d'Orango contient entre les lignes le fait que nous n'aurions pas le droit en tant que membres, et contrairement aux autres nations, de chercher la défense de nos priorités. Le parapluie est un peu cher.
Phoenix ne nous donne, pour conclure, au fil de toutes ses déclarations plus ou moins officielles, guère de raisons d'espérer, et guère plus qu'un sentiment d'amitié, qui, soyons honnête, ne coûte pas grand chose, mais à aucun moment, ils ne laissent penser qu'ils savent que leur destin est lié à celui de la France, qu'ils voudraient un allié fort à leurs côtés, et qu'ils feraient ce qu'ils pourraient pour l'aider à le rester, ou à le redevenir, et peut-être ont-ils raison, peut-être que nous sommes voués à rester sous occupation pour une longue durée, mais s'ils ont tort, ils auront beaucoup perdu, parce que quoiqu'on en dise, leur comportement actuel fait tout pour nous éloigner d'eux. Si Phoenix souhaite infléchir le cap actuel de toutes nos divergences, c'est à eux de faire ce qui doit être fait, qu'ils prouvent au peuple français que cette alliance servira à long terme les intérêts collectifs de notre pays, et clairement pas à nous nous courber les reins après que nous ayons prêté un serment d'allégeance éternel, ceci pour d'épisodiques rais de lumière que nous devrions accueillir comme grâces divines. Comme une bataille pour nous comme on jette un os à un chien. Une adhésion ne doit servir qu'un seul et unique objectif, servir les intérêts de notre faction, et eux seuls, même s'il est évident qu'ils peuvent se croiser à l'occasion avec ceux d'autres nations, et pour l'heure, il reste beaucoup à faire, plus de leur côté que du nôtre, parce que si eux ont beaucoup à y gagner, nous n'y gagnerons rien que nos chaînes, et nous perdrions même ce que d'autres auraient pu apporter.
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Comments
Pertañaxxx
RIP Bouton Scroll de ma souris
Que dire à part bravo. Même si faut admettre que la voie dans laquelle tu (et je te suis à 100😵 veux nous emmener est assez kantienne, et dans un monde hobbesien... Comme disait Péguy, "Le monde kantien a les mains pures, mais il n'a pas de main" (à méditer). C'est le même problème que l'Europe aujourd'hui, des bonnes idées, des lois et tout, une politique et une diplomatie efficace, mais sans le hard power derrière... N'empêche, j'ai bien aimé les références à Sun Tzu, qui traversent ton argumentaire, et le fond culturel derrière tout ça... Des beaux mots, mais qui ont un sens profond et qui font resurgir pléthore de concepts géostratégiques, géopolitiques...
Mais après, ce que tu proposes, c'est de ne pas faire de référendum ni de de vote quel qu'il soit. Politiquement, c'est dur... Même si notre régime actuel a peur des référendums et hésite fort avant d'en faire, ce moyen de démocratie direct relève de la souveraineté populaire et donc primaire... N'y a-t'il pas moyen de forger un consensus, autre que le choix Entente vs Phoenix ? Et en fait, la principale question qui me taraude, c'est comment être crédible vis-à-vis des puissances hobbesienne en restant kantien ? Le risque est présent de se voir refuser les MPP suite à une telle décision. Aujourd'hui, l'offensive sur la Hongrie et la Serbie est jugée prioritaire pour Phoenix, à raison, ce son lers membres principaux avec la Russie. Mais demain (ou après demain), lorsque tout cela se sera calmé, je doute fort que la volonté phoenixienne soit de reprendre RA et l'Aquitaine, cibles moins utiles pour leur politique intérieure que HK ou autre...
Enfin bon, je conclus sur ma première impression : un bon gros pavé comme on les aime, à voir si la mare l'accueillera comme il se doit...
Comme toujours tu as bien raison dans ce que tu dis...
\o/ Pavay mais super pavay. Ah on aurait rien à lire d'intéressant sans la plume d'Ivan.
Pavay instructif...pas sur que ne serait-ce que 50% de la population ait le courage de se pencher sur cette reflexion mais bon ! Au moins tu pousses au crime 🙂
Voté, bonne analyse, je finirai de digérer le pavay ce soir.
Voté... et déjà abonné. 😉
Voté. Instructif comme dh'ab.
OMFG!!! qui pense à mon arthrose? scroll can into Ivan
Toujours intéressant ces articles. Vote and already subscribed.
Et au passage, une ptite citation :
"La liberté consiste à faire tout ce que permet la longueur de la chaîne."
J'ai sauté des pragraphes, trop long, mais de ce que j'ai lu, les idées sont très bonnes.
ENTENTE FTW \m/
Pas tout lu, pas le temps.
Mais si référendum il y a, je vote contre.
Voté, déjà abonné, complètement d'accord avec toi depuis le début sur ce sujet.
Il est bon le Ivan quand même
Toujours aussi intéressant et perspicace. Enfin un journal qui introduit la qualité dans le contenu de son analyse !
Continue comme ça 😉
Bah pourtant notre position devrait être claire depuis un sacré bout de temps quand même.
L'Italie, malgré ses faiblesses, reste notre ami depuis un sacré moment.
L'Entente nous offre une liberté que PEACE GC ne nous offrait pas et dont une bonne partie de la "population" réclamait lorsque le conflit de cet été a commencé à tourner.
Les membres de PHOENIX nous ont clairement tourné le dos lorsqu'ils ne pouvaient plus nous pressuriser et que nos dirigeants ont pris des décisions les contrariants.
Rejoindre PHOENIX c'est retourner en arrière, et c'est vers l'avenir qu'il faut se tourner. L'échiquier mondial est loin d'être figé, il faut juste déplacer les pièces avec intelligence (chose dont je doute que des gens connectés 20h/jour sur un pc soit dotée 😁).
Il est vraiment très fort ce Monsieur Dusaiks!
J'aime beaucoup ton style d'écriture même si je ne suis pas en accord avec le fond.
L'eFrance ne pourra jamais être indépendante, c'est une idée absolument ridicule. On ne peut rien faire en restant seul dans ce jeu, c'est une maladie française qu'on appelle l'ego qui vous fait miroiter cette possibilité.
Il faut faire la différence entre la vision du jeu qu'ont les politiciens et les joueurs qui, comme moi, ne s'intéressent pas aux manigances et manipulations et préfèrent croire à l'amitié entre les peuples.
Je considère les pays de phoenix comme les amis de l' eFrance et en tant que soldat, je veux me battre à leurs côtés, comme des frères d'armes.
tl;dr
ça me donne envie de faire un article tiens 😛
Damned, mon goût pour les philosophes anglais vient d'être mis à nu... Je ne suis cependant pas sûr qu'un positionnement différent du positionnement mondialement adopté nous exclue totalement du jeu des puissances, au contraire, disons qu'il peut nous placer dans une posture de mal-aimés, mais un mal-aimé peut parfaitement tenir son rôle sur l'échiquier des nations. Parce qu'un mal-aimé a lui aussi des ressources convoitées, parce qu'il est en mesure de prendre des engagements auprès des autres, bien que cela se fasse dans une optique non pas d'entraide mais de coopération.
Sinon, pour répondre à Dadvob, disons que c'est le genre de dilemme qui nécessite parfois quelques tours de force pour être résolu, en gros ramener à la maison de grosses batailles où ça cogne tout en adoptant une stratégie claire, il peut certes y avoir des conflits entre ces deux options, occasionnellement, mais en toute logique, le pouvoir rapporte plus de pouvoir, disons que c'est approcher différemment le module militaire, ne pas se focaliser sur une grosse baston potentielle mais voir ce qu'elle peut réellement apporter - y-a-t-il un gain quelconque à celle-ci ? Disons que le problème risque d'être la période au cours de laquelle nous utiliserons notre pouvoir pour accroître notre pouvoir, mais par la suite, les choses devraient se débloquer.
Je suis assez d'accord avec toi: coopération et diplomatie! bref je suis prêt à tenter une troisième voie sans pour autant laisser tomber phoenix. Tes arguments sont convaincants (j'étais déjà convaincu de toute manière).
De façon plus triviale, l'équivalent reviendrait à faire remonter le cerveau de là où le sang afflue en période de rut vers sa place légitime. Le choc risque d'être rude pour certains".
j'adore!
Les analyses basées sur l'IRL ne vaut rien, y comprit en science politique car les présupposés qui les permettent ne sont pas réunis donc ça sert à rien de faire la théorie Erep sur l'IRL ni sortir qu'IRL les Etats n'ont que des amis etc... ça c'est de la scpo de bistro, qui ne vaut rien, qui repose sur rien, qui n'explique rien, qui produit des actions totalement inefficaces et dangereuses...
Très constructif et intéressant pour ceux qui auront le courage de tout lire ...
Totalement d'accord. C'est tout.
Souquet, les sciences politiques sont basées sur quoi ?
Voté 😃
Je serais de ceux qui voteront contre l'intégration , si référemdum il y a.
J'ai beau avoir lu une demi-douzaine d'articles en faveur de l'adhésion de la France à PHX, un seul d'Ivan suffit à me faire hésiter 😛
Est-ce dû au fond ou à la forme ? Je vous le demande...
Arf... beau parleur, va ! 😉
"un peu" exagéré mais c'est "un peu" ça hélas…
Un gros pavé mais diablement intéressant. Ayant été de ceux qui voulaient se barrer de Peace, je te soutiens totalement. J'vois pas pourquoi on devrait à nouveau faire allégeance au même haut commandement.
Les aider je veux bien, c'est utile autant pour eux que pour nous; mais notre position actuelle extérieure à Phoenix reste selon moi bien plus satisfaisante!
Mon idée a toujours été qu'il serait judicieux de chercher à augmenter le nombre de membres de l'Entente (tout en restant ami avec Phoenix face à EDEN évidemment). Beaucoup de petits et moyens pays seraient intéressés par une telle proposition qui leur permettrait d'avoir plus facilement la parole, comparé a leur situation actuelle où ils sont globalement écrasés par les 2 factions principales du jeu. Je pense notamment au Chili, dont j'ai longtemps été ambassadeur et qui était intéressé par l'idée à l'époque mais, comme nous fûmes envahis, la chose ne se fit point. 🙁
Voté!
On oublie bien vite l'époque où nous étions seuls avec nos alliés de l'Entente contre les espagnols. Moi je n'ai pas oublié et je ne crois pas que Phoenix ait changé depuis.
Il a raison !
Je prédis qu'on va tous se faire chier quand on aura rejoint PHOENIX et récupérer nos régions. Les gouvernants sombreront dans les ronds de jambe diplomatiques et favoriseront les alliances défensives. La France s'ennuiera et les vieux crèveront de ne rien faire. RIP FRANCE.
Voté. Tu as toujours belle plume.
Je suis d'accord avec cette analyse, qui est la plus objective de celles qu'on nous a servi dernièrement.
Merci Ivan au moins après avoir lu ca (oui oui je l'ai lu 😛) on se sent moins seul !
A la fin de Peace, nos alliés n'ont pas tourné le dos à la France mais à Lyne. Arrêtez de confondre tout et son contraire.
Amen !!
J'adhère à l'analyse, comme (trop?) souvent.
Totalement en accord avec cet article.
Souquet, tu es sur que tu as compris tout ce que tu as lu ? 😃 Tu cites Ivan en disant le contraire de son discours, mdr ! Quand aux principes géopolitiques et stratégiques, même si ils sont ici plus schématiques, ils sont assez universels pour être applicables dans toutes les situations (surtout SunTzu !) quoiqu'on en dise, désolé !
Excellent, suscribed.
D'accord avec l'analyse.
Libre oui, mais libre de quoi?
Melkion, non. PEACE nous a fait, à tous, porter le chapeau pour avoir élu puis réélu Lyne.
Libre de choisir (et c'est loin d'etre negligeable)
Je n'apporterais rien au débat, simplement faite un référendum et arrêter de tergiverser...
Cependant bon article Ivan comme d'hab! Nez tout lu mais nez mal aux yeux *_*.
Je suis d'accord avec le pavay de Nya plus haut <3
la forme est plaisante et le fond est solide.
merci pour l'avis et l'effort de l'exprimer clairement.
j'ai passé un bon moment en lisant l'article.
je suis d'accord avec toi comme rarement, et le premier scenario m'a fait beaucoup rire.
je le vois trop bien ce scenario...
ça fait flipper.
/me sourit et retourne tricoter...