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Parcourant la presse scientifique de ces dernières 48h, je suis tombé sur la présentation du projet Vazzio, une communication faite par mon confrère mouliste Papa Frantz, par ailleurs le père de mon ex-belle mère avec laquelle - et un tiers acolyte en la personne de Gabriel Monroe - j’ai offert à l’eFrance, un gang bang en plein JO - JLG 4 EVER !. Ceci dit pour replacer un peu le débat et faire écho à la réclamation chronique de la part du peuple français pour un JO de qualitay.

Je pense avoir bien compris le sens du projet vazzio. Pour autant j’en conteste l’efficacité. On ne marie pas la carpe et le lapin, moins encore la moule et le lapin. Les théories Masterchayf sur l’union terre/mer ne sont que coquecigrues, billevesées et autres balivernes. Jean-Pierre Phoque l’a par ailleurs parfaitement démontré dans son opus C’est d’la mayrde. Tenter de créér une bombe 8-bitique à fistion pixélaire à base de viande blanche est voué à l’échec, irrémédiablement.
Et puis la physique bitique me paraît une science encore jeune, à qui il convient peut-être d’apprendre à compter, parce que, tout de même, soyons un peu sérieux : prétendre offrir une solution à la crise de l’euro dès lors qu’on prétend n’utiliser que les chiffres 0 et 1, c’est un peu faible. Pour ne pas dire parfaitement irresponsable. Chacun sait que le chiffre 7, par exemple, est un chiffre magique et qu’il est rigoureusement indispensable d’y avoir massivement recours dans la situation qui nous occupe.

Par ailleurs, la démonstration de M. Frantz passe peut-être à côté de l’essentiel quand elle évoque, pour sitôt s’en éloigner, la possibilité que la saptomisation puisse être le recours le mieux adapté au vu des événements.

Pour ma part, je voudrais en effet revenir sur les effets de la saptomisation, ses origines, son histoire, ses conséquences ; le coût qu’elle entraîne et enfin la couleur qu’elle peut prendre une fois sortie de l’eau.

D’abord, et parce qu’il me semble que c’est un préalable et une précaution dont s’est entouré M. Frantz et qu’elle semble convenir à la nécessité de définir un protocole scientifique relatif à toute discussion engageant des échanges courtois, rigoureux et étayés - quand bien même les conclusions qu’ils présenteraient divergeraient sensiblement, voire radicalement.

C’est pourquoi je poserai comme préambule à ma démonstration, ma femme à poèle :



Ensuite, je présenterai ma démonstration en deux parties, soit deux articles successifs, afin d’assurer d’une part, une envie égoiste de flood et de spam du TOP5, et d’autre part, de satisfaire, une fois encore, la demande de presse de qualitay de la part de la population.

En voici le plan :

I - Origine et conditions de la saptomisation ;
II - Méthodes et conséquence de la saptomisation.

I - Origine et conditions de la saptonisation.

La saptonisation est le fruit d’un projet introduit par la Fondation Hëllef fir d'Natur en partenariat avec le Ministère de l'Environnement, le Ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire, le Ministère des Travaux Publics et le Musée National d´Histoire Naturelle. Du lourd. C’est pas sur une grand -mère que ça repose.
Ce projet a pour objet de réintroduire la culture de la moule perlière ou Margaritifera margaritifera, dite Reine des rizières ou rênes du pouvoir ou encore Raie-noeud tout court dans une acception plus graveleuse (la moule sait être grave).

Autrefois, du temps de la V1 et au début de la V2, la moule perlière était une espèce très répandue en eFrance mais au cours de cette dernière année, plus de 90 % de ses effectifs ont disparu.
Vu la complexité de son cycle de vie et de ses exigences écologiques, les menaces sur la moule perlière sont nombreuses. Une mauvaise qualité de politique nationale, trop de Ca dans l’eau par exemple, et un substrat trop riche en bouse de nounours et une faible densité de la truite des sables (truite dio) sont les problèmes majeurs.

En raison de la difficulté d’intervenir sur les deux premier facteurs, il conviendra d’aborder le projet saptonisation en jouant sur le dernier facteur, la truite diosite.

Les moules perlières sont sexuellement matures à l'âge de vingt ans, ce qui sous entend que le noob n’a guère sa place dans ce projet. Mais également, la reproduction se fait sans accouplement, c’est une avancée majeure introduite en raison principalement du fait que votre serviteur s’est fait plaqué par maloune et qu’il faut bien désormais qu’il se démerde tout seul. Le mâle libère ainsi ses spermatozoïdes dans l'eau ; récupérés par le système de filtration de la femelle, ils fécondent les ovules. Une femelle produit en moyenne 200.000 à plusieurs millions d'ovules par an (ce chiffre impressionnant inclu il est vrai certains multis). Après maturation des oeufs et transformation en larves appelées glochidies (0,05 cm), la femelle les libère dans l'eau. Les larves ne survivent que si elles s'accrochent rapidement (dans les premières heures) sur les branchies d'une jeune truite de rivière (Salmo trutta dio) généralement âgée d'un an.


Cette vie parasitaire permet à la fois le développement des larves et la dispersion de l'espèce. Pendant ce stade parasitaire de 10 jours, la larve enkystée se transforme en moule. Celle-ci est livrée de nouveau au courant suite à la la rupture du kyste. La moule tombe sur le substrat et s'enfonce dans le sédiment à une profondeur maximale de 35 cm. Après 4 à 5 jours de croissance, elle réapparaît de nouveau à la surface du sédiment. Elle vit aux deux tiers enfoncée dans le sédiment (sable ou gravier), en position verticale. La moule est quasi immobile, pendant sa vie elle ne parcourt que quelques mètres représentant la distance séparent le Health building du plus proche Training ground . Elle absorbe la nourriture en suspension dans l'eau et ingère surtout certaines algues et des détritus organiques, préférentiellement d'origine végétale, de type Q1 ou Q2. Une seule moule filtre environ 50 litres d'eau par jour et recrache au moins autant de trolls.

On peut synthétiser le cycle de vie ainsi :



et proposer le saptonisateur suivant pour créer artificiellement le cycle de vie précédemment décrit :



On l’imagine bien, les conséquences du saptonisateur sont proprement révolutionnaires. Notamment les implications géoplitiques et mystiques. Elles feront l’objet de notre seconde publication.

En attendant, aider la science et adhérez à la Moule.

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