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Ave, la Gaulle matinale te salue bien (et assume ses fautes d'autographe)


aujourd'hui: le vautrage ou la vautration


C'est la passion de la Gaulle, putain mais c'est vrai quoi! se laisse crever comme une merde sur le canap' c'est ti pas trop bon? Et tel la truie violette hagarde et harassée après un concert des garçons bouchers, la Gaulle à besoin de son havre de paix,de se gratter consciencieusement les couillettes en regardant d'un œil vide le tube diffusant les gesticulations simiesques des animateurs décérébrés de tfouane.

Mais ce n'est que le début d'un bon vautrage, ensuite on attaque l'accompagnement avec au choix la binouze ou la cigarette magique de fabrication hollandaise (les deux pour les puristes), et après ça normalement la Gaulle rentre dans une phase ou la force pour la détaché du canapé est impossible à concevoir, même pour chuck norris. la succion est fabuleuse et ferait pâlir de
jalousie la fameuse moule bivalve d'Arcachon. Ce laps de temps peut être long, voire tres long,généralement seul la faim l'en déloge. et la c'est le drame.

La Gaulle constate que le vieux fond de la blonde s'est amoureusement répandu sur la table basse et l'odeur rappel vaguement une flaque de pisse. Une table basse toute propre de deux mois bordel!.
Et,comble de juiverie, la clope s'est enfui de ses douces lèvres pour s'acharnée sur son beau T-shirt, y laissant de magnifiques traces de cendres monochrome aussi seyant qu'une trace
de pneu sur une robe de mariée (oh ma chérie je sais que la journée était pleine d'émotion mais quand même...) pour se finir perfidement sur le canapé, y forant un tout petit trou tout mignon, qui rigole doucement en voyant la gueule blasée de la Gaulle.
Oui je sais, sa sent le vécu...

Et comment tout cela se finit-il me direz-vous, car généralement c'est le meilleur pour la fin, et bien pas cette fois,le meilleur ce n'était pas la flaque de pisse, non, ni la fumée langoureuse, mais les instants d'inconscience où la Gaulle oublie son état pour plonger dans un néant réparateur, où les contes de son enfance reviennent bercer son inconscient sous une forme plus moderne: "Pérette et le pot au lait" est devenue "Babette et les rillettes de thon", c'est moins glamour
mais plus nourrissant. Pour les réclamations, comme d'hab' c'est au fond à droite.


Vive le Québec libre