La France avant tout

Day 1,707, 05:53 Published in France France by Papa Frantz

parti/culier


L'heure n'est pas à la chaste condescendance qui anime les administrateurs de nos ministères.
Le pays est amputé, mutilé, privé de son autonomie, de son indépendance, de son indivisibilité.

La population en est aujourd'hui réduite à ne manger que du poisson. Certes frais et riche en phospho-lipides, mais merde quoi. Du poisson.


La France est rabougrie, diminuée, amoindrie.
La France n'est plus qu'une france temporaire, précaire, éphémère.
NB : le détourage à la hâche est l'oeuvre d'une stagiaire à peine nubile détachée du Paynis à la force des poignets.


A qui la faute ?

La démocratie touche à ses limites. Ne faire reposer le dessein de notre patrie que sur la convergence irraisonnée des passions additionnées d'un peuple irresponsable la mènera à sa perte inéluctable.

Il est temps d'en faire appel à une organisation vigoureuse capable d'impulser un nouvel élan, un nouvel ordre, un nouveau destin.

Dès que les pleins pouvoirs constituants m'auront été attribués, le Congrès, lourd de ses écarts de comportement, sera ajourné, écarté de toutes responsabilités, en premier lieu dans le domaine de la politique étrangère.
Ses membres seront traduits devant un Juge Suprême inamovible, qui leur mentionnera leurs chefs d'accusation : incurie et impéritie dans l'exercice de leurs fonctions entre les jours 1660 et 1689.

Suite à quoi. Sûr de l'affection de nos admirables unités militaires qui luttent, avec un héroïsme digne de leurs longues traditions militaires, contre un ennemi supérieur en nombre et en armes. Sûr que par leur magnifique résistance, elles ont rempli nos devoirs vis-à-vis de nos alliés. Sûr de l'appui des combattants que j'ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, ce sera le coeur serré que je vous dirai qu'il faudra cesser le combat.
Je me suis déjà adressé à l'adversaire pour lui demander s'il était prêt a rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'Honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Le Congrès, synthèse hétérogène des instincts écervelés de nos territoires hétéroclites et cosmopolites, n'a pas su donner au pays une voix de sortie honorable.

Plénipotentiaire, le Président ratifiera un traité d'autonomie signé avec les forces d'occupation, qui promettra à notre pays le redressement de sa fierté, l'érection de sa vigueur, l'épanouissement de ses boutons de fleurs gorgés d'une sève impatiente.


Enfin, sur votre foi en notre pays, nous reprendrons l'initiative. Et construirons un espace national à la hauteur de notre supériorité


Les forces en présence. La France est encore trop courte. La faute à qui ?


1. Les territoires auxiliaires.
La Suisse et la Belgique font naturellement partie de notre union française. Les annexer sera non seulement une partie de campagne - plutôt fine - mais aussi un juste rectificatif d'une singularité de l'Histoire.

Du même acabit, nous soutiendrons l'émergence du Luxembourg, d'Andorre et de Monaco, organes embryonnaires mais nécessaires à notre gloire augmentée.

Dans un second temps, les Pays-Bas, avec l'accord de la force occupante, seront également partiellement annexés.

2. Les territoires insulaires.
La Grande-Bretagne empiète avec arrogance sur notre plateau continental. Il est géographiquement admis que les îles dites Anglo-Normandes sont des dépendances naturelles de notre pays. Notons que le Concepteur, dans son infinie bonté, les a rattachées à Lower Normandy. Une preuve irréfutable que l'ensemble britannico-irlandais est de fait français.

3. La reconquête.
La Slovénie insolente sera corrigée.
Certes les régions libérées en Méditerranée ne seront pas connectées à notre capitale. Mais peut-on laisser salis des membres de notre famille sous prétexte qu'ils sont un peu éloignés ?


Relevons la tête, bombons les torses et repeuplons la Gaule.

Vous aussi, faites-vous enculier.

La France, la France avant tout,
Par-dessus tout au monde,
quand constamment pour sa protection et sa défense,
fraternellement elle est unie.
De la Bretagne jusqu'en Corse,
de l'Adquitaine jusqu'en Lorraine,
La France, la France avant tout,
Par-dessus tout au monde !