La Démocratie, la Justice et la Violence

Day 1,433, 15:17 Published in France France by Chaplisk
Salut matelots... LULZ PROPANGADA



Ca fait un sacré bout de temps hein ? J'espère que vous avez un peu pensé à moi ! Désolé de pas vous avoir profondément emmerdé pendant tout ce temps, j'étais pour ainsi dire... occupé. Moi j'ai pensé à vous, j'ai beaucoup écrit et j'ai pas trop mal vécu loin des ordinateurs et de l'occupation chronophage qu'est Erepublik... J'ai de nouveaux articles pour vous. Pour ceux qui ne me connaissaient pas, non je ne parle pas d'Erepublik, je sais c'est frustrant... Je parle de choses plus générales, plus réelles. Des trucs qui vont vous plaire si vous m'aimiez un peu ou qui peuvent vous plaire même si vous me détestez profondément en fait.

D'abord un article entre la philosophie et le journalisme. Vous vous rappelez que Ben Laden est mort il y a quelques temps ? Vous vous souvenez que le président américain a déclaré "Justice est faite" comme si c'était parfaitement logique et démocratique ? Je ne dis pas qu'abattre le terroriste américanocide fut une erreur. Seulement le mot "Justice" ? Ce n'est pas si simple que ça. Lisez et likez en bas de la page chers confrères, sinon vous pouvez aussi mourir :
http://www.opium-philosophie.com/2011/10/justice-est-faite.html

J'ai aussi un article qui peut vous plaire... J'exprime de la violence.



Il y a un début à tout. Voir précédemment. Il suffit de lancer.

Les dés en sont jetés, or il faut rendre à César ce qui est César, donc rendez-lui ses dés. Rome ne s’est pas faite en un jour, alors si on plus on joue aux dés, on n’est pas sorti de l’auberge.
Auberge de laquelle, de toute façon, je ne voulais pas sortir. Enfin je crois, je ne sais plus. Mettez-vous à ma place un peu, on me place dans un contexte presque vide, je suis dans une auberge avec César et ses dés et je suis un personnage parfaitement creux !
Rien n’a été défini ! Aucune cosmogonie ! Aucune introduction ! Aucune présentation ! Paf ! Je te balance dans ta mélasse sans prévenir et tu te … démêles.
Je n’ai aucune idée de ce que je suis. Ni même de qui je suis. Au risque de paraître sceptique, je ne sais même pas si simplement je suis.
J’ai eu une enfance difficile vous savez ? Faudra me la raconter parce que j’en sais fichtrement rien. Pendant ce temps, le César sorti tout droit du néant lance ses dés. Il regarde autour de lui. Aucun résultat.
A le regarder faire et refaire les mêmes mouvements, c’est la folie qui me titille. Pourquoi ? Qu’on m’explique. Je ne comprends déjà que peu de choses, je n’ai pas besoin d’un nouvel élément de doute. Il relance ses dés, regarde aux alentours, pas mieux.
J’ai déjà bien assez à faire avec moi. Il prend trop de place ! Trop d’ampleur ! Lui et ses allures de dirigeant, de conquérant, de démiurge et de marron glacé !... Si, si, je vous promets, de là d’où je le vois il y a un air. En penchant un peu la tête. Voilà, comme ça ! Pas mal, non ? Héhé… Ahem. Il les lâche à nouveau, guette une réaction, la conclusion reste la même.
A jouer avec le hasard, il risque de prendre le coup du sort derrière la nuque. Ca le calmerait. Et moi aussi par la même occasion ! Vous savez, le stress ces derniers temps… Ou devrais-je dire ces premiers temps, ma création n’est pas si éloignée que ça. Les dés sont partis, César s’écroule, un bruit sourd retentit.
Merde, il a claqué sans prévenir le bougre. J’avais pris un tesson de bouteille discrètement, sans vous prévenir. Je le repose, il est inutile à présent. Je ne sais même plus si j’allais vraiment le tuer. Le simple fait d’y songer, de m’en occuper l’esprit, me permettait de meubler ma forte inexistence. Je contemple le cadavre. Il est figé, comme le reste du décor, allongé de toute sa longueur sur le sol, sa grande main ouverte et ses doigts tendus vers les terribles instruments chiffrés. Il ne reste plus rien d’autre que moi et l’absurdité dont il fait à présent partie. D’une initiative remplie à la fois de mélancolie et de curiosité, je m’empare des petits monstres chronophages et les admire. Je les lance et lève la tête.
Rien n’a changé.