L'eMonde de fous dans lequel on vit.

Day 903, 09:03 Published in Canada Canada by M. Loiselle

Good morning, good morning! J’imagine que je ne suis pas le seul à détester le son du réveille-matin qui me hurle de façon très stridente que je dois me lever, mais dans l’eMonde, ça semble plus facile de mettre un premier pied au sol. Rapidement, je me lève et me dirige vers ma spacieuse cuisine. Depuis que les hôpitaux ne soignent que les blessures reçues au combat (chose très étrange, si on prend en compte que nos malades doivent demeurer chez eux pour se soigner), j’ai décidé d’investir dans une maison. Et bien sur, tant qu’à se choisir une maison, autant choisir la crème de la crème. Mais bon, je m’égare. J’ouvre mon frigo et ne trouve que des miches de pain sèches. Ouai, c’est un contre-parti de la maison immense et confortable. Ça permet d’économiser sur la bouffe. Bon, assez de discutions, je dois aller acheter mon journal, puisqu’aucune des publications auxquelles je suis abonné n’ont écrient quelque chose de nouveau.

En arrivant au stand, je rencontre la même foule de lurons discutant bruyamment des différents articles. Je passe silencieusement, regardant les plus importants. Encore l’article sur Caesar00 et SON parti, et TemujinBC qui raconte ses déboires avec la justice. Ces deux là ont fait beaucoup de bruit dernièrement, mais ils étaient là hier, je recherche du nouveau. Ah, tiens, un article d’1ronman qui s’excuse au peuple et à Derek Harland. Ouai, l’article est bon, mais ce qui attire vraiment l’attention, c’est saltydog et Acacia Mason qui débâtent sur la question de l’utilité de la cours et de la cohorte ministérielle. Bref, je n’ai pas trop le temps. Je dois me rendre au boulot. Et le boulot, ce n’est pas à coté…

Je ne sais pas combien d’heures de route je fais par jour pour me rendre jusqu’au Manitoba, mais c’est ainsi que la plupart des habitants d’eRepublik fonctionnent. J’arrive là bas, je travaille un peu dans les forets manitobaines (il y a des forets au Manitoba??) et je repars immédiatement pour le chemin du retour. Faut pas avoir le mal de la route, sinon c’est l’enfer!

Me revoilà à la maison. Il est environ 21h, je dois prendre un peu de temps pour m’entraîner, évidemment. Surtout que nous sommes présentement en guerre contre l’eFrance, chaque geste compte. Donc, je fais un peu de musculation pour lorsque viendra les combats à mains nues, mais le plus important, c’est le tir. Après tout, on ne se battra pas tous comme des barbares, il faut bien que certains utilisent l’artillerie lourde mise à notre disposition.

Après mon entraînement, je vais dans les locaux de mon organisation personnelle. Elle ne défend aucune cause en particulier, si ce n’est mon bien-être. J’approche le responsable, lui donne 2 beaux cadeaux que je viens d’acheter au marché, cadeaux qui se pressent de me redonner sans poser de question. Je les ouvre donc et profite de ce qui vient de mettre offert! Il est tellement attentionné!

Puis vient finalement, tard le soir, le combat. La guerre. Je rejoins mon bataillon et nous partons généralement vers des contrées perdues. Là, nous nous joignons à un des camps et commençons à faire brutalement feu sur un mur qui nous sépare de nos ennemis, parfois dans le but de le détruire, parfois dans le but d’aider à sa construction. Lorsque je suis trop blessé, je dois repasser à l’hôpital, d’où ils me renvoient à mon chez moi. Demain, je devrais refaire exactement les mêmes choses, ou presque.

On peut donc en conclure que les citoyens eRepublikens vivent dans un monde étrange, où leur emplois peut-être situés à des kilomètres de leur lieu de résidence sans que ça ne change grand-chose dans leur quotidien, où l’entraînement au tir et la guerre dans des pays lointains sont choses de tout les jours, où les gens discutent des articles avec leur autres compatriotes à même le stand à journaux. Je vous le dis, ce monde me fait peur parfois, mais n’est-ce pas ce qui fait tout son charme?

En attendant, c’était M. Loiselle pour le Jack Rabbit Slim’s qui vous dit : N’oubliez pas de vous entraîner et de combattre chaque jour. C’est important. Et ceci était un message d’intérêt publique financé par le gouvernement du eCanada.