• Traduction Fr • The Book of Dio • Chapitres 7 et 8 •

Day 895, 15:10 Published in France France by Melkion


Je vous propose aujourd'hui la 4è partie du Book of Dio traduite en Français. Cet article contient les chapitres 7 et 8.

The Book of Dio, traduction en Français

Sommaire :

http://img8.imageshack.us/img8/405/testjpi.png" width="13px" height="13px" /> Chapitre 7 : Paroles de sages
http://img8.imageshack.us/img8/405/testjpi.png" width="13px" height="13px" /> Chapitre 8 : L'histoire d'une trahison

Chapitre 7 : Paroles de sages

L'univers dans son essence est omniprésent. Nous faisons tous partie d'une seule et même entité, mais sommes séparés. Unis, nous sommes divisés. Chaque force, chaque être, chaque forme de vie, réunis dans ce grand univers créé par notre seigneur, ne font qu'un. SChacune de vos actions a un impact sur l'équilibre cosmique. Une rafale de vent peut modifier le monde, et peut être que la plus grande des explosions n'aura d'importance qu'une fraction de seconde.

Considérez votre prochain comme vous souhaiteriez qu'il vous considère, et vous en serez récompensés.

Poème :
Je crois en le soleil, bien qu'il soit lent à se lever.
Je crois en toi, sans m'en rendre compte.
Je crois en la pluie, bien qu'il n'y ait pas de nuages dans le ciel.
Je crois en la vérité, bien que les gens mentent.
Je crois en la paix, bien que je sois parfois violent.
Je crois en Dio Brando, bien qu'il soit silencieux.

Anonyme

Verbatim :

La paix ne se caractérise pas par l'absence de conflit, mais par l'absence de conflit intérieur.
Anonyme

Il n'y a pas un mauvais itinéraire, seulement de mauvaises directions.
Anonyme

Un homme mauvais sème le conflit, le commérage sépare les meilleurs amis.
Anonyme

Celui qui plante des épines ne doit jamais s'attendre à cueillir des roses.
Proverbe pakistanais

Quiconque recherche la piété et l'amour fidèle trouvera la vie, la piété et l'honneur.
Proverbe 21:21

Seuls les plus sages et les plus stupides des hommes ne changent jamais.
Falcon

Un voyage d'un millier de kilomètres débute par un simple pas.
WeeYakk

Le plus noble des hommes améliore les qualités d'autrui, et n'accentue pas ses défauts. Le moins noble fait le contraire.
Grawflemaul

Chapitre 8 : L'histoire d'une trahison

Pendant les temps anciens vivaient 2 hommes. leurs noms étaient Umda et Bura. Durant leur jeunesse, ils étaient les meilleurs amis. Ils jouaient ensemble, ils grandissaient ensemble, et envisageaient de traverser la vie en amis. Ils étaient de pauvres Pakistanais, originaires de la campagne environnant Islamabad. Leurs pères étaient fermiers, comme les pères de leurs pères. C'est pourquoi leurs parents s'attendaient à ce qu'ils fassent de même. Umda était loyal envers son père et l'aimait profondément, il décida de reprendre la ferme et de poursuivre son héritage familial. Bura quant à lui, était en conflit avec son père et sa famille. Il ne voulait pas continuer à vivre dans la modestie. Il avait vu en allant au cinéma proche de chez lui que les grandes villes recelaient de richesses et de femmes. Il décida alors de quitter sa famille et son ami Umda.

Bura ne voulait pas laisser son ami de toujours, Umda, derrière lui, il le pressa alors de l'accompagner dans son périple. "Umda, mon frère, pourquoi ne viendrais-tu pas avec moi à Islamabad ? Les fortunes s'y font, nous pourrions y vivre la grande vie !" Umda répondit ainsi. "Mon frère, aussi attirant que cela en a l'air, ma vie est ici, dans les champs. Je tire ma fortune des fruits que je fais pousser et qui nourrissent les gens. l'héritage de mon père est désormais le mien. Je ne peux pas t'accompagner. Ils se séparèrent sur ces mots. Bura prit le trainn en direction d'Islamabad pour y chercher fortune et richesse.

Quand il arriva, Bura fut littéralement écrasé par le gigantisme d'Islamabad, qui ne ressemblait en rien à son village. Les rues étaient bondées, les routes étaient engorgées et crasseuses, et les maisons de sable pointaient si haut dans le ciel qu'il devait la tête pour en voir les sommets. Le cinéma idéalisait la ville, mais la réalité dépassait ses rêves les plus fous.

Bura trouva à se loger dans un petit appartement miteux, sans eau courante. Dans la ville de la fortunes et des riches, il pensait qu'il aurait droit à un palace. Que chacun habitait dans de luxueux palais ! Voilà ce qu'il s'imaginait. L'amère vérité le frappa. Il chercha du travail, pendant des jours et des semaines il arpenta la ville, sans en trouver, vivant de ce qu'il pouvait trouver ou voler dans la rue. Ce fut un de ces jours où il errait affamé dans la rue, qu'il vit ces hommes, somptueusement habillés et fortunés, arpentant les rues. L'aura qui émanait d'eux fascinait littéralement Bura. Il était impressionné et voulait absolument leur ressembler.

Il approcha ces hommes et leur demander s'il pouvait les aider de quelque manière que ce fut. Ils lui donnèrent une adresse à laquelle il se rendit. Il y rencontra encore plus d'hommes de la même trempe que ceux qu'il avait déjà croisé. Ils lui donnèrent à manger, et il ne se fit pas prier car il était affamé. Le peu d'argent qu'il avait gagné était déjà depuis longtemps dépensé. Ce fut ici que ces hommes lui firent une offre qu'il ne put refuser. A partir de ce jour, Bura gagna un revenu régulier, fit partie de la haute société et était bien habillé. Enfin il avait la vie qu'il avait rêvé d'avoir. Il faisait partie de Sardar.

Pendant ce temps, Umda vivait une vie modeste dans son village natal. Il ouvrit un commerce avec l'aide de son père, un petit supermarché près du bureau de poste. Ces espoirs étaient grands et son avenir radieux. Il trouvait satisfaction dans son travail et améliorait le prestige de son nom et l'héritage de son père. Un jour, tandis qu'Umda était aux champs avec quelques uns de ses ouvriers, un employé de son supermarché arriva en courant et hurlant "Umda, Umda. Umda vint à sa rencontre. "Que se passe-t-il ? Umda, ils ont rossé ton père et détruit le supermarché ! C'est un désastre ! Viens vite. Et ils coururent jusqu'au supermarché. Quand ils arrivèrent, tout était sans dessus dessous, et Umda découvrit son père gisant sur le sol, dans une flaque de sang, sévèrement touché. Père, qui t'as fait ça ? Des hommes... en costumes... Ils menaçaient notre famille si je ne payais pas. Regarde ce qu'ils ont fait... Et son père s'évanouit. Il appela une ambulance et pria le saint et immortel Dieu Empereur afin qu'il survive à cette brutale agression.

Umda suivit son père jusqu'à l'hôpital et attendit. Il attendit, et attendit encore. 3 heures plus tard, le docteur vint vers lui et lui expliqua la tragédie. Ce fut à cet instant qu'Umda jura de venger la mort de son père et de livrer à la justice ses meurtriers.

La Vengeance

Umda jura de combattre les assassins de son père et de le venger. Comme Bura avant lui, il se rendit à Islamabad. Il entreprit de prendre contact avec les forces de police et dit qu'il en profiterait pour revoir Bura, étant donné qu'il n'avait pas eu de ses nouvelles depuis un certain temps. Il décida de lui rendre visite en premier lieu.

Il alla à l'adresse de laquelle Bura lui avait envoyé sa dernière lettre, mais le propriétaire lui apprit qu'il était parti et lui donna sa nouvelle adresse. Umda prit un taxi jusqu'à la nouvelle résidence de Bura et fut impressionné par la beauté du quartier dans lequel Bura vivait désormais. Les maisons étaient resplendissantes et les rues propres. Dans les allées étaient rangées de magnifiques et luxueuses voitures. Umda se dit qu'il était très loin des bas-fonds animés et malpropres d'Islamabad.

Il arriva à la maison de Bura et sonna à la porte. Il fut accueillit par un Bura arborant un large sourire. "Mon frère ! Quel plaisir de te voir ici ! Entre, entre donc !" Il fut introduit dans un luxueux appartement. Les meubles étaient apparemment neufs, tout était propre, et ça ne sentait pas le curry. Contrairement à Bura, se dit Umda. "Comment diable peux-tu te payer tout cela, frère ? Comment as-tu fait ?" demanda Umda. Bura lui lança un clin d'oeil. "Les relations ! Viens ici, assied-toi ! Je vais tout te raconter sur ma vie ici !"

Et Bura raconta tout à Umda, du début à la fin. Il ne lui donna pas beaucoup de détails mais il semblait clair que les méthodes de Bura étaient loin d'être régulières. Umda était fatigué et ne se sentait pas bien, il voulait partir. Avant de prendre congés, Bura lui proposa un travail, tout ce qu'il avait à faire étant de l'appeler. Alors Umda, lui aussi, pourrait crouler sous les richesses.

Umda quitta son ami et se rendit là où il avait initialement prévu d'aller, au commissariat de police d'Islamabad. C'est ici qu'Umda chercha à obtenir la fortune. Comprendre qui avait fait cela, et apporter la justice à ceux qui étaient blessés. Venger son père.

Il intégra donc les forces de police d'Islamabad, ses intentions clairement déterminées. Il demanda au chef de la police ce qui s'était passé et qu'il voulait aider les habitants d'Islamabad à se protéger de telles menaces. Peut être savaient-ils qui avait tué son père. "Nous avons besoin de personnes comme toi, Umda. Une personne avec de l'ambition et des objectifs. Une personne qui peut faire le travail. Il y a un poison à Islamabad, Umda. Ce poison est Sardar, la mafia de Pundjab. Nous avons besoin de les infiltrer pour pouvoir leur tomber dessus. Un homme... modeste, comme vous pourrait remplir ce rôle à merveille, qu'en pensez-vous ? C'est d'accord."

Umda se vit attribuer un petit appartement dans la banlieue et avait pour mission de contacter un homme haut-placé au sein de l'organisation Sardar. Un de ces patrons. Il devait le rencontrer dans une zone industrielle de la ville à la tombée du jour. Umda s'y rendit, patientant dans un entrepôt. Quand Bura s'approcha de lui, il ne fut pas surpris de le voir, contrairement à Umda. "Bonjour Umda. Je suis content que tu ai choisi la bonne voie. Allons-y, tu vas me conduire à un de mes associés."

Umda pris la place du conducteur et ils se rendirent dans le quarter d'affaires de la ville. Ils se garèrent devant un bijoutier et Bura demanda à Umda de rester dans la voiture. Ce dernier était confus, perturbé. Était-ce vraiment son frère, son meilleur ami, qui était désormais devenu son ennemi ? Ou lui-même était-il un ennemi ? Il ne voulut pas y croire, avant de l'avoir vu de ses yeux. Il jeta un coup d'oeil vers la vitrine de la boutique and vu Bura briser la vitre pour s'emparer des bijoux.

Bura courut en direction de la voiture les bras chargés de son larcin et ordonna à Umda de démarrer la voiture. Ils s'enfuirent se cacher dans une des planques de Sardar. Ce fut ici que ses nouveaux liens avec le monde souterrain d'Islamabad furent forgés. Grace au fait qu'il fut un ami de longue date de Bura, il fut rapidement intégré dans le milieu de Sardar. Tout le monde lui faisait confiance car Bura leur avait présenté son "frère".

Après quelques semaines passées à intégrer son frère dans les hautes sphères, Bura rencontra un de ses leaders. Il y aurait une taupe au sein de Sardar. Bura fut chargé de léliminer et d'assurer la protection de ses amis et associés. A cet instant précis, Umda fut informé par le chef qu'une action d'envergure était menée contre les leaders et hauts-gradés de l'organisation. Ils devaient agir rapidement afin de s'assurer qu'ils ne divulguent pas leurs plans.

La 1ère quinzaine de jours durant lesquels l'action coup de poing fut organisée, la police bloquait le quartier général de Sardar et était près intervenir, pendant que des petites équipes appréhendaient les différents chefs en banlieue. Umda décida décida alors de surprendre Bura. Il frappa à la porte de son appartement. Bura lui ouvrit la porte, la nervosité se lisait sur son visage.

"Viens mon frère, ils sont après toi" dit Umda. Ils s'enfuirent alors en voiture, traversant la ville et sa périphérie, quittant Islamabad. "Où va-t-on mon frère ?" demanda Bura. "Tu verras" répondit Umda, ce qui rendit Bura nerveux. Ils roulaient en direction de leur village natal. Umda arrêta la voiture en face du supermarché, descendit de la voiture, et Bura le suivit. "Arrêtes" ordonna Bura, "Je sais pourquoi tu m'as amené ici." Umda se retourna et vit un canon pointé sur sa tête.
"Oui Umda, je sais ce que tu as fait, tu as tué mon père. Et maintenant c'est moi que tu veux tuer, n'est-ce pas ? C'était toi le véritable traitre. Toi qui as trahi tes frères et tes amis.
C'est faux Bura, tu es le traitre car tu as trahi ton véritable frère, ton véritable ami. Tu m'as profondément blessé, mais je te pardonne Bura. Je te pardonne. Au début, je voulais te voir souffrir pour tout ce que tu as causé. Mais tu as assez souffert depuis que tu t'es engagé sur le chemin sur lequel tu es. Retourne toi maintenant et tu en seras libéré."


Bura hésita, ne broncha pas, et continua de fixer les yeux d'Umda. Umda haussa les épaules et sa silhouette commença à disparaitre derrière le supermarché. Bura appuya à 2 reprises sur la détente et Umda tomba au sol. "Je suis désolé mon frère..." murmura Bura alors qu'il remontait dans la voiture. Il enclencha le démarreur, et la voiture explosa sous l'effet de l'essence qui se déversait dans le moteur. Bura était mort. "Moi aussi... Je suis désolé... Mon frère..." expira Umda dans un dernier souffle, sa flaque de sang se répandant devant le supermarché.