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Vous l'attendiez, le voici ! Le récit du retour de Miltiados et de la soirée qui s'en suivie est dans ce numéro. Bonne lecture !

Texte d'Anoyan
Texte de Frankiky
Texte de Lemni
Texte de Keyloraz

Dans le bar de la Cosca, les discussions allaient bon train, on parlait business et politique d'un côté, blagues et histoires en tout genre de l'autre. L'alcool coulait à flot et comme d'habitude, Vinegifa ne pouvait s'empêcher de faire joujou avec son bazooka, qu'il tient encore et toujours à l'envers, ce qui n'est pas pour faire rire les anciens de la Cosca, habitué aux pitreries du Don.

Seul dans son coin, le Padre bossait sur son programme présidentiel quand une explosion se fit entendre. Croyant à une attaque à la chèvre blindée ou une erreur de Vine, Carapicho se dressa d'un coup, regardant de tous les côtés avant de voir que la porte du bar venait de sauter, une silhouette se tenant entre l'encadrement fumant, chapeau sur la tête, costume impeccable, cigare au bec et chaussures de villes cirées où on voyait la lumière se refléter. Ni une ni deux, les membres de la Famille bondirent armes au poings (sauf Vine bien entendu) et pointèrent leurs canons sur celui qui était responsable de l'explosion.

Miltiados : Et alors? On attend pas Milti? MILTI IS BACK !!!!

Après quoi notre Scampio paya une tournée (tradition oblige), seulement derrière le comptoir, Couscouserie n'est plus là depuis un certain temps et Chester ce vieux briscard non plus, c'est donc Vine qui bondit de l'autre côté. une telle prouesse athlétique sans se casser la figure, c'est tout le bar de la Cosca qui fit la hola, ouais les mecs étaient déjà un peu alcoolisés. Assez vite, il fallut remplir le bar et pour ça Vine voulu aller à la cave... Et là, C'est le désastre. Les yeux plus gros que le foie il remonta avec une douzaine de bouteilles dans les bras. L'avant dernière marche lui fut fatale, il tape dedans, s'explose le menton contre la dernière marche, les bouteilles redescendent les marches une par une, son arme tombe et une balle part du canon... La balle trou le chapeau de Carapicho et se loge dans le cadre que j'avais accroché là au départ de Milti, entre les yeux (pour une fois qu'il réussi un beau tire celui-là, il ne le fait pas exprès et ça finit sur un portrait de notre Scampio). Après tout se vacarme Carapicho gueule le premier "Mon chapeau !! Il était neuf, c'était un cadeau ! Vine m*rde t'as presque tué quelqu'un", Miltiados se marre comme jamais, Vine est sonné après se choque contre les marches, le menton en sang et moi je réagis au quart de tour " Vine les bouteilles !!!!! Mais stoppez les ça va casser !"

Alors que le retour de Milti et la bourde de Vine me fit jaillir des souvenirs du bon vieux temps, quand je n'étais qu'un petit nouveau que Milti avait ramené là et qu'il dirigeait la famille d'une main de maître... Je me demandais ce qu'il allait penser de tous les changements effectués au sein de l'organisation et si - oui ou non - il allait enfin se décider à nous raconter ce qu'il avait bien pu faire pendant 4 mois. Mais le son de son rire si caractéristique nous rappelait juste que ce soir il s'agirait juste de profiter d'une soirée bien trop alcoolisée et non de se préoccuper de tous ces questionnements. Peut-être qu'en fin de soirée quand la moitié des présents se seront endormis d'un sommeil lourd de l'homme saoul, il se confierait brièvement à certains et je me demandais si je ferais partie des hommes trop alcoolisés ou bien de ceux vaillants et intéressés qui tiendraient jusqu'à l'aube.
Ma curiosité l'emporta finalement et alors que certains faisait le concours de cul-sec avec des verres remplis de whisky de 40 ans d'âge (quelle tristesse mais que voulez-vous, les mafieux sont des hommes) je restais paisiblement à consommer quelques verres alcoolisés à un rythme plus lent.
Quand enfin le calme retomba, Keyloraz pris une chaise et s'assit près de Milti, son regard était devenu plus sérieux et c'est alors qu'il posa la question suivante : "Alors Milti, tu vas te décider à nous raconter ce qui t'est arrivé?"

"Alors Milti, tu vas te décider à nous raconter ce qui t'est arrivé ?"
C'est par cette phrase que je mis le sujet sur le table, nous voulions tous savoir. Désormais, seuls les plus braves étaient encore attablés pour découvrir la vérité et nous étions au nombre de six : Moi, Deuxdetens, sagobar, le padre Carapicho, Anoyan et Nico tout juste revenu du Japon. Les plus jeunes étaient déjà rincés, d'autres comme Pierre Alain ou GdGk se trouvaient en mission à l'étranger... Nous étions en petit comité.
D'une voix détendue, Miltiados pris la parole :
"Les gars, je vais pas y aller par quatre chemins... J'ai simulé ma mort. C'était devenu trop dangereux pour moi ! Après la fondation de la Cosca, certaines personnes très importantes ont mal vu notre montée en puissance dans la politique et me l'ont fait clairement savoir. J'ai alors pris une lourde décision. Je me devais de disparaître des radars un certain temps pour permettre à la Cosca de grandir, en effet, ces personnages haut-placés ne considéraient pas la Cosca comme une famille puissante sans leur Padre pour les guider. Grave erreur ! Après que les choses se soient tassées, j'ai pris mon mal en patience et attendu que la famille prenne les rênes du pays pour revenir en toute sécurité. Je suis heureux d'être de retour, et fier de vous mes frères."
Après avoir entendu la fin du récit, tout le monde leva son verre à la gloire de la famille : " Hail Cosca o/"

Merci à tous les participants :



Texte post-générique :

A l'aube, alors qu'il n'y avait plus grand monde debout, quelqu'un débarqua dans le bar en fracassant la porte d'entrée. Bouteille à la main, whisky dans l'autre et cigare à la bouche, General de Gaulledorak lança avec un grand sourire : "Mission accomplie mes frères !"