[Analyse Militaire N°6] Un tour au Brésil.

Day 1,930, 06:31 Published in France France by Epnoz


Bonjour à tous !
Je continue donc mes analyses géopolitiques et militaires des différents pays de l’eMonde. Après avoir fait un petit voyage en ePologne, voilà que je me retrouve au eBrésil !

Pays du continent sud-américain, le Brésil n’a cessé de jouer un rôle majeur dans cette zone. Petit pays de départ, il a suivi les traces de ses voisins latino-américains au niveau démographique, c’est-à-dire un large baby-boom, qui a su faire affirmer la solidité de l’eBrésil. C’est aujourd’hui l’une des plus grandes nations sud-américaines, et au-delà de ça, l’une des plus grandes nations mondiales.



I. L’eBrésil : une histoire diplomatique entre pays allié et ennemi.
Le Brésil entame ses premiers pas aux côtés de l’alliance PANAM et aux côtés des Etats-Unis, du Mexique, du Venezuela et de l’Argentine et marque les débuts d’une collaboration entre le Brésil et l’Argentine, ainsi qu’avec ses alliés d’Amérique de l’époque. Après la fin de cette alliance, le Brésil suit le même chemin diplomatique que ses alliés de PANAM et rejoint PEACE-GC, et y rejoint cette fois tous ses voisins d’Amérique Latine également. Mais à la suite de la dissolution de l’alliance, le Brésil continue sa route avec la plupart des alliés avec qui il était dans PEACE-GC. L’eBrésil rejoint l’alliance PHOENIX, mais cette fois, l’Argentine est le seul pays d’Amérique du Sud à rejoindre son voisin brésilien. A ce moment-là, PHOENIX se battait contre son éternel ennemi : EDEN, fidèle héritier d’ATLANTIS. Dans ce conflit, Phoenix va s’y bruler les ailes, après de nombreuses guerres. Le Brésil, quant à lui, va quitter l’alliance en Décembre 2010. Son voisin argentin fait de même. Le chemin entre ses deux alliés se poursuit, et ce seront même eux qui seront à l’origine d’une nouvelle alliance, qui deviendra alliée d’EDEN par la suite : TERRA. Dans cette alliance, le Brésil et l’Argentine y retrouve d’anciens alliés, mais aussi de puissants pays comme les USA, mais aussi, ils vont pouvoir compter sur des alliés d’Amérique Latine, le Chili et la Colombie.

A partir de là, le Brésil va créer une coopération et une grande amitié avec les Etats-Unis. Cette amitié va durer pendant longtemps, et alors que l’Argentine et la Colombie vont tendre leur bras vers EDEN après la mort de TERRA en 2012, le Brésil fait le chemin inverse et décide de suivre leurs frères américains. Les deux pays vont se réunir avec la Pologne et l’Espagne (pourtant deux pays ex-ONE) pour former CTRL. C’est à partir de là que la balance diplomatique a penché pour le Brésil, un souffle nouveau apparaît. CTRL, ou cette alliance entre les quatre grandes puissances de l’eMonde, pouvait aller loin. Mais la coopération du Brésil avec les Polonais notamment n’est pas sans faille, et malgré leur amitié avec les Etats-Unis et un bon rapprochement avec l’Espagne, l’eBrésil va quitter cette alliance peu de temps après sa création. Les trois autres pays suivront cette direction.

Aujourd’hui, le Brésil poursuit son entente avec les USA, et les deux pays partagent une même vision. Les deux pays ont même déclaré ne pas pouvoir concevoir leur avenir diplomatique l’un sans l’autre. Les Etats-Unis ayant rejoint CoT il y a peu de temps, on peut donc imaginer que le Brésil, tantôt pro-TEDEN, va une fois de plus basculer de l’autre côté et rejoindre leurs amis américains à CoT. Mais, en tout cas, on attend toujours. Mais, en tout cas, leur avenir semble tracé. Pour le moment.



II. L’eBrésil, une place décisive en Amérique du Sud.
Tout d’abord, l’eBrésil est vraiment le poumon de l’Amérique du Sud. Le pays est bordé par tous les autres pays sud-américains (à l’origine), à part par le Chili. Le pays est donc dans une position stratégique. Niveau diplomatique, si le Brésil est neutre, il affirme toutefois une position pro-CoT/TWO. Ce n’est pas le seul à affirmer cette position en Amérique du Sud d’ailleurs. Sur la carte de l’Amérique du Sud, on peut résumer cela à cette carte :



Ce qu’on peut en dire, c’est que le Brésil, déjà, est sûrement le pays le plus imposant en Amérique du Sud. Mais plus que ça, car au niveau diplomatique, même s’ils ont changé de camp dès leur départ de TERRA, on peut dire que par rapport à leurs voisins, ils ont fait le bon choix. Même s’ils sont entourés de nombreux pays neutres, ces pays-là ont des MPPs avec des pays de CoT/TWO et d’ailleurs, depuis quelques temps, ces pays-là s’imposent de plus en plus. Aux quatre coins du continent, le Brésil entretient de bonnes relations avec l’ensemble des pays (MPPs du Brésil : encadré vert sur la carte), même s’ils n’ont pas de MPPs avec tout le monde. L’Amérique Latine est en grande partie du côté CoT/TWO, à part trois pays : la Colombie, l’Argentine et l’Uruguay, formant la CUA, à tendance pro-EDEN. Le Brésil ne risque pas d’être inquiété sur ses terres. Son ancien allié espagnol de l’ex-CTRL est présent, tout comme le Mexique ou le Chili. Mais le Brésil doit néanmoins se méfier du bloc de CUA, qui a dans ses rangs désormais les deux plus grandes puissances démographiques : la Colombie (1e) et l’Argentine (2e).

Ensuite, le Brésil est d’ailleurs dans un continent où les puissances démographiques sont à proximité. Dès leur entrée à CTRL, et même un peu avant, les signes d’un énorme baby-boom se préparaient au Brésil. Et ce fut le cas. Depuis des mois, le Brésil était la puissance démographique de l’eMonde… jusqu’à ce que la Colombie affirme à son tour un gigantesque baby-boom récemment et le propulse tout d’un coup à la 1e place des puissances démographiques. Aujourd’hui, l’Argentine suit de près et se hisse à la 2e place. Le Brésil a désormais perdu son hégémonie au niveau démographique. Mais ce phénomène se voit dans la plupart des pays latino-américains. En effet, le Mexique est la 8e puissance démographique, le Chili 9e ou encore, plus loin, le Venezuela à la 21e place. Sur les 10 plus grandes puissances démographiques, 5 sont d’Amérique du Sud. Et sur ces 5 puissances, le Brésil entretient de bonnes relations notamment avec deux autres de ses puissances d’Amérique du Sud : le Mexique et le Chili.



III. Vers les chemins d’une puissance militaire et économique ?
Comme je l’avais dis dans mon précédent article, la Pologne a la particularité de réunir les 4 éléments d’une grande puissance eMondiale : la Démographie, le Militaire, l’Economie et enfin la Diplomatie. Comme on l’a vu, le Brésil est bien évidemment une puissance démographique, et au niveau diplomatique, malgré sa neutralité, il joue quand même un rôle essentiel et imposant dans la diplomatie sud-américaine et même mondiale. Parlons désormais du niveau militaire du pays. L’eBrésil possède la milice du C.A.T Brasil, qui accueille 640 membres (la plupart en D1). Son influence va vers les 426 millions de dégâts. A elle seule, elle fait le quart de toute l’influence brésilienne sur les batailles. Au niveau mondial, c’est la 7e plus grosse milice au niveau de l’influence. Il y a ensuite l’autre milice : TROLLS. 278 membres, la plupart en D4, et qui réalise une influence de 313 millions de dégâts environ (notamment en D4), soit 18% de l’influence brésilienne. Ces deux milices réunies représentent donc presque la moitié de toute l’influence du Brésil, avec 43% pour plus de 700 millions de dégâts et elles se hissent dans le top 15 des plus grandes milices mondiales.

Mais malgré cela, le Brésil, en termes d’influence, est la 14e puissance militaire de l’eMonde, ce qui est insuffisant, notamment pour un pays qui accueille tout de même plus de 19000 citoyens, dont 4897 régulièrement actifs pour une influence d’un peu plus d’un milliard. A titre de comparaison, la Grèce, qui a environ 4700 citoyens actifs, est la 4e puissance militaire avec une influence de plus de 3,5 milliards. Les milices et l’armée brésilienne ne sont donc pas d’une si grande efficacité que cela, et pas aussi puissante qu’on pourrait croire. Ainsi, au niveau économique, le Brésil ne compte que 13 régions (dont les 6 d’origine et le reste qui se trouve en Afrique du Sud). Le Brésil, qui avait occupé pendant un temps les territoires péruviens et boliviens, voit aujourd’hui ces territoires repris par le Pérou et le Paraguay (qui ont conquis ceux de la Bolivie). Et pourtant, ces territoires avaient assuré des bonus quasiment à 100% en foods/weapons pour le Brésil. Aujourd’hui, il n’est plus rien. Le gros de leur ressource vient du rubber (qu’on connait bien en France), et leur assure un bonus 80%/80% en weapons et food aujourd’hui.

Mais ce qu’il faut voir, c’est qu’au niveau des pays neutres, le Brésil sort champion de ceux-ci au niveau du nombre de ressources, et donc économiquement, le Brésil est LA puissance économique des pays neutres, avec la Russie. Et pourtant, quand on n’a pas d’alliances et qu’on est neutre, qu’on a peu de soutien (ou en tout cas, qu’on en a moins) des autres alliances, et donc moins d’influence, on sait bien qu’il est difficile d’avoir beaucoup de ressources. Mais si le Brésil s’en sort bien, c’est que seule sa grande population et sa bonne influence diplomatique est un grand atout pour ce pays.
_________________________________

C’est la fin de cet article, merci de votre lecture et bonne journée !
MattPanzer.