Lettre ouverte des congressistes au président

Day 986, 15:47 Published in France France by Congres eFrancais
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Bonjour.


Comme les lecteurs de cette lettre ouverte le savent sans doute, une action a été lancée pour que la France récupère la région Rhône-Alpes des mains des hongrois.


Nous ne reviendrons pas ici sur les négociations en elles-mêmes. Le gouvernement a discuté longuement avec les représentants hongrois et nous a rapporté les différentes solutions possibles. Cependant, certains faits semblent importants à rappeler. En effet, bien que le débat sur la région Rhône-Alpes ait été ouvert à 13h25, la proposition de récupération de la région, avec ses conditions, ne nous a été présentée qu’à 22h le 1er août.


Selon le Règlement du Congrès, les congressistes avaient à partir de ce moment-là au minimum 24 heures de débat, pouvant aller jusqu’à 48 voire 72 heures, afin de pouvoir réfléchir à la situation et pour que chaque membre de l’hémicycle puisse s’exprimer. Hors, dès le lendemain midi, soit 14 heures après seulement, le président demanda l’ouverture d’un vote, rappelant l’urgence de la situation. Soit, afin d’accélérer le processus diplomatique, le vote fut lancé en avance sur les horaires normaux, malgré les soucis que cela pouvait causer en raison de la présence moindre des congressistes en cette période.


Le vote fut donc lancé à 16h, pour une durée de 24h, comme le stipule le Règlement du Congrès. Nous ne cacherons pas que les votes des premières heures furent en majorité favorables à la proposition du gouvernement. Cependant, 6 heures seulement après l’ouverture de ce vote, notre président Myyst nous annonça qu’il avait d’ores-et-déjà appliqué le contrat. Cela signifie que moins de 24 heures après nous avoir annoncé la proposition, celle-ci était déjà validée, sans nous laisser le temps de débattre ni même de voter correctement. Elle fut même publiée dans le Journal Officiel.
Or, nous souhaiterions rappeler certaines choses. Premièrement, la majorité d’entre nous n’a toujours pas voté, et certains demandent donc au président ce qu’il pense de leur avis : celui-ci lui est-il indifférent ? Considère-t-il donc que les votes des premiers votants soient les seuls valables ? Il semble donc important de rappeler que le Congrès représente le peuple, et possède des droits et des devoirs. Il est primordial, pour le fonctionnement du pays, que chacun de ses dirigeants respecte les siens. Le Congrès, en appliquant ses droits dans le respect de ses devoirs, a aujourd’hui été mis de côté par un président ignorant ses propres obligations. Il est inconcevable qu’une telle situation se reproduise.


Par cette lettre, nous souhaitons donc rappeler au président sa place, ses électeurs, son peuple. Par respect pour celui-ci et afin de ne pas mettre en danger notre nation, nous ne soutiendrons aucune action radicale vis-à-vis du chef du gouvernement. Cependant, nous rappelons à celui-ci, et à chacun de ses possibles successeurs, que le respect de ses collaborateurs doit être mutuel. En l’absence de ce respect, les votes suivants risquent de voir une bonne foi amoindrie de la part du Congrès. En cette époque charnière, et considérant les décisions importantes que nous devons encore prendre, nous retirer notre bonne foi, notre ouverture d’esprit et notre optimisme risquerait d’être contre-productif…



Cordialement,


Yann Grapin, Fabio86, Bouncy Van Zant, Kyle Hyde, Traz, Gianni Rivera, Valmy, Dhelk, Alexandre Alzamora et Monkey Deltan Dragon