#5 - « Où est-Elle partie ? »
Jehan de Ladernade
J'entreprends de partager avec vous quelques uns de mes écrits... N'hésitez pas à me critiquer, positivement ou négativement, ou à me dire que cela ne vous intéresse pas.
Si vous aimeriez que je vous écrive un commentaire de ce poème (Que ce soit pour expliquer les principes de la versification, soit sa forme, ou son fond.), je le ferai avec plaisir... J'aimerais rappeler seulement que ces écrits m’appartiennent évidemment.
Bonne lecture !
...
Où est-Elle partie ? Là, je me languis d'Elle.
Où s’est-Elle enfouie ? Tout au fond de nos cœurs,
Elle attend nos âmes d’y verser sa liqueur.
Sa perception par tous n'est qu'un rare idéel.
Là, une librairie tout au fond informelle
Repose l’ouvrage de nombre de ces chœurs
De mots. L’abside de rayonnages moqueurs
Filtre la lumière de cette Œuvre immortelle.
Là, Français, écrivez donc ! Laisseriez-vous
Sombrer cet Art des Arts ? Il est un rendez-vous
De tout instant, enfin : de tous les temps du monde.
Là, cet Art cet autel, sur lequel des humains
Maudits sacrifient leur Plume, Il fonde et refonde :
A jamais Poésie est notre lendemain.
...
Comments
Bouclier anti-first ! 😃
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o/
Je ne suis pas spécialiste, mais l'usage de la me lasse, on a l'impression d'une facilité pour compléter le nombre de pieds
Idéel fait très artificiel,nécessaire pour la rythme
Je n'aime pas beaucoup les phrases coupées en fin de vers, cela nuit au rythme
l'alexandrin est un art bien difficile
Quelques belles sonorités, mais un peu l'impression de bric à brac de mot choisis principalement pour respecter les contraintes de la versification
Merci. 🙂
Le "là", je l'ai choisi, il n'est pas là pour compléter le nombre de pieds. Si le nombre n'est pas le bon, je change le vers, je retrouve d'autres mots. Je vois plus le "là" comme une réponse à la question : la Poésie est "là", justement, toujours, encore...
J'utilise rarement le mot idéal. Idéel est juste, et, bien que peu usité, je le préfère à son synonyme.
Pour les rejets, c'est avant tout une manière de mettre en avant "mots", "sombrer", et "maudits" (qui rappelle les Poètes Maudits, ce n'est pas choisi par hasard...). Après, cela dépend de comme tu lis le poème... Soit vers par vers, comme on peut le faire pour l'alexandrin classique, soit en continuité, comme tu lirais du Hugo, par exemple (Même si du Hugo, c'est... Ce n'est pas la même chose, voilà, mais bon. x')
Pour les mots, j'avoue que "perception" me gêne beaucoup. Les autres ont leur utilité... Mais si tu dis cela, c'est qu'elle n'est pas assez visible.
"Qu'Elle embaume chacun n'est qu'un rare idéel" ?
Joli. Mais "embaumer" a un rapport avec la mort que je ne souhaite pas ici... 😉
Comme je l'ai dit je ne suis pas du tout spécialiste, c'est juste un avis de profane
Vu ton message, tu t'y connais un minimum ! 😃
Cela fait plaisir, d'ailleurs.
c'est beau mais trop classique à mon gout. 🙂
Je suis mon cher amis, tres heureux de te voir !
🙂
first !
Tu as une drôle de notion de la première place ! 😉
epatrimoine ?
Les poètes sont les élus de Dieu.
DTC
Bonjour, bonjour !
Hmm, je ne comprends pas l'utilisation de "Art" dans les deux derniers tercets. Dans le premier, je ne vois pas pourquoi il ne se mettrait pas au pluriel.
Dans le second, je ne vois pas pourquoi il n'est suivi d'une virgule.
La reprise de "tout au fond" en début de premier quatrain ne me plaît pas trop. Surtout que l'utilisation transitive de "reposer" n'est pas d'une clarté limpide à mon sens. J'aurais préféré "faire reposer l'ouvrage" dans les "librairies informelles" de tout le monde... (mais j'ai peut-être mal compris !)
"L'abside de" sonne étrangement à mon oreille.
Le premier vers du premier tercet n'a malheureusement pas la césure à l'hémistiche ; ainsi que le deuxième du deuxième tercet. Le dernier tercet aurait pu suivre le même ordre des rimes (même si j'aime assez faire rimer "humain" et "lendemain" (oui, je suis optimiste parfois) et les garder en première et dernière positions).
Hmmm, je ne me rappelle plus trop les questions de diérèse/synérèse classiques, et ai particulièrement un doute sur "perception" (je crois me rappeler deux histoires de substantif, et de deux consonnes qui n'amènent pas le même décompte... Si quelqu'un peut m'éclairer, ce serait avec plaisir !)
Mais sinon, n'étant pas connaisseur (à part les quelques règles que je me vante de connaître : oui, je suis aussi vantard !), j'aime assez le premier quatrain et le premier tercet. Les deux autres me laissent une impression plus perplexe. Le "fonde et refonde" peut-être ? Un manque de continuité aussi dans le deuxième quatrain ?
Bref, dans tous les cas, j'apprécie bien de lire un peu de poésie dans un monde de brutes !
Merci pour le partage,
Au plaisir d'en lire davantage ! 🙂
BOmen
Bonjour à toi ! 🙂
J'utilise le mot "Art" pour la seule et simple raison que la Poésie en est un, n'es-tu pas d'accord ? Pour le pluriel, je l'ai oublié, honte à moi. C'est corrigé, merci ! Dans le second, s'il n'est suivi d'une virgule c'est par souci de rythme de lecture, et pour rapprocher ainsi le mot "Art" du mot "autel". Ce n'est pas grammaticalement faux.
Le "tout au fond" a deux sens : d'abord, "tout est au fond", ensuite ce "tout" est justement "tout au fond", soit au plus bas possible, ou, ici, au plus lointain, au plus enfoui, au plus inaccessible. Le mot "fond" rejoint "enfouie", la répétition du même terme, ainsi que "sombrer". Pour la répétition de "tout au fond", c'est pour établir une légère analogie entre le cœur et la librairie : c'est pour rappeler que la librairie présentée ici rapprochée d'un édifice religieux (permettant une critique de l’obscurantisme religieux) n'est pas la seule possible et qu'un autre type de librairie, non forcément utopique, existe.
Le second "tout au fond", suivi de "informelle", vaut également "en fin de compte informelle".
Pour "reposer", je l'utilise ici d'une façon peu usitée, mais qui est correcte. C'est un verbe transitif ou intransitif, au choix du sens mais également au choix du style. Mais il est vrai que ce n'est pas le choix le plus clair. 😉
Pour la répétition du son "de", j'avoue ne m'être pas décidé de s'il est bon ou mauvais...
J'aurais pu la faire à l'hémistiche en plaçant tout simplement le mot "donc" dans la phrase suivante, mais l'absence de césure régulière ici permet de rompre entre les deux parties du poème : la lamentation, description des faits, puis l'appel et l'élévation divine. Pour le deuxième du deuxième tercet, je n'ai pu faire autrement... Bien qu'il est fort possible que dans quelques jours ou semaines je change ce vers à cause de cela même. 😉
[...]
[...]
Pour l'ordre des rimes, j'ai ici suivi la règle du sonnet français (ou moderne), notamment utilisé par les romantiques et très en vogue depuis. J'apprécie beaucoup cette rime également. 😃 J'espère que tu as remarqué le "Maudit", qui est un petit hommage aux "poètes maudits", et qui a son sens ici...
Il n'y a pas lieu de diérèse ou de synérèse ici, tu prononces "perception" normalement, le"ion" vaut ici une seule syllabe soit un seul pied. 🙂
Pour le "manque de continuité", je ne puis rien y redire, mais ne peut-on pas voir le premier quatrain comme une introduction ? Dans le premier quatrain on cherche la Poésie immatérielle, on la trouve ; dans le second la matérielle et la partagée, dans les deux tercets la finalisation de la métaphore divine.
"Fonde et refonde", c'est pour "monde" que je voulais absolument mettre. La Poésie "fonde" notre société, ou du moins participe à l'élaboration de ses fondements ; elle la "refonde" également, cela rejoint "Poésie est notre lendemain" : c'est elle - ne pas oublie qu'elle est ici, par extension, la Littérature - qui remet en cause notre société, car elle est la voix de l'humain (s'opposant à la religion qui est la voix de dieu pour ceux qui y croient). Le "fonde et refonde" est un mouvement de création incessant, également : combien de courants artistiques et littéraires ont été crées, ne sont-ils pas une recréation de l'art ? Soit : ils "refondent"...
Merci à toi surtout... Je peux paraître balayer ce que tu m'as écrit peut-être, mais ce n'est pas du tout le cas, je m'explique seulement. Merci beaucoup pour ton commentaire !
Je pense effectivement en publier d'autres... Je ne sais encore lesquels. C'est en tout cas un plaisir de voir quelqu'un apprécier également la poésie, et si bien s'y connaître.
Merci encore,
Jehan.
Non, non ne t'inquiète pas, je ne prends pas tes réponses comme une critique, comme je n'aurais pas voulu faire paraître mes questions comme une critique, bien au contraire ! On se comprend donc plutôt bien ! 🙂
Je comprends mieux maintenant l'ensemble du poème ! Merci de la réponse ! 🙂
Sinon, pour le reste ! Pour l'Art, j'en comprenais bien le sens, mais étais intrigué par le singulier et par le rapprochement (et le suis toujours pour le second 😉).
Pour le "tout au fond", après une nuit de réflexion, j'aime bien en fait le deuxième "tout au fond" fait tout à fait informel en fait !
"reposer" transitif est trop peu usité pour bien sonner à mon oreille ! Mais après que j'en comprends le sens, ça va mieux. ("après que" + indicatif aussi me choque !)
Pour la césure, je la préfèrerais quand même à l'hémistiche : quelque chose comme (mais ce n'est qu'une proposition personnelle 😁) : "Là, Français, écrivez ! Ici, feriez-vous/[...]". Opposant ainsi "là"/"ici". Ou en reprenant justement le "là" et gardant le reste ?
La perpétuité du mouvement, je n'y crois pas ! Pour autant, je comprends bien l'intérêt, et la voyais déjà. Je crois que c'est plus le "Il" avant qui me coupe dans mon élan, en fin de compte, même si je comprends cette reprise pleine de bon sens, pleine de force : le mettant en avant, et en en faisant presque un pivot, une clé de voûte... Il est très bien ce "Il", mais me coupe dans mon élan. Ce n'était donc pas tant le "fonde et refonde"... quoique l'ensemble m'embête encore, et pourtant je partage tout à fait cette idée de renouvellement ! "toujours, Il abonde" ? bof aussi... bwark, je ne sais pas 😁
Encore merci à toi pour toutes ces riches réponses ! Et merci pour les rimes du sonnet, que j'avais totalement oublié, n'étant parti que du sonnet "originel" ? (enfin, je crois...)
Bonne soirée !
BOmen
Oui, c'est génial. 😁
Veux-tu que je te fasse un commentaire du poème ? Cela me fera bizarre de le faire pour un de mes propres écrits, mais bon. 🙂
Merci. 😁
"Mais, après en avoir compris le sens, cela va mieux." ? 🙂
Je ne pense pas que le rapprochement "ici" et "là" apporterait quelque chose au poème, lui trouves-tu un sens ? Sinon l'utilisation de la diérèse avec "feriez" est intéressante, mais j'ai plus l'habitude de placer une diérèse sur un mot, généralement un nom, qui a de l'importance...
Pourquoi n'y crois-tu pas ?
Tu te perds ! x') De ce paragraphe je garde que mon "Il" est bien où il est, en attendant de peut-être lui trouver, avec "fonde et refonde", un substitut qui ne te couperait pas dans ton élan... 😉
Je choisis la forme du sonnet en fonction de sa visée poétique. Ici, c'est un poème du présent, je ne vais donc pas prendre un sonnet à le forme "originelle", soit antique...
Merci à toi surtout ! Et au plaisir d'échanger avec toi. 😃
Bonne nuit. 😉
Merdique. Juste un avis de profane.
Merci. :')
C'est pas de moi mais je trouvais ça très juste :
"Il y a dans l’homme trois sentiments poétiques par excellence : l’amour de Dieu, l’amour de la femme et l’amour de la patrie : le sentiment religieux, le sentiment humain, le sentiment politique. Partout où la connaissance de Dieu s’obscurcit, partout où le visage de la femme est couvert d’un voile, partout où les nations sont esclaves, la poésie est une flamme qui s’éteint faute d’aliment. Là, au contraire, où Dieu est connu, où la femme est respectée, où le peuple est libre, la poésie a de chastes roses pour la femme, des palmes glorieuses pour les nations, des ailes splendides pour s’élever aux plus hautes régions des cieux."
Juan Donoso Cortès... Je vais dire que je suis en partie d'accord. Pourquoi en partie, parce que je suis athée, enfin, plus agnostique qu'athée, mais athée tout de même... Je remplacerais l'amour de Dieu par l'amour de l'Art (littéraire, pictural, naturel, les sciences, etc.)...
Agnostique ou athée ? Etre les deux tout la fois me paraît assez compliqué 🙂 La création artistique, celle qui touche le cœur, l'esprit, ou disons-le, " l'âme ", n'est-elle pas un chemin vers Dieu ? 😉
Dans ce poème, tu as bien emprunté au vocabulaire religieux, je trouve 🙂 Je relis en direct les commentaires précédents et vois que tu en parles un peu plus haut. Une phrase m'interroge et je n'ai pas compris l'explication que tu en as faite :
"Pour la répétition de "tout au fond", c'est pour établir une légère analogie entre le cœur et la librairie : c'est pour rappeler que la librairie présentée ici rapprochée d'un édifice religieux (permettant une critique de l’obscurantisme religieux) n'est pas la seule possible et qu'un autre type de librairie, non forcément utopique, existe."
Si je saisis bien l'analogie (fond du coeur ? fond de la librairie?), la répétition me parait malvenue, lourdingue... Qu'entends par "critique de l'obscurantisme religieux"?
Concernant la poésie, je n'ai malheureusement pas la grâce d'en connaître suffisamment bien les codes, mais je partage les remarques de Bomen, qui m'ont semblé justes.
Je ne connais que quelques rudiments acquis lors de mon lointain collège et mes tentatives d'écritures avortées de poèmes simplistes et adolescents. Ceci dit, le dernier recueil en date qui m'a plu c'était de la poésie Houellebecquienne.
Bref, bravo pour ce plaidoyer poétique et je t'encourage à continuer, ça promet !
Je pourrais me dire athée, agnostique, sceptique et , sans pour autant avoir tort... 🙂 Parce que je ne crois en aucun dieu ; parce que j'admet tout de même que nous n'avons aucun moyen actuellement de le savoir et que, de toute façon, s'il y en avait un, il m'étonnerait qu'il nous laisse le découvrir ; parce que je peux considérer que, n'ayant aucune preuve de l'existence d'un être divin, nous ne devons pas affirmer la présence d'une divinité ; parce que tout simplement je peux répondre que l'existence d'un dieu n'aurait ou plutôt n'a aucun intérêt, enfin, la question même.
L'Art existait avant la religion... Sauf si l'on considère comme des temples les grottes néolithiques. L'âme quant à elle peut être vue de plurielles manières : l'on peut considérer l'âme ainsi que le physicalisme, thèse que je rejoins, soit de manière rationnelle et scientifique, ou comme les religions, de manière spirituelle. fait dans mon poème partie du vocabulaire religieux mais je joue dessus comme je joue avec ... Je fais ici une religion de la Poésie et par extension de la littérature, mais tu admettras je l'espère que, au-delà de ce poème, je ne les vois pas ainsi et que, si j'ai ici permis une divinisation, c'est parce qu'elle a une utilité.
J'ai placé les deux fois immédiatement ensuite de la césure, pour bien montrer que cette répétition est voulue... C'est peut-être une manière de dire les cœurs ... 😉 Ils ont d'autres fonctions, mais je ne m'épancherai dessus que si tu le souhaites.
L’obscurantisme religieux est souvent vu au Moyen-âge seulement, en effet l'Église catholique est bien moins puissante aujourd'hui qu'elle l'était auparavant. Cependant aujourd'hui ce sont les islamistes extrémistes, notamment djihadistes qui prônent cet obscurantisme qui, de toute manière est la naissance et le maintien de la religion en général.
[...]
[…]
Pourquoi les religions ont-elles été crées ? Pour contrôler le culte des divinités. Pourquoi ? Je donnerai en réponse la puissance des organisations religieuses, leur pouvoir, leur richesse, leur puissance de contrôle et d’influence sociale et politique.
Et, plus loin encore, pourquoi les divinités ont-elles été crées ? Pour répondre aux interrogations qu’a commencé à se poser l’Homme auxquelles il ne pouvait alors répondre. D’où viennent les éclairs, qu’est-ce que le Soleil et les astres en général, comme le monde a-t-il été crée, pourquoi l’Homme pense et non les animaux du moins en apparence, etc.
Chaque nouvelle découverte scientifique majeure a été remise en cause par l’une ou l’autre des religions : le fait que la Terre n’est pas le centre du monde et qu’elle est en rotation autour du Soleil en est un parfait exemple. Les persécutions des scientifiques et de ceux dits sorciers ou sorcières et qui n’étaient généralement que des scientifiques ou des herboristes. Tout au long de l’histoire l’on peut piocher ce type d’exemple. Parce que l’avènement des Sciences amène la chute des religions, étant donné qu’elle n’ont simplement plus lieu d’être… Cela s’observe d’ailleurs aujourd’hui.
Et, si le Christianisme s’épand en Afrique, et l’Islam au Moyen Orient pour ne citer qu’eux, c’est avant tout parce que l’éducation occidentale et scientifique y est rare.
Certains de ses poèmes me paraissent (trop ?) légers, d’autres judicieusement abstraits, mais je l’aime bien. 🙂
Merci beaucoup !
Hey,
Nan t'embête pas avec un commentaire. Un texte doit aussi savoir garder quelques secrets 🙂
Bonne continuation ! 🙂
Au plaisir de te lire à nouveau,
BOmen
Bonjour,
Une conséquence désastreuse des réseaux sociaux : se cacher derrière un vote, un ... J'ai hésité une demi-seconder, après avoir voté ton commentaire, à répondre.
Sauf qu'il s'agit de la moindre des politesses et gentillesses, tout de même.
Il les gardera, dans ce cas... 😉
Merci à toi et à bientôt...
Jehan.
Yep. Mais bon, tu vois, j'hésitais aussi à répondre, et aujourd'hui je réponds 😁
À bientôt 🙂
Et vive les pas-réseaux sociaux !
BOmen