Espagne, Chine, Indonesie : le point

Day 768, 16:03 Published in France France by Diplomatie Francaise


Paris, le 28 décembre 2009


Espagne : des négociations, des échecs, un mauvais timing ?

Comme vous le savez surement, la France a été « conviée » à négocier avec les espagnols par deux fois : une première fois le week-end du 19 décembre, une seconde fois en début de semaine dernière avec médiateurs à chaque fois.

La délégation française a du faire face, la première fois, à une position très ferme des espagnols qui voulaient garder l’Aquitaine un certain temps ainsi qu’un dédommagement financier conséquent pour récupérer les autres régions. De notre côté, le Président et le Vice-Président ont fait part de l’intention de récupérer nos régions militairement si les espagnols ne revoyaient pas leurs positions. La réunion a été suspendue jusqu’en fin de semaine ( le Président espagnol ayant de très nombreux problèmes de disponibilités lorsqu’il s’agit de négocier ) : une rencontre informelle entre le Vice-président espagnol et moi-même était alors prévue en fin de semaine afin de préparer au mieux la suite des négociations, mais cette fois-ci c’est un problème de disponibilité de mon côté qui m’en a empêché. Bref, le rendez-vous a été manqué. Notez, ceci dit, que même si de notre côté nous n’avons pas été chercher les espagnols pour continuer les négociations, les espagnols, ou la médiatrice chinoise, n’ont pas non plus fait la démarche de venir nous chercher.

La seconde tentative s’est ouverte en plein milieu de la guerre au Liaoning, par des insultes et des leçons de morales de la part de la Présidente chinoise, à l’encontre d’Azaret et de moi-même : traitres, menteurs, manipulateurs, etc … pour les seules raisons que le précédent rendez-vous n’ait pas eu lieu correctement et que nous avions alors lancé l’offensive contre le Rhône Alpes entre temps. Les italiens ont voulu organisé un second meeting, motivé par une demande venue de l’Espagne et d’EDEN : ces derniers voulaient une retraite française en Rhône Alpes pour la raison suivante : la France empêchait l’Espagne de se battre au Liaoning, et donc de libérer une région chinoise, nos alliés. Je vous passe la menace d’EDEN de s’impliquer contre la France dans la guerre et les leçons de morales sur le fait qu’on n’aidait pas notre allié la Chine et qu’on ne pensait qu’à nous. Il n’était pas question de nous retirer comme ça de Rhône Alpes : nous avons alors obtenu que cette retraite provienne de l’Espagne dans le cadre d’un accord global sur l’ensemble de nos régions à négocier et à signer dans la nuit : l’Espagne a dit d’accord. Nous avons donc commencé a négocier sur le montant, sur l’Aquitaine, etc … au bout d’un certain temps ( près d’une heure entre notre dernière offre sur le fond et la réponse espagnole ) l’Espagne à dit d’accord sur un total de 650 golds pour l’ensemble de nos régions, plus le coût des RW à notre charge. Puis il est venu le temps de parler de la forme : du contrat donc. C’est la que les problèmes sont apparus : tout d’abord, l’Espagne a voulu que la paix soit signée au début du processus ( parce qu’ils ne pouvaient pas être sur que le Congrès Français allait signer la paix à la fin ). Nous avons tout d’abord refusé, avant de leur proposer un compromis : ils faisaient retraite immédiatement et nous acceptions de signer la paix en début de processus. Qu’ont répondu les espagnols après de longues minutes d’attentes ? La France devait se retirer immédiatement de Rhône Alpes, signer un cessé le feu puis, ensuite ( peut-être ? ), on écrirait les contrats pour les autres régions.

Voila donc que l’Espagne exigeait un cessé le feu immédiat en plein milieu de la guerre au Liaoning sans réel sécurité quand à la suite du processus de paix. Nous avons donc négocié toute la soirée un accord global, mais au final la position initiale et finale des espagnols était la même, une promesse en plus. Vous imaginez bien que pour nous cela était inacceptable. Les officiels espagnols ont alors souhaité remettre au lendemain soir la suite des négociations : nous avons accepté, tout en précisant que sans accord signé, la France ( et de facto l’Espagne ) continuerait à agir normalement et qu’elle ne changerait rien à ses habitudes. Les représentants espagnols ont pris note de ceci et ont répondu qu’ils feraient de même puisqu’ils nous reverraient sur le champ de bataille. Vous connaissez la suite : la France a continué son plan militaire ( qui a vu la victoire de l’Entente au Poitou ) et les Espagnols nous ont insulté et dit que les négociations étaient terminées.

Le gouvernement français n’est pas fondamentalement opposé à une négociation avec les espagnols, encore faut-il que les espagnols acceptent des conditions raisonnables et le fasse dans un esprit fair-play, d’autant plus qu’il n’y pas de grande fierté à tirer d’avoir battu une France 4 fois plus petite que l’Espagne. De plus, nous devons sentir que la population est majoritairement pro-paix avec l’Espagne pour que nous puissions négocier définitivement une paix avec notre voisin ibérique. A vous de nous le faire savoir par tous les moyens que vous jugerez nécessaire.



Le défilement de la Présidente chinoise

Comme indiqué plus haut, la Présidente chinoise a tenu des propos inacceptables à l’encontre d’officiels français. Au delà des insultes, il y a eu des insinuations et des diffamations. Selon elle, la France manipule la Chine. Bien évidemment, toutes ses accusations sont fausses et nous sommes persuadés qu’une grande partie du peuple chinois, auquel nous réitérons nos meilleures pensées, ne pense pas la même chose.

Ces propos et ce comportement de la Présidente chinoise sont à remettre dans un contexte très simple : EDEN, via les USA, propose à la Chine de lui rendre ses régions actuellement administrées par quelques pays hostiles à EDEN, en échange de quoi la Chine doit cesser tout soutien militaire à la France contre l’Espagne, cette dernière étant ainsi libérée d’une guerre coûteuse en golds et en dégâts. Il faut savoir que, même si la Chine continuait à nous aider contre l’Espagne, EDEN n’aurait absolument pas garder les régions chinoises pour la simple et bonne raison que faire cela, c’est faire exactement ce qu’ils condamnent officiellement ( et dont ses membres ne se gênent pas de faire ).

Depuis le début de la semaine dernière, les représentants chinois ont alors complètement changé de discours : auparavant entièrement impliqué dans le MPP avec la France, elle commence à remettre en cause le MPP car la France refuse de négocier avec l’Espagne. Puis, quand la France négocie face à des espagnols inflexibles sur des centaines et des centaines de golds et une Aquitaine espagnole, la Présidente chinoise nous insulte et nous fait la leçon, laissant entendre que la France ne s’abaisse pas assez, que la France fait exprès de dire NON juste pour mieux manipuler la Chine. Bref, vous l’aurez compris : la Présidente chinoise a dit oui à EDEN et cherche une excuse pour casser le MPP avec la France, nous accusant de soutenir les impérialistes de Phoenix alors que dans le même temps elle nous demande de laisser tranquille un pays qui détient la moitié de nos régions.

En conclusion, nous espérons, et pensons, que la population chinoise dans sa grande majorité ne pense pas la même chose et nous regrettons que la Présidente chinoise se soit emportée.



L’Indonésie fait les premiers pas d’un rapprochement diplomatique

Vous l’avez constaté : l’Indonésie souhaite que nos deux pays se rapprochent diplomatiquement, dans un premier temps. La France, n’étant pas hostile à entretenir de très bonnes relations bilatérales avec des pays membre de l’une ou l’autre des 2 alliances dominante dans le monde, est bien entendu ouverte à un tel rapprochement. La passé est le passé, pensons à l’avenir.


sebastian66, MoFA