Voyages de guerre

Day 1,642, 04:02 Published in France France by Epnoz
En ce moment, je fais de nombreux voyages de guerre, et c’est à travers ces voyages justement que je m’aperçois de l’horreur de la guerre sur tous les continents de la Terre.

Après de multiples batailles pour garder nos territoires français face à l’envahisseur hongrois, on envoyait les soldats dans d’autres pays alliés, laissant nos régions françaises aux mains de la Hongrie. Ces derniers temps, donc, on devait faire un effort pour nos alliés, et défendre leur propre territoire en difficulté face au prédateur, ou alors les aider dans leurs offensives et leur conquête de territoires. Comme quoi, il n’y pas qu’en France que la guerre se passe, c’est tout le Monde entier qui se déchire entre pays amis et pays ennemis.


J’étais resté en Bourgogne quelques temps après notre première victoire, pour surveiller la zone et la défendre en cas de nouvelle attaque. Une fois cette mission achevée, le gouvernement via l’Info Défense a donné la priorité à l’aide des canadiens face aux anglais.

Nous avons donc pris les hélicos avec les commandants et les camarades, et nous partions pour Londres. Nous avions promis aux Canadiens de les assister dans les batailles face aux Anglais, il fallait tenir cette promesse. Au bout de quelques heures, nous étions arrivés près de la ville de Londres, où siège la terreur ces derniers moments du fait des nombreuses révoltes et des batailles. Les Canadiens étaient déjà sur place, et tiraient sur les ennemis avec une efficacité incroyable. Nous marchions vers la sortie de la ville de Londres, où on nous avait alertés d’une arrivée imminente de l’infanterie anglaise dans ce secteur. Je sentais nos commandants assez nerveux. On avait donc déployé trois ou quatre régiments.
Arrivé là-bas, l’infanterie adverse nous tirait déjà dessus, nous devions vite nous protéger face à ces tirs. Je m’étais replié derrière une cabine téléphonique, les anglais face à moi, à quelques mètres. Les autres soldats de mon régiment avaient fait pareil, en se cachant derrière un tas de sac de ciment. Les anglo-saxons avaient toujours leur arme à la main, tous prêts à tirer si jamais on se dévoilait rien qu’un instant.
Quatre hommes de mon régiment eurent le courage de se retirer de leur cachette, et tirer vers le groupe de militaires anglais, puis un autre camarade de régiment lança une grenade qui explosa pile poil au centre du groupe adverse, et qui tua cinq ou six hommes.
Les tirs continuaient de s’intensifier entre nous et les anglais, alors qu’un régiment canadien arriva sur les lieux et tirèrent tous en même temps sur les ennemis, mourant tous sur le coup. Quelques heures après un combat acharné, la victoire était donné aux canadiens et à leurs alliés, nous marchions dans les rues de Londres, le visage triomphant.

Après cette nouvelle victoire, les soldats français étaient plus joyeux et plus motivé que jamais.
Cette fois-ci, on nous avait donné l’ordre d’aller suppléer la Colombie face au Mexique. Nos commandants ont opté pour un débarquement au Sud-Est du Mexique, du côté Océan Atlantique/Golfe du Mexique, alors que les colombiens, eux, attaquaient les Mexicains par l’autre côté, ce qui fera diviser leur front en deux, et les diminuera sûrement.
On avait embarqué dans des navires, et il nous fallut partir directement après la victoire de Londres pour être le plus tôt possible sur place au Mexique. Après quelques jours de trajet en bateau, les commandants nous ont fait un récapitulatif des tâches à accomplir.

Arrivé sur la côte mexicaine, on entendit nos commandants crier : « GO ! ». Une fois les navires arrivé au bord de la plage, tous les soldats français sortirent de leur navire et coururent sur la plage. Les soldats mexicains nous fusillaient comme des cibles lors d’une séance de tirs, mais on résistait tant bien que mal. On perdit quelques soldats, et on commençait à s’affaiblir face aux adversaires.
Mais on ne lâcha rien, et notre rage de vaincre ressortit. On tirait dans tous les sens, achevant tous les mexicains en face de nous, qui n’était plus qu’une poignée d’hommes à nous résister encore. Leurs derniers soldats décidèrent de se replier, nous laissant une nouvelle fois victorieux sur la terre mexicaine.
Malheureusement, on voyait l’étendue des dégâts, le rouge recouvrait le teint doré du sable. Deux émotions passèrent à travers nos visages après cette bataille sanglante, une part de joie avec la victoire, mais aussi la tristesse et le désespoir en voyant tous nos camarades morts sur la plage.

Le gouvernement avait ordonné notre rapatriement en France, mais cela ne dura qu’un petit moment, puisque quelques jours après, il fallait qu’on intervienne déjà en Grèce, sur les Îles Ionian, territoire qui a été annexé auparavant par la Macédoine, qui devient de plus en plus menaçant.

Il fallait aider les grecs à reprendre leurs territoires perdus. Après une bataille tenace, les Îles Ionian revenaient à la Grèce, laissant tout le malheur sur les Macédoniens.
Cette victoire fut d’ailleurs le début des autres triomphes de l’Empire Grec, récupérant un à un leurs véritables territoires d’autrefois, qui fit reconstruire peu à peu le pays.
Les victoires successives nous remontaient beaucoup le moral, et notre chef nous annonça qu’il fallait partir pour aider nos amis portugais face aux terribles espagnols.

Notre mission continue…

Matt, le "Petit Fantassin".