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Belfort, 862ème jour du Nouveau Monde,

L’Espagne coloniale en perdition
Depuis 3 jours maintenant, les actions conjointes françaises, allemandes, et alliées, mettent à mal l’empire espagnol européen. Jour après jour, les régions sous domination tombent aux mains des révoltés, soutenus en masse par les grandes puissances de l’alliance Phoenix ou bien de l’Entente. Ce jour n’échappe pas à la règle avec une situation explosive pour les Espagnols : 6 nouvelles révoltes en France, Allemagne et République Tchèque, et une attaque en règle de l’Italie en Provence, pièce maitresse de la défense de Rhône Alpes pour les Polonais.



L’Alsace : un retour qui rappelle des souvenirs !
Région française par excellence, souvent disputée, souvent conquise, souvent perdue, mais au final, à nouveau libérée par les Français et l’ensemble de leurs alliés !
Hier, elle devenait la 9ème région française à être libérée, la 7ème sous le mandat de notre président actuel, Azaret, qui en outre, est revenu sur le devant de la scène après une période personnelle difficile.
Par ailleurs, sa capture mettait fin à un éventuel projet d’Eden de faire passer la Croatie et ses forces armées (doublées de ses MPP) à travers la France pour rejoindre les USA puis l’Asie, où se situent toujours les colonies serbes et hongroises.
Aujourd’hui, la lutte continue, soutenue par nos alliés les plus fidèles dans toute la Normandie, en Basse Normandie avec le Turc BattalGazi, et en Haute Normandie avec notre compatriote, Ernesto-Che-Guevara, mais également en Provence Alpes Azur où une résistance lancée à nouveau par Guevara et une attaque italienne tentent de renverser l’administration locale espagnole.
Si la capture de la Normandie (Basse Normandie surtout) nous rapporterait un peu de fer, en recouvrant des mines ferreuses, la capture de la Provence remettrait la pression sur la Pologne dans son bastion de Rhône Alpes, déjà menacé par la reconquête, difficile mais victorieuse, du Piedmont par les forces italiennes. Si les conditions du plan Rhône Alpes (cf. nos éditions précédentes) tend à se reproduire, la situation en Europe centrale entre Croates, Slovènes, Hongrois, Autrichiens et Allemands est beaucoup trop instable pour que soit retenté ce plan audacieux.
En revanche, ce qui est certain, c’est que les pactes de défense signés par la France, nous mettent quelque peu à l’abri d’offensives de représailles de la part des Espagnols et des Polonais, qui ne voudraient pas être confrontés aux féroces hongrois et à une contre-attaque d’une coalition menée par la France, si proche des leurs bastions respectifs.


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Plus à l’Est, le même sentiment de joie à l’annonce de la libération de provinces a gagné l’Allemagne. Dans un ultime effort, doublé par la participation active des forces armées de tous ses alliés officiels et naturels, l’Allemagne a pu remettre la main sur la Lower Saxony and Bremen et le Baden-Wurttemberg, tandis que le mouvement continue avec les révoltes lancées en Saxony et en Thuringia.
En outre, l’Allemagne a aussi profité de l’échec grossier des forces croates en Bavière pour prendre l’initiative et attaquer les provinces dominées par la Croatie tout le long de sa frontière Sud avec l’Autriche : Tyrol et Vorarlberg, conquis ou en passe de l’être.
Enfin, la dernière révolte à mettre sur le compte des Alliés, se situent quant à elle, dans le Northern Bohemia, dernière province tchèque sous domination étrangère, où le Turc BattalGazi, encore lui, a lancé un mouvement de libération.

Malgré tout, l’ensemble de ces mouvements de révoltes peuvent être mis sur le compte de la tentative italienne de conquête ou de libération de la Provence, auquel cas, ces révoltes ne seraient que des leurres pour fixer les forces espagnoles loin de cette région vitale.
Cependant, il se pourrait bien que dès demain, nous soyons encore plus nombreux à rejoindre la mère patrie, et que le compteur des régions françaises libérées continue à progresser.

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Europe centrale : l’Allemagne progresse, la Croatie recule
Son avancée rapide et impitoyable avait fait peur, la Croatie est désormais sur la défensive en Europe Centrale. Plusieurs raisons viennent expliquer ce retournement de situation aussi rapide qu’inattendu.
Tout d’abord, il faut savoir que les offensives lancées par la Croatie en Autriche ou en Slovénie avaient été permise par l’activation antérieure de nombreux MPP par la Croatie, consécutive aux vains assauts slovènes et hongrois contre les régions croates. Or, la forte présence hongroise en Autriche facilitait fortement les forces croates, qui en quelques jours, mirent en déroute les Hongrois et récupérèrent la quasi-totalité des régions autrichiennes occupées (Burgenland, Lower Austria…).
En parallèle, la Croatie maintenait la pression sur la Slovénie dans ses territoires en vue à la fois de fixer les forces slovènes dans leur pays et pourquoi pas de prendre l’avantage sur elles.
Mais malgré la perte par la Slovénie, de ses territoires centraux, ceux de l’Ouest résistèrent admirablement, soutenus en masse par tous les voisins alliés de la Slovénie (Hongrie, Russie…).
Le tournant de la bataille se produisit en Bavière : alors que la totalité de l’Autriche passait du contrôle hongrois à celui croate, et que le dernier bastion autrichien, le Vorarlberg se préparait à la reddition, les Croates commirent l’erreur d’attaquer la région allemande de Bavière, sûrs d’être soutenus en masse pas les forces polonaises ou d’Eden. Mais c’était sans compter sur le gouvernement allemand, qui n’hésita pas à activer ses MPP, mettant face à face, les Croates et une coalition très puissante menée par l’Allemagne (Hongrie, Russie, Serbie, Brésil). La combinaison des forces coalisées devenait un danger mortel pour les Croates qui s’attendaient à un meilleur soutien et à une dispersion des forces Alliés sur d’autres fronts.
La manœuvre croate résida alors en un retrait stratégique des régions autrichiennes de Salzburg et Upper Austria, par l’intermédiaire de révoltes d’initiative croate, mais destinées à créer une zone tampon entre l’Allemagne et la Croatie, tandis que les régions de l’Ouest autrichien étaient laissées aux Allemands. Cette barrière autrichienne aurait ainsi permis à la Croatie un affrontement directe contre l’Allemagne et ses alliés.
Mais dans le même temps, l’échec en Slovénie des autres divisions croates, donnait aux Slovènes l’initiative en matière militaire. S’en est alors suivi le lancement simultané de plusieurs offensives en direction de l’Autiche et de la Slovénie occupée en vue de réduire la présence Croate dans la région : Upper Carnolia, Carinthia et Styria and Carinthia. Enfin, les régions de Styria et du Burgenland redevenaient autrichiennes pour éviter la dispersion des forces croates, agissant désormais seules (sans soutien officiel ou de MPP).

L’Europe centrale est donc entrée dans une nouvelle phase, incontestablement favorable à Phoenix, avec la participation active de l’Allemagne et de ses MPP activés, et le repli des forces croates en direction de leurs bases arrières, libérant l’Autriche et une partie de la Slovénie de l’emprise d’Eden.

Monde
Pour en finir avec l’actualité du monde, sachez qu’en Asie du Sud-est, l’Indonésie continue de faire face à des mouvements de résistance dans la province de Sarawak, qu’elle occupe sur la Malaisie. Les recompositions territoriales dans cette zone sont désormais moins nombreuses mais le danger que représente Eden, par l’intermédiaire des USA, reste encore très prégnant.

Petites annonces
La Gazette d’Outre-mer développe une nouvelle rubrique dans son édition. Cette rubrique « petites annonces » diffusera désormais des offres d’emploi d’entreprises françaises, établies en France libérée ayant pour but de créer une dynamique économique dans notre pays et dans nos régions.
Aujourd’hui, nous mettons d’accent sur l’entreprise Carbone Lorraine, filiale de spectre corporation qui recrute et tente de promouvoir l’exploitation de fer en France, malgré les maigres ressources dont nous disposons. N’hésitez donc pas à entrer en contact avec cette entreprise qui fait bouger la région Lorraine !


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