[LPF] La Roumanie, l'empire de l'Est

Day 3,474, 04:38 Published in France France by Epnoz
Destination la Roumanie. Ce pays s'est rapidement affirmé comme une puissance européenne et mondiale, qui a toutefois connu des hauts et des bas, avec comme apogée leur empire asiatique. Il faut dire que la Roumanie se trouve dans une zone sensible, les Balkans, entourée de pays puissants qui ont été tantôt des ennemis, tantôt des alliés désormais. Conséquence d'un revirement diplomatique opéré dès 2013, qui a obligé les Roumains à aller vers son ennemi et rival de toujours, la Hongrie. Tout en mettant de côté ses anciens alliés historiques, comme la Grèce ou la Croatie. Le tout dans une course au leadership régional, au cœur d'un jeu de puissances et d'alliances. Focus.

(Conseil : Si vous n'aimez pas les grands romans sur l'histoire, allez directement au point 2)

1. Son histoire (2009-2016) : une puissance qui a dû s'affirmer
En 2009, la Roumanie commence à s'attirer des ennuis. Le gouvernement annule son MPP avec la Hongrie, ce qui détériorera leur cohabitation. Le début d'une relation difficile entre les deux pays. La World War I débute peu de temps après et bouleverse l'eMonde entier. La Roumanie se retrouvera au premier plan des tensions suscitées dans cette guerre, après avoir déclaré un NE à la Hongrie. Celui-ci pouvait profiter de ses soutiens du côté de PEACE-GC, alliance créée quelques jours avant le conflit. Quant à la Roumanie, elle s'appuie sur ATLANTIS, alliance antagoniste de PEACE. Les Roumains marchent sur la Slovaquie, avant d'envahir quelques régions de l'Est hongrois. Mais après un changement de président dans les deux camps, les négociations de paix débutent et aboutissent. Mais le côté militaire est devenu le nerf de la guerre chez les Roumains : quelques mois après, ils déclarent ensuite un NE à l'encontre de la Russie, s'appuyant sur ses territoires précédemment acquis en Moldavie et en Ukraine. Avec l'aide d'un ingénieux TO roumain dans le gouvernement russe, et une force de frappe conséquente, la Roumanie parvient à conquérir entièrement son voisin russe. Ce sera la base de la solidité économique et militaire du pays, et les prémices de l'invasion roumaine en Asie.

C'est à ce moment-là que la Roumanie va laisser une empreinte un peu plus indélébile dans l'histoire d'eRepublik. Le pays des Carpates lance un NE sur l'Iran. Un switch des régions entre le pays du Moyen-Orient, l'Indonésie et le Pakistan va toutefois compliquer leur avancée, et va obliger la Roumanie à NE également les Indonésiens, puissants eux aussi. L'Indonésie fait alors une percée dans certains territoires conquis par l'armée roumaine en Russie. Mais ce n'est pas tout. La Hongrie en profite pour lancer sa propre offensive, sur le territoire initial de la Roumanie cette fois-ci. Ils leur reprennent alors deux régions. Là où on aurait pu penser la Roumanie submergée, celle-ci nous fait mentir. Avec l'aide de la Norvège, qui contourne l'Oural, les Roumains reprennent l'initiative et le contrôle des terres sibériennes. Ils parviennent jusqu'en Inde, à Karnataka, une région riche en fer. Ils affaiblissent à l'occasion les positions indonésiennes dans la région, et l'alliance PEACE, car c'était la seule région possédant du fer qu'elle contrôlait. L'armée roumaine va ensuite tourner son regard vers la Chine. Avec l'appui du gouvernement fantoche du Pakistan (leur CP à l'époque était roumain), la Roumanie va dominer les régions chinoises et atteindre la côte Sud-Ouest de l'Inde. Le bulldozer roumain possède alors un empire très vaste, avec au total 40 régions. L'un des plus grands, si ce n'est le plus grand empire jamais vu sur eRepublik. La population roumaine va ainsi pouvoir profiter de quelques ressources et de quelques bonus non-négligeables, histoire de consolider encore plus la grande puissance économique embryonnaire de la Roumanie.


Le grand empire asiatique de la Roumanie. On me dit à l'oreillette que Gengis Khan a ressuscité.

Mais la suite va se révéler être coriace et difficile pour la Roumanie. Lorsqu'ils atteignent le Tamil Nadu, frontalier avec le Karnataka, l'Indonésie lance une RW dans la région minière. Cela aboutit à une victoire indienne. Le gouvernement roumain va être conforté dans son choix de faire un accord avec l'Inde. Cependant, la Hongrie est plus rapide et lance une attaque, qui va ensuite profiter à l'Indonésie. La Roumanie décide de lancer une RW en Ukraine pour TO leur gouvernement par la suite et contraindre la Hongrie. En parallèle, ils aident la Pologne (alliée de la Roumanie) dans sa conquête de la région Northern Hungary pour bloquer les Hongrois, ce qui ne les empêchera pas de reconquérir la région. La Norvège connaît de plus un TO hongrois parmi son gouvernement, ne donnant plus l'avantage aux Roumains. Ceux-ci vont devoir faire face à un gang bang de l'Indonésie, de la Chine, de la Russie et de l'Iran... quatre pays anciennement conquis par la Roumanie. Le retour de boomerang est terrible et redoutable pour les Roumains. En Mai 2009, les batailles de Podolia et du Western Siberia, régions importantes, marquent un tournant décisif dans cette guerre sans fin. Toutes les armées d'ATLANTIS et de PEACE-GC sont mobilisées. La Roumanie va connaître deux défaites cinglantes sur ces deux batailles, et va entraîner de nouvelles avancées dans le camp de ses ennemis. C'est la fin du Premier Empire ro(u)main.

Les années qui suivent vont marquer une période de doute et de repli côté roumain, mais aussi d'affirmation. A la fin de la longue guerre, la Roumanie vit sous gouvernement pro-indonésien, après un PTO. En Septembre 2009, la Roumanie fait partie des pays fondateurs de l'alliance EDEN, aux côtés notamment d'alliés historiques, tels que la Pologne, la Norvège ou la Croatie. Pas besoin de dire alors que cette alliance était radicalement tournée anti-PEACE, qui, après sa dissolution, va faire un nouveau-né : l'alliance Phoenix. Mais le temps passe, et les Polonais, tels des vilains chenapans, tournent le dos à la Roumanie, pourtant alliés proches, et se rapprochent de ONE. Ils signent en effet un MPP avec la Hongrie, qui n'est nul autre que l'ennemi héréditaire des Roumains... Cela va être un des déclencheurs de la 5e Guerre eMondiale. Après cela, la Roumanie va en plus devoir affronter l'invasion d'ONE menée par la Hongrie et la Pologne en 2011 - deux grandes puissances - face à laquelle l'armée roumaine ne peut rien. Un simple retour de bâton après l'invasion d'EDEN en Serbie (ONE). Les régions de la Roumanie vont alors être contrôlées par une moitié hongroise, et une autre moitié polonaise. Mais les Roumains retrouveront progressivement leurs régions, par le biais de l'Opération de la Revanche de Dracula, où les soldats ont sorti leurs crocs. Cette guerre va laisser des traces dans les deux camps. ONE et CTRL en sortiront détruites, et les alliances TERRA et EDEN y trépasseront.


L'invasion Hongrie-Pologne en Roumanie

Après un revirement important pro-TWO en Roumanie dès Mai 2013 (mais sans en être membre), les choses changent dès Janvier 2014. L'alliance TWO arrête son aventure. En parallèle, la Roumanie fonde Asteria, avec d'une part des alliés de longue date (Argentine, Grèce) mais aussi d'anciens ennemis et membres de TWO, voire ennemis historiques (Serbie, Slovénie, Hongrie). Un an plus tard, la Roumanie veut développer un territoire outre-mer. Ainsi, conjointement avec la Grèce, elle AS la Nouvelle-Zélande. Le but était d'envahir dans la foulée le Chili (ancien membre de CoT), pour notamment appuyer l'Argentine dans sa guerre. Si l'invasion en terre néo-zélandaise est un succès, l'opération au Chili sera un vrai fail. Les deux pays seront vite exclus de l'Amérique du Sud. Quant à l'Argentine, elle ira même jusqu'à se faire entièrement dévorer par les Chiliens. En Juillet 2016, l'armée roumaine participe une nouvelle fois aux côtés des Serbes et du Pérou (Asteria) à une opération militaire menant à une guerre contre Adriatica (Chili, Croatie et Géorgie). Le Chili envahit le Pérou, et la Roumanie défendra avec succès sa colonie au Paraguay face aux Chiliens. Cette bataille va entraîner une vive réaction de la Roumanie et de la Serbie, en attaquant la Croatie dans le Caucase. Tandis que la Grèce et la Turquie seront englobés par la Bulgarie et FYROM, les Roumains envahiront la Géorgie ensuite, gardant toujours ce territoire sous son contrôle d'ailleurs. Cette guerre mène à une cruelle défaite pour Syndicate, qui signera (presque) son arrêt de mort par la suite.


Après les Ch'tis à Las Vegas, les Roumains et les Grecs chez les Maoris

En parallèle, les Guerres des Balkans consécutives ont parfois été déclencheuses de grands conflits mondiaux, notamment la 4e, où la Roumanie a souvent été impliquée face aux Serbes, Slovènes, Turcs et Hongrois, aidant des alliés comme la Croatie ou la Grèce. Deux guerres contre la Bulgarie auront notamment lieu, la première début 2010 et la seconde en 2012, sans prévaloir une nette domination d'un pays sur l'autre. La Roumanie a aussi joué une part active dans les guerres opposant la Turquie à la Grèce, allant jusqu'à contrôler certaines régions en Turquie en 2011 (Aegean War). La West Balkans War d'Octobre 2015 va également bouleverser l'équilibre européen pendant un temps. Un bloc anti-Asteria (futur bloc Syndicate-Adriatica), mené par la Croatie, l'Albanie, la Turquie ou Chypre, lance une attaque contre la Serbie. Changement de cap pour la Roumanie, puisque celle-ci est cette fois du côté des Serbes, des Slovènes et des Hongrois, représentant le bloc pro-Asteria. Le résultat est en demi-teinte : la Serbie perd toutes ses régions de base (première fois depuis 2012), mais la Hongrie et la Slovénie s'emparent des terres croates initiales, et une partie de ses colonies. La Roumanie va toutefois aider les Serbes à reconquérir son territoire et la Croatie, en lançant des offensives victorieuses dans l'actuelle Bosnie-Herzégovine et l'Est de la Serbie, puis en reprenant du terrain à l'Est de la Croatie.



2. Situation actuelle : un pays aux grandes ressources
La Roumanie est devenu il y a peu le deuxième pays en termes de puissance globale, derrière l'imperium de la Serbie. Au niveau démographique, c'est le 11e pays le plus peuplé au Monde avec 2130 citoyens, faisant partie du cercle très privé des pays qui compte plus de 2000 personnes. Ajouté à la puissance militaire, le pays possède un fort potentiel.

Au niveau militaire, la Roumanie est bien connu pour sa force de frappe militaire conséquente. Elle profite donc de sa population nombreuse, mais pas seulement. Elle compte notamment sur ses trois plus grandes milices : la Fortele Aeriene Romane (renommé dans l'eMonde - top 50 international), Brothers in Arms et BraveHearts Romania. A elles trois, elles réalisent 46% des dommages du pays, soit presque la moitié. C'est aussi une armée qui est plus influente en D3 et en D4.

Enfin, au niveau économique, la Roumanie a une grande richesse. Elle compte 27 régions (soit plus que la Pologne et la Grèce par exemple), leur assurant 100% de bonus pour les armes, 100% pour les maisons et tout simplement 100% pour la nourriture. Avec certaines ressources rares comme le saltpeter, le limestone, le cobalt ou le fameux rubber et le clay (grâce à ses positions en Géorgie, notamment dans la région Lower Kartli). La Roumanie possède un des empires les plus vastes : ils ont des territoires en Ukraine, en Biélorussie, en Géorgie, faisant de la Roumanie une nation affirmée en Europe de l'Est et dans les Balkans. Mais ils sont également présent outre-Atlantique, à l'Est du Canada grâce à quatre régions louées, mais qui ne leur apporte que peu de bonus.

Toutes ces ressources assurent toutefois une économie très variée et des bonus importants pour ceux qui voudraient investir et implanter leurs usines et leur entreprise, notamment dans les maisons. C'est un pays qui est du coup très exportateur, il y a très peu de chances pour ceux qui veulent importer... hors RM, la taxe est à 99% !



3. Une diplomatie à double tranchant
La Roumanie a souvent été au coeur de la diplomatie mondiale. La preuve, elle a souvent été à l'initiative des alliances : ATLANTIS, EDEN, Asteria... Autant d'alliances où la Roumanie a joué et joue un rôle important. Mais la nation roumaine ne s'est pas faite que des amis. Pendant des années, elle s'est même trouvée de l'autre côté du bloc qui est le sien aujourd'hui. Elle a souvent trouvé sa place dans des alliances anti-PEACE ou anti-ONE, des alliances qui, justement, regroupaient ses anciens ennemis tels que la Serbie, la Hongrie ou la Slovénie. On peut ici insister sur la Hongrie, qui a souvent été vu comme l'ennemi héréditaire et sans fin de la Roumanie, deux pays qui ont été souvent en conflit. Autant dire que la Roumanie était plutôt isolé dans la zone des Balkans, puisqu'elle avait aussi crée une vive hostilité avec la Bulgarie et la Turquie à cause de ses offensives. Les Roumains pouvaient toutefois compter, du temps d'ATLANTIS, sur la Pologne, la Croatie et la Grèce, avec qui ils partageaient des liens assez forts. Après la mort d'ATLANTIS en 2009, la Roumanie ne faiblit pas face au combat. Le pays des Carpates fonde en Septembre 2009, toujours aux côtés de la Pologne, de la Croatie, de la Grèce, l'Espagne et de la Suède, l'alliance EDEN. Celle-ci va se positionner pro-TERRA et anti-ONE.

Mais en 2011, les doutes sur la diplomatie à adopter pour la Roumanie vont émerger. La Pologne quitte EDEN à ce moment-là. Après le tour de girouette des Polonais, qui se sont alors tournés justement vers ses ennemis traditionnels, les Roumains se retrouvaient à la tête d'une alliance moins solide et sa diplomatie (et son territoire) était en danger face aux convoitises de ses puissants voisins. Surtout, l'Espagne et la Suède, autres alliés de la Roumanie, quittent le navire pour eux aussi, à leur tour, rejoindre ONE. Les Roumains vont cependant rester jusqu'au bout de l'aventure au sein d'EDEN, la quittant peu de temps avant sa mort annoncée, début Mai 2013. C'était alors l'occasion d'une grande réflexion et d'un grand chantier, d'un grand immeuble à reconstruire.

Ainsi, la Roumanie opère à son tour un revirement diplomatique et suit la direction prise par son allié grec, aussi ancien membre d'EDEN. Entre Mai et Octobre, le gouvernement roumain se rapproche des pro-TWO, quitte à s'allier avec d'anciens ennemis, et d'anciens envahisseurs. En Novembre 2013, la Roumanie entre au QG de l'alliance. Schmidt, ancien citoyen roumain naturalisé britannique, devient adjoint du commandant suprême, puis secrétaire général de TWO en Décembre 2013. Mais le gouvernement reste en retrait, préférant ne pas devenir membre de l'alliance. On sait bien toutefois que la Roumanie a souvent aidé ses nouveaux alliés sur plusieurs batailles et a signé quelques MPPs. Un groupe de puissances européennes et mondiales semble alors se détacher, dans lequel la Roumanie commence à s'intégrer. La voici dans "la cour des grands" : Pologne, Serbie, Slovénie, Hongrie, Grèce... La Roumanie gardera cette position jusqu'à aujourd'hui.

Quand CoT est dissoute en 2013, certains pays choisissent le bloc TWO, d'autres un même bloc d'anti-TWO. TWO survivra jusqu'en Janvier 2014. Un mois seulement après, c'est la Roumanie, avec l'Argentine, la Grèce, la Slovénie et la Serbie, qui fondent Asteria. Mais de l'autre côté, en Juin 2014, c'est l'alliance Pacifica qui voit le jour, où on y retrouve... la Pologne et la Hongrie. Des tensions et des conflits vont apparaître entre les deux allys. La Grèce quitte Asteria, s'éloignant de la Roumanie, pourtant allié de longue date. La West Balkans War en 2015 va clarifier la situation diplomatique des Roumains face à ses anciens alliés. Leur décision de combattre la Croatie et l'Albanie va évidemment détériorer les relations entre Roumains et Grecs (allié à la Croatie), et annuler leur MPP. La Roumanie rompt clairement avec leurs anciens alliés d'autrefois, et la Grèce est le dernier cordon coupé qui les rattachait au bloc Adriatica-Syndicate. Le secrétaire général d'Asteria est d'ailleurs un citoyen et ministre des Affaires étrangères roumain, vladb. Désormais, la Roumanie est un poumon de la diplomatie du bloc Pacifica-Asteria. Quitte à avoir basculer du camp d'amis fiables (Grèce, Croatie, Albanie, Norvège) au camp de leurs coriaces ennemis d'autrefois (Serbie, Slovénie, Hongrie).