La France et Phoenix : Résumé des épisodes précédents

Day 1,044, 13:00 Published in France France by Lordbass



Cet article s'adresse principalement aux nouveaux joueurs qui nous ont rejoint au cours de ces dernières semaines. Un peu plus d'un mois après notre entrée officielle dans Phoenix, il m'a paru utile de revenir sur les grands événements d'août 2008 à août 2010 qui ont marqué les relations parfois tumultueuses nous unissant aux autres pays membres de notre alliance.

Attention pavé ! 😃


Prologue : Les débuts de PEACE

En août 2008, la France fut l'un des 14 pays fondateurs de PEACEgc (People of Earth Associated under Common Excellence : Global Community), une alliance a but défensif destinée à contrebalancer l'influence d'ATLANTIS.

Si notre pays avait déjà apporté son aide à la Hongrie en guerre contre la Roumanie et au Mexique attaqué par l'Espagne, des liens forts commencèrent à se tisser entre la France et ses alliés lors d'un épisode de notre histoire connu sous le nom de French Toast intervenu au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Notre pays était alors la cible de plusieurs pays d'ATLANTIS, parmi lesquels l'Espagne, la Suède, les Etats-Unis, le Canada et le Royaume-Uni qui à l'époque était dans le camp adverse. Une grande partie du pays fut ainsi occupée par nos ennemis jusqu'à ce que nous reprenions la main en raison notamment des MPP conclus avec nos alliés, des pays comme le Brésil, l'Indonésie ou encore le Portugal se distinguant particulièrement dans notre défense.

Grâce à notre détermination et à l'aide précieuse de nos alliés, la France se libéra progressivement jusqu'à ce que ses ennemis soient repoussés hors de ses frontières. PEACE était alors la garante de notre sécurité et son influence grandissante, couplée à des dissensions chez nos ennemis, allait conduire en mai 2009 à la dissolution d'ATLANTIS puis à la création d'EDEN (European Defense & Economic Network).


Chapitre I : L'âge d'or de PEACE et de la France

Profitant des MPP qu'elle avait conservés contre ses ennemis, la France fut au cours de l'été 2009 le fer de lance d'une grande campagne menée par PEACE contre l'Espagne et le Canada qui se trouvèrent rayés de la carte, les Etats-Unis étant quant à eux réduits à une seule région, la Floride.

Notre pays connut en août un important babyboom qui, conjugué à ses nouvelles possessions, le propulsa en tête des pays du Nouveau Monde. La Hongrie nous offrit son aide en nous fournissant notamment de la nourriture en quantité suffisante pour faire face à la demande croissante générée par le babyboom. La France était alors au sommet de sa puissance. C'était également le cas de PEACE qui avait porté un sévère coup à EDEN, pratiquement mise à genoux avec de riches régions stratégiques aux mains de la Hongrie, de l'Indonésie, de la Russie, de l'Iran, de la France et du Royaume-Uni devenu entre temps notre allié.

Mais un certain nombre d'événements se produisirent qui firent le jeu d'EDEN. Des divergences apparurent entre la Russie et les autres membres de PEACE concernant un accord conclu avec les Etats-Unis sur les montants de rachat de ses régions occupées, conduisant à une reprise des combats qui permit aux Américains de reconquérir du terrain et de menacer les possessions de PEACE. Mais il faut aussi parler du jusqu'au-boutisme des Indonésiens qui étaient prêts à investir des sommes considérables pour conserver la Californie, riche région High Oil, face à l'inexorable reconquête américaine, quitte à délaisser leurs alliés dans d'autres batailles sensibles.

Concernant la France, les Espagnols se mirent à spammer notre presse jusqu'à l'écoeurement, désinformant la population et créant des entreprises tueuses de babies, contribuant à l'échec d'un babyboom pour lequel nous étions insuffisamment préparés. La France parvient au terme d'une bataille épique à sécuriser une première fois les Asturies et leur High Iron face aux Espagnols qui avaient commencé à libérer leurs régions, mais perdit le Québec dont la conservation avait une portée davantage symbolique qu'économique.

La seconde tentative espagnole fut la bonne, une partie de nos alliés préférant défendre la Californie. La perte des Asturies eut des répercussions importantes sur notre population, de nombreux joueurs, en particulier de la génération du babyboom qui avaient été encouragés à s'y installer, se retrouvèrent bloqués en territoire ennemi. Se sentant perdus et dégoûtés pour certains, ils préfèrent arrêter le jeu, ceci malgré tous les efforts déployés par le MinSol pour les rapatrier.


Chapitre II : Du déclin de PEACE jusqu'à la rupture

A la fin de l'été et au cours de l'automne 2009, les Etats-Unis, le Canada et l'Espagne continuèrent à se libérer progressivement, EDEN dénonçant vivement la politique impérialiste de PHOENIX qui se voulait être au départ une alliance défensive. Ces propos recevaient un écho plutôt favorable en France où de nombreux joueurs manifestaient ouvertement leur défiance vis-à-vis de nos alliés, en particulier la Hongrie avec laquelle nos relations se détérioraient.

A cette époque, plusieurs journaux français titraient sur l'ennui qui gagnait notre pays. La France avait perdu l'ensemble de ses possessions, sa population était passée de 17.000 à 9.000 habitants et continuait de baisser. Des négociations au sommet se tinrent à l'époque du gouvernement de Yann Grapin pour signer la paix avec nos anciens ennemis dont l'Espagne, mais elles furent repoussées. Après plusieurs refus, notre pays accepta de réattaquer les Etats-Unis dans le but de les bloquer pour aider nos alliés en difficulté. La fin du mandat de Yann Grapin se déroula dans une ambiance délétère propre aux règlements de comptes entre membres du Courant Alternatif et des autres partis, voyant une tentative d'impeachment contre le Président échouer.

Les deux mandats successifs de Lyne Faynel furent dans la continuité de septembre avec une poursuite du déclin démographique de la France et un ennui croissant chez les joueurs qui n'avaient la plupart du temps plus que des wargames à se mettre sous la dent, à tel point que nous envisageâmes un moment attaquer la Belgique alors contrôlée par des TOers roumains. Les pro et anti PEACE s'affrontaient, de même que les partisans et adversaires de la Présidente qui dû faire face à plusieurs tentatives d'impeachment. Ses relations, et par extension celles de la France, qui étaient déjà assez tendues avec certains pays de PEACE se détériorèrent gravement, en particulier avec la Hongrie, lorsque Lyne Faynel refusa de réattaquer les Etats-Unis pour les bloquer, ce qui aurait fait passer nos MPP ennemis avec ce pays de 10 à 17.

Ceci fut considéré par plusieurs de nos alliés comme une trahison qui donna lieu à de vifs échanges par journaux interposés, des accusations de détournements par nos dirigeants de fonds destinés aux PEACEKeapers furent également au centre de tensions avec les Hongrois. Parallèlement, notre pays prenait de plus en plus ses distances avec la politique impérialiste suivie par les grands pays de PEACE, envoyant des troupes en Autriche pour la défendre contre les Hongrois, en Chine contre les Russes ou encore en Malaisie contre les Indonésiens, chose que ces derniers nous reprocheront longtemps.

Un rapprochement s'était progressivement opéré avec nos anciens ennemis, la France signant la paix avec les Etats-Unis et le Canada, l'Espagne quant à elle s'y refusant et critiquant ses alliés pour leur décision.

Souhaitant revenir aux fondements de PEACE et mieux défendre les intérêts des petits pays face aux plus grands, la France souhaita réformer la charte de l'alliance, ce qui ne fut pas accepté par certains pays. Face aux blocages et au manque d'aide qu'elle avait reçu après le PTO croate dont elle avait été victime, l'Italie quitta PEACE, suivie deux jours plus tard par l'Indonésie en raison du conflit malaisien, puis trois plus tard ce fut au tour de la Hongrie suivie le lendemain par la Russie, la Serbie et la Turquie. La plupart des grands pays ayant quitté l'alliance, sa dislocation se poursuivit pour ainsi dire inexorablement.

Pendant ce temps, la France cherchait désespérément à reconstruire une nouvelle alliance sur les débris d'une PEACE réduite à la portion congrue. Nos MPP avec nos puissants alliés n'étaient plus renouvelés, nous laissant vulnérables face à une Espagne revancharde et opportuniste.


Chapitre III : La naissance de Phoenix

Début décembre fut créée une nouvelle alliance regroupant la plupart des anciens membres de PEACE, Pheonix était née.

Cette période coïncide également avec le début des ennuis pour la France. Un échange d'amabilités sur le chat espagnol et des provocations à travers divers articles, avec l'aval de la présidence de l'époque, conduisirent à une vaste campagne de spams de notre presse. Quelques jours à peine avant les élections présidentielles, les Espagnols attaquèrent juste avant le day change nos régions frontalières pour pouvoir tanker à deux reprises. Enfonçant sérieusement nos défenses à commencer par notre bastion en Aquitaine, alors région la plus peuplée de France, ils parvinrent à s'en emparer malgré nos efforts acharnés, les Espagnols n'hésitant pas à dépenser d'énormes sommes de Golds et abusant de désinformation auprès de notre population.

Ce fut ensuite au tour de notre autre bastion en Rhône-Alpes de se retrouver menacé et de tomber, ceci malgré l'aide de nos quelques MPP et de pays amis qui nous avaient envoyé des troupes mobiles dans l'attente que les MPP russes et italiens soient effectivement votés. Nous avons pu constater lors de cette invasion toute la rancoeur que certains de nos anciens alliés nous portaient. Des Indonésiens, des Serbes et des Hongrois se battant au côté de nos ennemis.

Lorsque Luke Magitem fut élu Président, il arriva à la tête d'un pays occupé avec les 2/3 de ses régions économiques aux mains de l'ennemi, et les caisses vidées de plusieurs milliers de Golds et de la plupart des devises par l'ancienne Présidente qui souhaitait ainsi se venger du comportement de certaines personnes et militaires à son encontre.


Chapitre IV : PEACE s'éteint et l'Entente s'éveille

Le nouveau Président s'employa à resserrer nos liens avec nos anciens alliés et à nous en trouver de nouveaux dans un contexte particulièrement difficile pour nous. Malgré les appels au rapprochement avec Phoenix, c'est le choix de la "troisième voie" qui fut fait avec la création de l'Entente, une nouvelle alliance à but défensif fondée par la France, l'Italie et l'Ukraine auxquelles vinrent plus tard s'ajouter le Paraguay, le Vénézuela, le Mexique et la Belgique. Ramenée à leur relativement faible population, certains de ces pays n'auront pas hésité à investir beaucoup d'armes et d'argent dans notre défense.

Des négociations s'ouvrirent avec l'Espagne avec l'aide des Etats-Unis, du Canada et de l'Italie, mais les conditions des Espagnols étaient jugés inacceptables, réclamant en autres la concession de l'Aquitaine sur plusieurs mois et des sommes importantes en Golds pour le rachat de nos régions occupées, un argent que nous n'avions évidemment plus. Sans parler de l'humiliation qu'aurait représenté pareil accord de notre part. EDEN de son côté ne condamnait que mollement cette attaque injustifiée de la part d'un de ses membres, la soutenant officieusement par l'envoi de troupes mobiles.

La voie de la résistance fut donc choisie, mobilisant et soudant notre population, nous permettant de reconquérir le Poitou-Charentes frontalier de l'Aquitaine et de menacer ainsi l'ensemble des régions sous occupation espagnole. Cela dérangeait EDEN qui craignait de voir l'attention de l'Espagne détournée vers la défense de ses conquêtes alors que l'alliance menait plusieurs batailles importantes contre Phoenix, elle choisit donc d'apporter concrètement son aide à l'Espagne pour terminer le travail. L'idéal protecteur et garant des libertés d'EDEN face à l'affreux colonialisme de PEACE avait fait long feu...

Nos anciens alliés commençaient à se rapprocher de nous et plusieurs d'entre eux, en particulier la Russie et dans une certaine mesure la Serbie et le Brésil, s'investirent dans notre défense au côté de l'Italie et de l'Ukraine et de quelques autres alliés. Nous fîmes de notre mieux pour résister avec les maigres moyens à notre disposition, mais nous jouâmes de malchance avec un ban de notre Président, des overtimes et des lags qui nous coûtèrent plusieurs régions lors de tentatives pour reprendre l'initiative.

Mais Paris, notre capitale et dernière grande région économique, finit par tomber aux mains des Espagnols fin décembre 2009. Ce fut une grande perte pour nous et un sérieux coup porté à notre moral. Un repli fut donc opéré vers le Nord-Pas-de-Calais où un hôpital venait d'être construit.

Le 2 janvier 2010 la France quitta PEACE, entérinant donc sa mort.


Chapitre V : La disparition de la France

Melkion succéda en janvier à Luke Magitem, se retrouvant à la tête d'un pays ne comptant plus que 7 régions dont 4 faisaient l'objet d'une attaque. Notre bastion en Nord-Pas-de-Calais ne tarda pas à tomber aux mains de nos ennemis, ce qui nous mis à genoux mais le pire restait encore à venir...

La Suisse, alliée à EDEN, accepta que l'Espagne l'attaque afin d'activer ses MPP et de se retrouver en guerre avec la Pologne. Cette dernière bénéficiait d'un babyboom encore jamais égalé depuis et occupait en grande partie l'Allemagne, devenant donc frontalière de notre pays. Par un système de swaps, la Pologne avait qui nous n'étions pas en guerre et contre qui nous ne disposions d'aucun MPP servit donc de bouclier, nous isolant de l'Espagne pour éviter toute contre-attaque de notre part.

Souhaitant récompenser les Polonais pour leur contribution militaire, les Espagnols leur offrirent Rhône-Alpes que la Pologne s'empressa de coloniser en y construisant un hôpital ainsi qu'un système de défense, tout en y déplaçant massivement sa population. Le High Wood de cette région allait devenir la plus importante source de revenus des Polonais et contribuer à la poursuite de leur expansion coloniale et démographique.

Mais nous n'avions pas dit notre dernier mot. Alors que nous continuions à perdre du terrain, notre pays se résumant à la Corse, une offensive de nos alliés, et notamment une percée britannique, nous permit de libérer plusieurs de ses régions dont l'Aquitaine. C'était une grande victoire pour nous, les occupants commençant à douter de leur stratégie et à craindre un retour de flammes en raison du nombre important de MPP que nous avions accumulés contre l'Espagne.

C'est alors que les Etats-Unis, jusque là restés neutres mais tout de même actifs avec l'envoi de troupes mobiles, entrèrent dans la danse et nous attaquèrent directement pour mettre fin à la menace que nous représentions. Ne parvenant pas à tenir les multiples fronts ouverts par nos ennemis qui pouvaient attaquer la même région, nous perdîmes un à un les territoires fraîchement reconquis jusqu'à être acculés dans nos retranchements.


Chapitre VI : Le début de l'exil

Peu après son élection en février, Ivan Dusaiks vit la dernière région que nous contrôlions, la Haute-Normandie, tomber aux mains des Américains. Notre pays rayé de la carte, nos MPP n'étaient plus actifs. Nous nous retrouvions occupés par les deux plus puissantes nations d'EDEN et nous ne pouvions pas vraiment espérer d'aide de la part de Phoenix qui souhaitait aider en priorité ses membres, en particulier l'Allemagne qui se trouvait également sous occupation hispano-polonaise.

Nous n'avions plus de pays et le découragement commençait à nous guetter. Une partie de notre population avait choisi d'aller en Espagne ou en Pologne saboter la production de leurs entreprises, une autre avait préféré l'exil chez nos alliés de Phoenix et de l'Entente, en particulier l'Italie et l'Ukraine qui nous avaient accueillis à bras ouverts, une autre partie enfin se laissa tranquillement mourir en zone occupée.

La situation était particulièrement difficile pour notre gouvernement qui n'avait plus de ressources financières, nos caisses étant déjà bien vides avant la disparition du pays, ne pouvant plus compter que sur la générosité de notre population à travers notamment l'ONG Stone by Stone, ainsi que sur l'aide de nos alliés. Les occupants humiliaient nos dirigeants et excluaient toute négociation honnête en vue de la libération de notre pays.

Une reconquête par les armes semblait par ailleurs exclue, les Britanniques avaient fini par signer la paix avec EDEN, balayant de fait toute intervention contre les régions occupées par l'Espagne et la Pologne. Nous sommes ainsi restés apatrides près de deux semaines au cours du mois de février avant qu'une opération menée avec l'aide de nos alliés permit la libération de l'Auvergne et de la Franche-Comté au terme du lancement de multiples RW.

Les élections au Congrès approchaient et cette libération était devenue impérative, sans quoi nos ennemis auraient pu après les élections législatives libérer une de nos régions et y envoyer autant de joueurs qu'ils le souhaitaient, ceux-ci recevant automatiquement la nationalité française. Notre pays aurait donc dû faire face à un PTO majeur contre lequel il aurait été très difficile de lutter.

Mais cette opération n'était pas totalement désintéressée de la part de Phoenix, elle souhaitait aussi faire barrage à la Pologne de manière à ce qu'elle ne puisse pas swaper pour se rendre jusqu'en Amérique et de là en Asie menacer le Heilongjiang hongrois et son High Iron. On se souviendra d'une colère mémorable d'Ivan Dusaiks suite aux mauvais rapports qu'il entretenait avec certains de nos alliés de Pheonix, et à la tentative ratée de libération de Paris qui à l'époque avait fait couler beaucoup d'encre.


Chapitre VII : Une reconquête longue et difficile

Le nouveau Président Azaret hérita en mars d'un pays de retour sur la carte mais notre situation était pour le moins précaire, l'économie française devant repartir de zéro avec des régions faiblement peuplées et disposant de peu d'entreprises. Il entreprit entre autres de développer l'Entente qui faisait l'objet d'un nombre croissant de critiques de la part de personnes qui n'estimaient une libération totale de notre pays possible qu'à travers notre entrée dans Phoenix.

Nous poursuivîmes courageusement la reconquête de nos régions qui au terme du mandat d'Azaret passèrent au nombre de 13, dont nos deux High Grain, soit plus de la moitié du pays. Des tentatives de libérer Paris par des RW et Rhône-Alpes par une attaque de la Slovénie, forte de ses MPP contre la Pologne, s'étaient malheureusement soldées par des échecs face aux moyens conséquents dont disposaient nos ennemis.

La reconquête se poursuivit en avril au cours du mandat de Fabio. Nous nous souviendrons longtemps de la libération de Paris, essentiellement par les forces françaises, qui fut pour nous un grand moment de joie et de fierté nationale. Elle fut suivie de la perte de Rhône-Alpes pour les Polonais. Remettant ça, la Slovénie et ses MPP avaient eu raison des forces polonaises.

Mais l'Espagne, toujours aussi opportuniste, n'hésita pas à attaquer le Brésil pour activer ses MPP, se trouvant donc en guerre contre la Slovénie qu'elle attaqua dans la foulée, profitant d'une frontière commune en Languedoc-Roussillon. Le rapport de forces en 1 vs 1 étant inégal, l'Espagne n'eut aucun mal à s'emparer de Rhône-Alpes qui normalement aurait dû revenir dans le giron français au terme d'une RW.

Fin avril la Chine reconquit le Heilongjiang et son High Iron, la Hongrie en voyant son économie sérieusement affectée.

Il fallut attendre le mandat de Naischa en mai pour qu'une nouvelle tentative voit le jour, cette fois-ci en 1 vs 1 France-Espagne, avec l'aide de nos alliés russes dont nous financions une partie du tanking. Mais bien que nous soyons passés très près de la victoire, ni l'Aquitaine ni Rhône-Alpes ne purent être libérés. Il faut ajouter que nous devions gérer en parallèle les attaques du Canada, son précédent Président ayant eu la bonne idée de nous attaquer pour redonner un peu d'activité à ses compatriotes. Nos relations avec Pheonix s'intensifiaient alors que l'on s'interrogeait de plus en plus sur l'avenir de l'Entente.


Chapitre VIII : La France enfin libérée

Partisan convaincu de Phoenix et du choix des armes, aguellid est élu Président en juin. Au terme de longues et difficiles négociations menées avec la Hongrie et Phoenix, un nouveau plan d'attaque est mis au point prévoyant une offensive simultanée de la France contre l'Aquitaine et de la Hongrie contre Rhône-Alpes suite à une série de swaps. Grâce à une forte mobilisation, nous remportâmes une brillante victoire sur les deux fronts, chassant ainsi l'Espagne de ses dernières possessions en France alors que le Liaoning, région High Iron chinoise conquise par la Serbie, était sécurisé dans le même temps.

L'accord avec la Hongrie prévoyait une location de cette région durant trois mois, tout le monde aurait donc pu être satisfait. La France recevant des rentes avant de recouvrer sa dernière région, tandis que la Hongrie retrouvait une région High à même de relancer son économie. Mais cette victoire eut finalement un goût amer...


Chapitre IX : Chantage et la fin d'une vieille amitié

Tout d'abord les Hongrois contestèrent le prix de la location de Rhône-Alpes qui avait été convenu avec nous, avançant de moindres bénéfices pour l'exploitation du High Wood et réclamant donc une baisse des montants prévus. S'en suivirent d'interminables négociations accompagnées de pressions de toutes parts venant de nos alliés de Phoenix, de spams dans notre presse nous accusant d'être un peuple d'avares, d'orgueilleux et d'ingrats, ces attaques allant même parfois jusqu'à nous menacer de nous lâcher seuls face à nos ennemis. On se souviendra longtemps de l'offre hongroise mettant Rhône-Alpes aux enchères, attendant une compensation financière en échange des sommes investies pour notre libération.

Nos relations avec la Hongrie étaient alors particulièrement difficiles, faisant resurgir de vieilles rancoeurs de part et d'autre tandis que Pheonix tentait de temporiser. Après bien des efforts et d'interminables négociations, un nouveau contrat offrant des conditions plus avantageuses pour la Hongrie fut signé.

Mais toute cette affaire avait suscité une grande émotion, voire de l'indignation chez nos alliés de l'Entente qui estimaient avoir été prévenus trop tard du lancement de l'opération. Les Italiens en particulier se sentaient trahis par la France. Ils nous avaient en effet proposé un mois plus tôt d'attaquer Rhône-Alpes à leurs frais en échange de quoi ils conserveraient la région pendant quelques mois afin de se rembourser, mais nous leur avions opposé une ferme fin de non-recevoir.

Aussi ils ne comprenaient pas pourquoi nous avions accordé aux Hongrois quelque chose que nous leur avions refusé plus tôt. Nos relations avec l'Italie se détériorèrent rapidement, la plus vieille amitié d'eRepublik laissant la place à de l'incompréhension et à un fort ressentiment, hypothéquant sérieusement l'avenir de l'Entente.


Chapitre X : La France dans Phoenix et la fin de l'Entente

Il fallut attendre le mandat de Myyst en juillet pour que la situation se déverrouille réellement avec la Hongrie, celle-ci acceptant de rétrocéder Rhône-Alpes à la France en échange d'un dédommagement en Golds. Pour la première fois depuis décembre 2009, notre pays disposait de ses 22 régions. Disposant à nouveau de ses 4 régions High, l'économie de notre pays se relançait doucement. En plus de cela notre population croissait et nous pouvions compter sur le soutien de nos alliés, nous permettant d'envisager plus sereinement l'avenir.

Si nos liens avec Phoenix continuaient à se renforcer, ceux avec l'Entente se distendaient de plus en plus, surtout depuis que l'Italie avait conclu un pacte avec l'Espagne. Cette dernière l'attaquait, activant son MPP avec le Mexique alors dépourvu de MPP et victime d'un PTO. L'Espagne n'eut donc aucun mal à s'emparer de plusieurs régions mexicaines convoitées pour leur High Oil, puis elle laissa l'Italie se frayer un chemin à travers son territoire grâce à une série de swaps pour qu'elle aille s'emparer de sa part du gâteau mexicain, "conquête" qu'elle perdit finalement fin juillet.

On notera aussi les efforts de Myyst afin d'apaiser les tensions existantes avec la Hongrie et l'Indonésie, ceci afin de rétablir la confiance et d'ouvrir un dialogue constructif. Une première tentative d'entrée de la France dans Phoenix fut rejetée par ces deux pays, mais notre cause progressait.

C'est en août au cours du mandat d'OnlyPoker, au terme d'un référendum et d'un vote au Congrès, que la France rejoignit officiellement Phoenix au côté de l'Ukraine. Lors de la seconde moitié du mandat présidentiel au cours duquel Naischa avait succédé à OnlyPoker suite à un impeachment, les membres restants de l'Entente annoncèrent le 20 août la dissolution de l'alliance.

Cette seconde moitié du mois d'août aura vu également une intervention militaire de la France au côté de nos alliés britanniques pour libérer leur pays dont plusieurs régions étaient contrôlées par les Canadiens et les Américains, profitant d'un avantage en termes d'horaires induit par le nouveau module militaire de Rising.

Dans un retentissant ragequit faisant suite au climat délétère régnant dans son pays et à la campagne de dénigrement le visant, le Président espagnol Ramso décida d'attaquer la France, réactivant de ce fait nos MPP, mais aussi de se retirer de plusieurs régions mexicaines occupées. Dans la nuit précédent son impeachment, il s'entendit avec Phoenix pour se frayer un chemin à travers notre pays jusqu'au Royaume-Uni qu'il attaqua pour activer leurs MPP, puis il se retira des batailles en laissant les Britanniques s'emparer de plusieurs régions espagnoles qui seront finalement reconquises quelques jours plus tard.


Epilogue : Et demain ?

Même si ce sentiment reste encore bien vivant chez de nombreuses personnes, la troisième voie sur laquelle la France s'était un temps engagée semble pour l'instant révolue, notre pays ayant désormais fait le choix du monde bipolaire que représente le conflit EDEN/Phoenix, considéré par beaucoup comme la seule alternative pour éviter de vivre en marge du Nouveau Monde.

Notre pays s'implique de plus en plus dans l'alliance, participant aux différentes batailles en envoyant ses troupes mobiles, mais aussi en prenant désormais part aux décisions de Phoenix à travers ses représentants. Nous avons également pu constater ces derniers mois que nos alliés étaient prêts à nous apporter leur aide en envoyant des dizaines de joueurs participer à l'ATO contre les TOers polonais qui tentent de s'emparer de notre Congrès.

Il reste encore du chemin à parcourir, mais force est de constater que nos relations avec nos alliés de Phoenix se sont bien améliorées par rapport à ce qu'elles pouvaient être en décembre dernier. La France occupe certes une place stratégique en Europe de l'ouest et les MPP dont nous disposons contre le Canada et l'Espagne sont un atout pour notre pays, mais nous devrons démontrer que nous sommes un membre actif de l'alliance, digne de la confiance de ses partenaires et représentant une pièce importante du dispositif de Phoenix. C'est seulement ainsi que nous gagnerons en influence et pourrons rester maîtres de notre destin.

Une nouvelle page de notre histoire s'ouvre et il nous revient d'en écrire la suite...


Je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire. J'espère que ces informations permettront à ceux qui nous rejoignent de comprendre un peu mieux le monde dans lequel nous vivons et les relations souvent complexes qui nous unissent à nos alliés. Si vous relevez des erreurs ou des oublis de ma part, n'hésitez pas à me les signaler.

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