Edition n° 5 du jour 1590 - A la recherche de l'eFrance perdue

Day 1,590, 16:07 Published in France France by Stephanof

A la recherche de l'eFrance perdue


Chers amis,


Vous vous demandiez terrifiés et paniqués où nous étions partis durant ces nombreux jours sans votre journal préféré.
Et comme je vous comprends, vous étiez tels des bébés à qui on aurait retiré sa sucette, tels des suicidaires à qui on aurait retiré leur pistolet, tel un président à qui on aurait retiré la clé des caisses de l'état qu'il gouverne.

Mais rassurons-nous et rassurez-vous, En attendant l'eFrance n'est pas mort !
Nous étions tout simplement occupés par une affaire de la plus haute importance, oui.
Et nous allons vous raconter ce récit.


Alors qu'un beau matin, sur le coup des seize heures et trente deux minutes, nous étions en pleine enquête sur la vie familiale d'un foyer de caniche nains sans abris, une idée aussi grandiose que farfelue tellement elle en était évidente, vint foudroyer nos cerveaux : Et si au lieu d'attendre, nous allions chercher l'eFrance ?
Tous notre rédaction s'est rassemblée d'urgence, Pedro et Dédé également se sont mobilisé pour cette réunion extraordinaire.
Le projet y a été présenté, des débats houleux ont eu lieu, mais devant la folie et l'impertinence de ce projet, cela était compréhensible. Ensuite, l'alcool qui a coulé à flots pour faire passer minute par minute les débats de plus en plus acharnés.
C'est au bout de douze longues journées et autant de litres de sang et de kilos de tripes répandus que nous avions enfin réussi à nous décider : nous allions nous faire livrer des pizzas !

Une fois ces dernières arrivées, la discussion se lançait enfin sur ce projet aux proportions indécentes.
Nous avons donc pris cinq longues minutes de débats, dont quatre durant lesquelles on rigolait du pet effectué par le stagiaire, qui honteux à préféré sauter par la fenêtre, il avait oublié que la salle de réunion était au rez-de-chaussée, ce qui nous a valu cinquante cinq bonnes grosses secondes de fou rires supplémentaires.
C'est après ce temps que le patron nous a dit : Allez-y !

Et c'est ainsi que nous partîmes sur les routes pour chercher l'eFrance.
Nous avons tout naturellement commencé à la chercher à l'endroit le plus évident, mais malheureusement pour notre scoop, nos anus ne cachaient pas l'eFrance.
Une grande aventure à travers le monde venait de démarrer. Nos pas nous ont tout naturellement mené dans un premier temps en eRussie. Effectivement, voyant que l'eFrance avait disparue, cela ne pouvait que sentir l'eRussie, puisque l'autre senteur venait juste d'être vérifiée.
Mais nos amis eRusses n'y étaient pour rien dans tout cela et nous ont même aidé à trouver la prochaine piste avec leur énigme : C'est la merde tout ça, ça daube, ça daube !
Il ne faisait plus aucun doute, nous devions aller dans les toilettes du monde.
L'instant d'après, nous étions donc en eSerbie à la recherche du bouton d'évacuation pour retrouver l'eFrance. Il semblait se trouver dans un grand bâtiment très luxueux pour des toilettes avec le tout le confort moderne possible, et où était affiché le portrait de leur président, et au passage, nous avons profité de ce passage aux toilettes pour soulager notre vessie et nos intestins après tant de trajet. La personne sur le tableau, le président Serbe lui même patientait son envie naturelle sur un fauteuil en cuir.
Il devait avoir envie de faire un gros caca bien odorant pour nous avoir éjecté des toilettes et faire évacuer sa population vers l'ouest avec deux modèles de gigantesques feuilles de papier toilettes afin qu'elle ne subisse pas ce désagrément : une avait comme symbole le drapeau serbe, l'autre le drapeau Français rayé. Quel président prévenant de penser ainsi au bien être et au confort de son peuple... Par contre, il devrait faire quelque chose pour moderniser ces toilettes, car le cuir, c'est pas terrible comme matière pour un urinoir. Il faudra que nous lui envoyions une lettre de remerciements de nous avoir accepté comme compagnon de toilettes et de sa bienveillance.
Mais nous voilà désormais encore dans une impasse, puisque toujours pas d'eFrance trouvée.

C'est alors qu'une idée de génie venait de fuser dans la tête du patron : « Mais c'est bien sûr ! Il y a eux qui peuvent nous aider ! » qu'il venait de s'exclamer fièrement.
Nous venions de comprendre notre erreur de démarche et avons accompagné le patron vers ceux qui détiennent la sagesse absolue et qui sauront à ne pas douter où se trouve l'eFrance.
Une fois la frontière eChinoise atteinte, nous avons donc demandé au premier sage que nous avons croisé de nous donner la réponse.
Ce dernier était difforme, d'une laideur telle que son humanité était contestable. Il préférait avancer avec ses 4 membres et ruminer constamment probablement pour ne pas faire peur aux autres.
Mais les apparences étant souvent trompeuses, nous lui avons donc soumis notre requête.
Quel étrange sage quand nous y repensons. Le genre mystérieux qui ne répondra que par énigmes. C'est cependant en voyant notre désarroi qu'il se décida probablement de nous donner cet indice avec insistance : Meuuuuuh ! Meuuuuuuh !

Bon sang mais c'était bien sûr ! Le pays des râleurs râle pour tout et pour un rien ! Ils auront probablement râlé sur les actions récentes de l'eFrance ! Nous allions donc retourner à la maison, puisque comme nous l'a indiqué le sage, c'est là que nous aurons le plus de chance de trouver l'eFrance.
Dire que nous avons parcouru tout ce chemin pour découvrir que ceux qui pourraient nous mettre sur la piste ce sont les râleurs, vous chers amis qui avez probablement la réponse.
Sur le chemin du retour, nous sommes passés par de nombreux endroits dont l'eItalie, qui avait dû probablement faire face à un problème avec leur fête de la crèpe, puisque l'ePays était tout retourné !
De retour au pays des râleurs, nous avons constaté que nos amis Serbes ont aussi fait le chemin pour nous accueillir et nous aider à trouver l'eFrance.
Quel peuple chaleureux et serviable et quel accueil ! Il faudra absolument envoyer un petit cadeau de remerciement avec notre petit message pour notre nouveau compagnon de toilettes et ses concitoyens tous plus aimants les uns que les autres, ils voulaient tous nous approcher et nous serrer dans leurs bras.
Nous n'avions pas de temps à perdre, l'eFrance n'attendra peut être pas, nous devions la retrouver !
Pedro et Dédé ont cependant décidé de rester avec nos nouveaux amis s'étant installé en camping en Rhônes Alpes et aux alentours, nous nous devions nous dépêcher de rattraper l'eFrance. Mais il était trop tard, il ne restait que des râleurs.

C'est déçus que nous rentrions bredouilles au bureau et que nous décidâmes de ne plus rechercher l'eFrance, mais de continuer à l'attendre.
Un jour, je suis sûr qu'elle viendra nous voir, mais en attendant cela nous fera de bonnes mémoires.

Voilà, vous savez tout, chers amis.
Vous auriez pu cependant en notre absence, éviter de salir et de tout détruire dans de nombreuses villes. C'est la femme de ménage qui va pas être contente de se taper tout ça à faire...

Ah et si vous auriez vu Pedro et Dédé, ce serait bien de nous les ramener, ils ont encore sur eux les restes des pizzas, et nous avons faim.


A bientôt,


L'équipe d'En Attendant l'eFrance