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Inspiré par le dénouement de cette élection présidentielle, j'ai tenu à illustrer ce moment abscons de la vie politique efrançaise.

Le 5 août dernier, Sushuki, grande diva de la scène rock, est triomphalement élue avec 40 voix (38,83 pourcent des suffrages), à 5 unités du président sortant, Misterdo (33,98 pourcent). Les deux candidats avaient pour point commun de n'avoir ni programme, ni annoncé de gouvernement.

A peine les résultats validés, ce dimanche 7 août, peu après 10 heures, SpyYe a lancé une loi d'impeachement éclair pour éjecter la gagnante (qu'il ne porte pas dans son cœur, c'est de notoriété publique). La loi nécessitant 66% des votes du congrès, il n'était pas évident qu'elle passe. Entre temps, Misterdo s'était dit prêt à assumer les fonctions de CP. Sushuki quant à elle, se refusait à tout commentaire public (mais appréciait de discuter avec des fans en privé - la meuf c'est Beyonce ou quoi ?).

Au final 22 députés ont voté en faveur de l'impeach (dont votre serviteur), 11 ont voté non. Les congressman en faveur ont mis en avant "le prestige de l'efrance", "la nécessité de lancer les TW", bref le traitement des affaires courantes rapido et avec un joueur déjà rôdé et dispo. Chez les opposants à l'impeachment, il y avait la volonté de défendre le choix exprimé par les efrançais deux jours auparavant lors des élections et la volonté de "punir", un gouvernement sortant resté longtemps aux affaires et n'ayant pas préparé de succession, laissant le champs libre à un candidat troll.

Il est important de rappeler que l'année dernière dans des circonstances un peu différentes, les grands de l'eFrance avaient saboté l'élection d'un candidat déclaré (un projet et un gouv : une rareté aujourd'hui), avec l'élection d'un candidat troll de l'UPF et avaient immédiatement fait pression pour qu'un impeach soit voté (il n'était pas passé et l'efrance avait du attendre quinze jours pour que le candidat arrivé en seconde position et ses soutiens démarrent un interim).

Lecteurs, restez attentifs, je me suis laisser dire que quelqu'un prévoyait d'écrire quelque chose de passionnant sur le sujet.