Baby-boom : fait-on ce qu'il faut pour garder nos jeunes ?

Day 4,251, 07:48 Published in France Indonesia by Droopy Land


Chers amis,

La France a connu ces derniers jours un baby-boom bienvenu. L’empressement de nos confrères politiciens à présenter leurs formations, dans des articles écrits à la hâte, illustre l’enjeu que représente l’arrivée massive de jeunes pousses dans nos rangs. Un baby-boom est toujours un motif de réjouissance, davantage encore lorsqu’il est le fruit d’un travail émanant de la communauté. C’est pourquoi il convient de remercier Pokiiz d’avoir su trouver dans ce jeu, et notre communauté, des raisons positives de le présenter à ses abonnés et les inviter à nous rejoindre dans cette grande aventure (Lien de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=dSCbIalCV8k). S’abonner à sa chaîne Youtube me semble être une juste compensation : si vous ne l’êtes pas déjà, je vous invite bien évidemment à le faire.

Malgré ses efforts, ce baby-boom est pourtant le dernier d’une longue liste, dont l’issue de la plupart s’est soldée par l’abandon d’un grand nombre de nos jeunes. Désormais, notre enjeu commun - en tant que société - est de tout faire pour qu’un maximum d’entre eux ne désertent pas l’eFrance après avoir tristement constaté qu’il leur sera presque impossible d’acquérir l’influence militaire de leurs aînés sans passer par la case CB, ou bien qu’ils n’auront aucun impact sur la vie politique de leur pays sans entrer dans un parti trusté par des dinosaures dogmatiques et caractériels.

Afin de déterminer si les mécanismes mis en place par le précédent gouvernement, et l’actuel, seront suffisants pour conserver nos jeunes, nous avons ainsi décidé d’aller voir ce qu’il se passe au-delà de nos frontières. Nous nous sommes longuement entretenu avec des Ministres de l’Éducation étrangers pour comprendre quels moyens les pays les plus peuplés de l’eMonde mettent en oeuvre afin d’obtenir une rétention optimale de leurs jeunes.

Ce sont les conclusions de ces entretiens que nous souhaitons partager avec vous aujourd’hui.



Afin d’avoir une vision représentative des actions effectuées au-delà de nos frontières pour une rétention optimale des jeunes joueurs suite à un baby-boom, nous avons interrogé quatre ministres de l’Éducation étrangers.



Bien que les spécificités culturelles et sociétales aboutissent à des approches différentes, on peut néanmoins distinguer un certain nombre de points communs.

C’est un mécanisme que nous connaissons bien, nos différents gouvernements ayant historiquement investi dans des dispositifs de distribution aux jeunes joueurs. Ils sont généralement centrés sur le développement militaire des recrues, qui constitue un enjeu majeur de pérennité de nos sociétés. Plusieurs sont actifs en ce moment en eFrance, comme le “Service Militaire Aérien”. L’efficience de ces programmes est bien souvent corrélée à une gestion logistique et financière intraitable. Lorsque ce n’est pas le cas, il arrive qu’ils s’arrêtent tout bonnement, comme en Espagne. Dombombomabely nous a ainsi appris qu’il n’existait plus de programmes dédiés au développement des jeunes joueurs en Espagne, le dernier en date ayant été suspendu suite “à un scandale de corruption”. D'autres programmes génériques, notamment aérien, sont en revanche toujours d'actualité en Espagne. Mais certains programmes centrés sur les jeunes rencontrent un franc succès, comme l’”Aviation School” roumaine mise en place à l’arrivée du module aérien.



Un programme similaire est aussi à l’oeuvre en Turquie, qui compense la frustration des jeunes joueurs ne pouvant prétendre à des médailles dans les batailles en indemnisant leur contribution militaire. JUJU The Lord Of The Waters, actuel ministre de l’Éducation turc, nous a également expliqué que cette mécanique était aussi appliquée aux joueurs plus anciens dont le niveau et la force sont les moins élevés.

En Grèce, Makrugiannis est très fier du programme “Icarus” qui a récemment cessé d’être opérationnel. Centré lui aussi sur l’accompagnement des jeunes dans le cadre de l’arrivée du module aérien, Icarus a permis à la Grèce de se doter d’un contingent militaire aérien particulièrement redoutable. Toutefois, il déplore qu’à ce jour les seules initiatives restantes doivent leur survie à l’unique implication d’une poignée d’altruistes, occasionnant de gros efforts pour peu de résultats.



La Roumanie semble se démarquer par une approche très relationnelle de l’intégration de ses nouveaux joueurs. Lexutza est formelle : une ambiance chaleureuse est la clef pour optimiser la rétention de nouveaux citoyens, notamment dans un pays aussi peuplé que la Roumanie. Les Unités Militaires s’adonnent ainsi régulièrement à des rencontres IRL, auxquelles ils convient volontiers leurs jeunes.

En Turquie, le lien social s’exerce principalement en gardant un contact assidu avec les jeunes joueurs, notamment in game, mais aussi en dehors. Le gouvernement engage régulièrement le dialogue avec ses nouveaux citoyens par messages privés, qui n’est autre que le premier canal utilisé par les nouveaux citoyens qui n’ont pas encore franchi la barrière du jeu. La communauté turque ne lésine pas non plus sur la création de channels Telegram et autres groupes Whatsapp, amenant les jeunes à s’impliquer dans la communauté.

Cette convivialité s’exerce néanmoins très loin du module politique. À la question “Diriez-vous qu’une sorte d’union sacrée politique s’exerce lors de baby-boom ?”, les cinq ministres sont unanimes : non. Chaque baby-boom est le théâtre d’opérations racolage profitant essentiellement aux grands partis confortablement installés en tête du classement : notre pays ne fait pas exception. Pour la ministre de l’éducation roumaine, Lexutza, il s’agit finalement d’une mécanique bénéfique ; chaque parti se démenant pour être le plus attractif, les vainqueurs sont les jeunes joueurs qui trouvent dans cette compétition le moyen de s’intégrer plus vite à la vie politique de leur pays.



Notre gouvernement actuel a intégré beaucoup de nouveaux joueurs”, explique Dombombomabely, le ministre espagnol de l’Éducation. De manière générale, la notion de disponibilité et d’ouverture auprès des nouveaux arrivants semble être centrale dans leur intégration. “Nous sommes une société ouverte et nous accordons notre confiance aux jeunes” affirme lui-aussi Makrugiannis.

Les mécanismes d’eRepublik sont finalement assez complexes pour permettre aux jeunes une prise de responsabilités rapide, à la seule condition que les plus anciens leur ouvrent la porte.

Cette bienveillance générale apparaît comme un levier très puissant dans plusieurs de ces grandes sociétés de l’eMonde et nous met inévitablement face aux propres limites de notre propre communauté. Sommes-nous collectivement assez bienveillants pour permettre à nos nouveaux citoyens de prendre rapidement leurs marques et s’investir durablement ?

Nous leur avons posé la question.




Nous avons interrogé deux jeunes dont l’intégration s’est déroulée de façon diamétralement opposée. Il s’agit seulement de deux témoignages, nous ne les présentons donc pas comme représentatifs de l’intégralité des nouveaux joueurs ayant investi nos rangs ces dernières semaines. Seul un sondage à grande échelle pourrait permettre d’y parvenir. Ils ont cependant le mérite d’apporter un point de vue différent sur la démarche d’intégration.


1 - Comment te sens-tu dans la communauté depuis ton arrivée ?
Depuis que je suis arrivé, je me sens très bien, les "vétérans" m'expliquent tout répondent à mes questions et me proposent d'y répondre. Ils me donnent même des cadeaux, de la food des FRF. Grâce à cela j'ai pu m'améliorer très rapidement dans le jeu, actuellement, je propose même mon aide pour rajouter la bannière de l'unité militaire "Armée Impériale" aux nouveaux joueurs. De plus les aides privées et publiques nous sont très utiles.

2 - Est-ce que tu as le sentiment d'avoir été correctement accueilli ?
J'ai le sentiment d'avoir été très bien accueilli par la communauté.

3 - Rencontres-tu des difficultés d’intégration ?
Non pas actuellement même pas du tout.

4 - Y a-t-il des questions auxquelles tu ne trouves pas de réponse ?
Non si j'ai une question, je sais que je peux la poser à au moins 3-4 personnes voir plus ou sur le tchat de mon unité militaire ou de mon parti.

5 - As-tu une idée pour améliorer l’accueil des jeunes ?
Pour la communauté non mais pour le jeu en lui-même oui, car si on arrive sur le jeu sans avoir vu de vidéos ou de n'avoir pas eu de conseils on ne c'est pas trop ou commencer. Dans mon cas j'ai vu la vidéo de Pokiz ce qui m'a permis de mieux comprendre et de savoir ou commencer, j'ai juste fait une erreur au niveau des golds car je les ai très vite dépensés du coup je n'ai pas pu améliorer mon terrain d'entraînement mais grâce aux aides des autres joueurs je pourrai très prochainement acheter les 7 golds nécessaires pour l'achat de l'amélioration.



1 - Comment te sens-tu dans la communauté depuis ton arrivée ?
Pas trop mal. Je suis surtout observatrice et j’aime bien comprendre le mécanisme du jeu avant de me manifester. Mais pour le moment ça va.

2 - Est-ce que tu as le sentiment d'avoir été correctement accueillie ?
J’ai l’impression que tout était plus ou moins préparé pour nous accueillir. Mais j’ai eu un sentiment un peu étrange, comme si tout ça était automatique. J’ai vu passer des articles assez documentés mais qui utilisent beaucoup d’acronymes et de raccourcis. Il me semble aussi qu’il y a assez peu de variétés dans la façon dont on nous présente “l’histoire” du pays. J’ai appris qu’il existait un forum sur lequel il y avait tout le passé de la France, je pense que je vais m’y plonger dans les prochains jours 🙂

3 - Rencontres-tu des difficultés d’intégration ?
Ce serait difficile de dire oui, parce que j’aime pas trop Discord et les discussions instantanées. Donc j’ai refusé plusieurs fois d’y aller alors que me le proposait. Beaucoup de vieux joueurs sont venus spontanément me parler et je trouve ça pas mal.

4 - Y a-t-il des questions auxquelles tu ne trouves pas de réponse ?
J’ai encore un peu de mal à cerner le système politique. J’ai l’impression que les partis sont assez fermés et que pour une nouvelle joueuse comme moi il faudra s’accrocher pour se faire une place. J’ai aussi remarqué beaucoup de tensions dont je ne comprends pas encore les origines. Mais ça viendra.

5 - As-tu une idée pour améliorer l’accueil des jeunes ?
J’aurais pas dit non à plus de personnalisation dans la façon de nous accueillir. J’ai un peu l’impression qu’on était attendu mais que finalement c’est plus de la perte de temps de tout nous expliquer, qu’on compte pas vraiment sur nous. Mais comme je disais, je suis pas encore allée au bout du processus d’intégration, donc on verra bien dans quelques semaines 🙂







Dear friends,

France has experienced a baby-boom these days. The eagerness of our fellow politicians to present their formations in hastily written articles illustrates the challenge of the massive influx of young players into our ranks. A baby-boom is always a cause for celebration, even more when it comes from community work. This is why we must thank Pokiiz for having found in this game, and our community, positive reasons to present it to its subscribers and invite them to join us in this great adventure. Subscribing to his Youtube channel seems to me a fair compensation: if you're not already, I invite you to do so.

Despite his efforts, this baby-boom is the last in a long list, the outcome of most of them resulting in the abandonment of many of our young people. From now on, our common challenge - as a society - is to do everything possible so that a maximum of them do not desert eFrance after having sadly found that it will be almost impossible for them to acquire the military influence of their seniors without going through CB, or that they will have no impact on the political life of their country without entering into a party held by dogmatic and temperamental dinosaurs.

In order to determine whether the mechanisms put in place by the previous government, and the current one, will be sufficient to keep our young people, we have decided to go and see what is going on beyond our borders. We spent a lot of time talking with Foreign Ministers of Education to understand the ways in which the most populous countries of the world are working to obtain optimal retention of their young people.

These are the conclusions of these talks that we want to share with you today.




In order to have a representative view of the actions carried out beyond our borders for optimal retention of young players following a baby boom, we interviewed four foreign ministers of education.




Although cultural and societal specificities lead to different approaches, one can nevertheless distinguish a certain number of common points.

This is a mechanism we are familiar with, as our various governments have historically invested in distribution devices for young players. They are generally focused on the military development of recruits, which is a major challenge for the sustainability of our societies. Several are active at the moment in eFrance, like the "Military Air Service". The efficiency of these programs is often correlated with intractable logistics and financial management. When this is not the case, it happens that they simply stop, as in Spain. Dombombomabely told us there were no dedicated programs for newcomers in Spain anymore, as the last one was suspended following "a corruption scandal". There are still general programs, mainly air programs, but not specifically for newcomers. But some are very successful, such as the Romanian Aviation School set up at the arrival of the air module.



A similar program is also at work in Turkey, which compensates for the frustration of young players who can not claim medals in battle by compensating for their military contribution. JUJU The Lord Of The Waters, current Minister of Education, also explained that this mechanism was also applied to older players whose level and strength are the lowest.

In Greece, Makrugiannis is very proud of the "Icarus" program which has recently ceased to be operational. Also centered on the support of young people in the context of arrival of the air module, Icarus has allowed Greece to have a particularly formidable military air contingent. However, he deplores that to date the only remaining initiatives owe their survival to the sole involvement of a handful of altruists, causing great efforts for little results.



Romania seems to stand out with a very relational approach to the integration of its new players. Lexutza is formal: a warm atmosphere is the key to optimizing the retention of new citizens, especially in a country as populous as Romania. The Military Units thus regularly engage in IRL meetings, to which they are happy to go with their young people.

In Turkey, the social bond is mainly exercised by maintaining close contact with young players, especially in game, but also outside. The government regularly engages in dialogue with its new citizens through private messages, which is the first channel used by new citizens who have not yet crossed the game barrier. The Turkish community does not skimp on the creation of Telegram channels and other Whatsapp groups, leading young people to become involved in the community.

This conviviality is nevertheless very far from the political module. To the question "Would you say that a kind of sacred political union is exercised during the baby-boom?", The five ministers are unanimous: no. Each baby-boom is the scene of soliciting operations mainly benefiting the big parties comfortably installed at the top of the ranking: our country is no exception. For the Romanian Minister of Education, Lexutza, it is finally a beneficial mechanism; each party struggling to be the most attractive, the winners are the young players who find in this competition the means to integrate more quickly into the political life of their country.



"Our current government has integrated many new players," said Dombombomabely, the Spanish Minister of Education. In general, the notion of availability and openness to newcomers seems to be central to their integration. "We are an open society and we trust young people," Makrugiannis says.

The mechanisms of eRepublik are finally complex enough to allow young people to take responsibility quickly, on the only condition that the oldest open the door.

This general benevolence appears to be a very powerful lever in many of these great societies of the eWorld and inevitably puts us face to face with the limits of our own community. Are we collectively enough benevolent to allow our new citizens to quickly take their marks and invest sustainably?

We asked them the question.



We interviewed two young people whose integration took place in a diametrically opposite way. These are just two testimonials, so we do not present them as representative of all the new players who have joined our ranks in recent weeks. Only a large-scale survey could help to achieve this. However, they have the merit of bringing a different point of view on the integration process.


1 - How do you feel in the community since your arrival?
Since I arrived, I feel very good, the "veterans" explain everything to answer my questions and offer me to answer. They even give me gifts, FRF and food. Thanks to this I could improve very quickly in the game, currently, I even offer my help to add the banner of the military unit "Imperial Army" to new players. In addition, private and public aids are very useful to us.

2 - Do you feel that you have been properly welcomed?
I feel that I have been very well received by the community.

3 - Do you encounter integration difficulties?
Not currently, not even at all.

4 - Are there any questions you can not answer?
No, if I have a question, I know that I can ask at least 3-4 people or more on the chat of my military unit or my party.

5 - Do you have an idea to improve the reception of young people?
For the community not but for the game itself yes, because if you come on the game without seeing videos or having no advice we are not too much or start. In my case I saw the video of Pokiz which allowed me to better understand and know where to start, I just made a mistake in the golds because I quickly spent them so I did not not able to improve my training field but thanks to the help of the other players I will be able very soon to buy the 7 golds necessary for the purchase of the improvement.



1 - How do you feel in the community since your arrival?
Not too bad. I am mainly an observer and I like to understand the mechanism of the game before I manifest myself. But for the moment it's okay.

2 - Do you feel that you have been properly welcomed?
I feel that everything was more or less prepared to welcome us. But I had a strange feeling, as if all this was automatic. I've seen some pretty well-researched articles that use a lot of acronyms and shortcuts. It also seems to me that there are quite a few varieties in the way we are presented with the "history" of the country. I learned that there was a forum on which there was all the past of France, I think I will immerse myself in the next days 🙂

3 - Do you encounter integration difficulties?
It would be hard to say yes, because I do not like Discord and instant discussions. So I refused several times to go while offered me. Many old players came spontaneously to talk to me and I find it not bad.

4 - Are there any questions you can not answer?
I still have a little difficulty in understanding the political system. I feel that the parties are closed enough and that for a new player like me it will cling to make a place. I also noticed a lot of tensions whose origins I do not yet understand. But it will come.

5 - Do you have an idea to improve the reception of young people?
I would not have said no to more personalization in the way of welcoming us. I have the impression that we were expected but finally it is more of a waste of time to explain everything to us, that we do not really count on us. But as I said, I have not gone through the integration process yet, so we'll see in a few weeks 🙂