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Chers concitoyens,

Voilà qu’à l’approche des fêtes de fin d’année, nous arrivons à mi-mandat. La semaine qui vient de s’écouler a été riche en négociations, approches et tractations - dont vous pourrez découvrir les fruits dans la suite de ce Journal officiel. Nous avons notamment deux nouveaux partenaires de Training Wars, et sommes proches de recouvrer nos bonus complets dans le cadre de notre industrie alimentaire.

Compte tenu de la période compliquée en termes de disponibilités et d’investissements de chacun, je suis fier de ce que mon gouvernement a accompli jusque-là et nous entendons tenir le cap jusqu’à la fin de notre mission. Je tiens également à saluer la vivacité du Congrès actuel dont les débats, parfois être houleux, témoignent de la bonne santé de notre démocratie et de la présence d’opinions diverses au sein de notre communauté.

La semaine qui s’ouvre nous réservera sans doute également son lot de surprises. Au premier chef, la situation internationale extrêmement mouvante et indécise qui entoure le déploiement progressif de notre nouvelle orientation diplomatique. Nous restons cependant à l’écoute de l’eMonde, vigilants quant aux aléas qui pourraient déséquilibrer le mince équilibre de notre neutralité, et tâchons d’entretenir un dialogue régulier avec des interlocuteurs pluriels.

Le gouvernement se joint à moi pour vous souhaiter à tous d’excellentes fêtes de fin d’années. Et j’espère que nous achèverons 2019 positivement, ensemble.

Vivre libre, ivre, ou pas.







Un nouveau partenaire de Training War sur nos cores : l’Indonésie
Dans le cadre de la diversification de nos relations diplomatiques inscrite dans notre programme gouvernemental, nous avons - lors des dix derniers jours - noué un lien cordial et fraternel avec l’Indonésie. Nous avons choisi de nous saisir de cette opportunité afin de travailler à la mise en place d’une nouvelle Training War en remplacement de notre training war existante sur nos cores avec la Corée du Sud (CODE). L’Indonésie est, sur le papier, le pays le plus peuplé de l’eMonde. C’est un pays qui revendique sa neutralité, bien qu’il ait été récemment en guerre directe contre la Chine (pro-CODE) et la Corée du Sud (CODE).

L’Indonésie a souhaité que nous fixions les termes régissant notre Training War dans un document. Leur ministère des affaires étrangères l’a publié dans la presse indonésienne il y a quelques heures. La publication des termes, résumés ci-dessous, dans ce journal officiel fait ainsi office de signature formelle :



L’Indonésie attend la libération finale de Burgundy avant de lancer son AirStrike et atterrir sur notre territoire. Nous lancerons ainsi la rotation, suite à leur arrivée sur notre territoire.


Le départ coréen
Notre choix de remplacer la TW coréenne par l’Indonésie n’est motivée ni par des tensions directes avec le gouvernement coréen ni par des cafouillages dramatiques dans l’organisation de nos rotations. Il s’agissait objectivement de la TW la moins fluide que nous ayons, avec un pays dont le timezone rend difficile d’avoir une certaine souplesse et adaptabilité aux vues des mouvements récents à nos frontières. Le timezone indonésien nous fait gagner deux heures, ce qui ne constitue pas une différence fondamentale mais suffisante pour des ajustements plus réactifs. Notre choix a été conjointement signifié à la Corée du Sud et à CODE, accepté sans protestation ni pressions.


Une nouvelle Training War à nos portes : la Suisse
La Suisse est entrée en contact avec notre gouvernement suite au refus de Taïwan de poursuivre la Training War sur leurs cores, en raison de la trop forte détermination. Le dialogue avec nos voisins helvètes a été positif ; nous avions ouvert une fenêtre diplomatique de 48 heures, durant laquelle nous avions l’exclusivité sur la TW. Le Congrès a rapidement exprimé son accord et nous avons pu enclencher le processus. La Training War est désormais ouverte et court sur 3 régions suisses : Romandie, Deutschschweiz et Svizzera Italiana. En contrepartie, nous devons reverser chaque semaine le montant des taxes ponctionnées grâce à la présence sur leur territoire.


Surveillance permanente des conflits à nos frontières
L’affrontement entre Asteria et CODE continue de faire rage à nos frontières. Des implications sont possibles, notamment dans le sud-ouest, où l’Espagne est en train de se libérer de la Croatie. Or, la présence croate en Aquitaine dans le cadre de notre Training War suppose qu’il existe une possibilité pour que le conflit se déporte sur notre territoire. C’est pourquoi nous sommes en dialogue direct avec les deux alliances, pour leur rappeler que nous ne saurons tolérer - quel que soit le côté dont proviendrait l’initiative - que leur guerre n’ait lieu sur nos cores.




Le SWAP biélorusse
Comme nos prédécesseurs, nous avions plusieurs fois signifié à notre partenaire Biélorusse notre intention de changer de régions de la cadre de notre Training War, principalement en raison de la forte détermination à l’oeuvre en Minksaya et Brestskaya. Cette forte détermination nous a plusieurs fois contraint à engager des efforts déraisonnables afin de faire pencher le mur en notre faveur.
La Biélorussie a entendu notre demande et a enclenché un SWAP entre la Russie, UAE et la France. Si les débuts ont été laborieux et la coordination compliquée, le SWAP est désormais en bonne voie. Notre point de chute sera Hrodzienskaya et Vitsebskaya, occupées jusque-là respectivement par UAE et la Russie.


Explicitation de nos TW
Nous avons publié la première Analyse Stratégique prévue par notre programme. Nous avons fait le choix d’en concentrer l’angle sur une ré-explicitation des différents mouvements de TW ayant lieu sur notre territoire et à l’étranger. Une prochaine analyse stratégique davantage tournée vers les événements qui secouent actuellement l’eMonde sera publiée dans les prochains jours.





Le retour prochain du Deer et du 100% food
Il s’agissait de l’un des dossiers les plus technique dont nous ayons hérité. L’accord contracté avec le Venezuela pour la location de leur ressource de Deer constituait jusque-là le dernier jalon nous permettant d’accéder au bonus 100% food. L’expiration de l’accord et les termes largement en la défaveur de nos partenaires, a suspendu le maintien de la concession et donc le bonus 100% food cher à nos producteurs.
Plusieurs pistes ont été enclenchées, dont une renégociation avec le Venezuela (Andes), une sollicitation de l’Iran (Asteria) et de l’Irlande (CODE). Finalement, c’est avec la Corée du Sud que nous ferons affaire pour la location de leur ressource de Deer.
L'accord intervient dans le cadre du départ de la Corée du Sud de nos cores afin de laisser la place à l'Indonésie. Nous avons signifié à la Corée que nous attendions un départ dans un délai raisonnable. Un timing serré, qui ne les arrangeait pas beaucoup, du fait de leur nécessité de trouver rapidement une TW de remplacement.
C’est finalement avec les USA qu’ils ont trouvé un accord pour une TW en Delaware. La Corée du Sud souhaitant économiser un AirStrike afin de gagner les États-Unis, ils souhaitaient que nous ouvrions un passage vers Brittany. Notre enjeu était que le seul passage disponible supposait de couper Loire Valley, une opération que nous avions déjà effectué deux fois depuis le début du mandat afin d'organiser des SWAP, et qui impacte nos bonus durant 24 heures.
La Corée du Sud étant propriétaire de Deer, nous avons négocié que nous consentirions à leur ouvrir une nouvelle fois le passage si nous trouvions un accord pour la location de leur deer.
L'accord est le suivant : la location nous coûtera 500k CC et ils nous retourneront 90% du montant de la concession en game mechanics. Un tarif raisonnable, qui nous garantira le retour du 100% food dès que la Corée du Sud aura quitté notre territoire.


Renouvellement de la concession d’Iron à l’Argentine
L’Argentine a consenti à renouveler la location de l’une de nos ressources d’Iron. Les termes sont identiques à l’accord précédent ; c’est-à-dire une rétribution en game mechanics, soit 1% du montant du PIB de leur industrie d’armement sur 30 jours. La production de weapons argentine étant repartie à la hausse ces derniers jours, cela pourrait s’avérer une bonne opération.


La Grande Enquête Industrielle
Nous avons lancé cette semaine la Grande Enquête Industrielle. Pour rappel, les conclusions de cette étude doivent nous servir de base statistique afin d’analyser la présence des industries françaises dans l’eMonde. Si la participation est correcte, nous aimerions pouvoir élargir encore l’échantillon. Nous vous invitons donc à prendre les quelques minutes servant à remplir le questionnaire.