Le truand vénal

Day 2,929, 04:13 Published in France France by Leyomis

J'ai vécu dans une famille de dingos, entre mon père qui faisait tous les bars et les maisons closes du patelin, ma mère tellement déchirée qu'elle s'envoyait en l'air avec des chiens en les prenant pour des acteurs de films X (d'ailleurs le doberman était son préféré car elle croyait tourner dans un des ces films avec Rocco Siffredi, une histoire à vous mettre sur les fesses).

Et déjà gamin je faisait brûler les devoirs des gamins qui avaient pour délit celui de sale gueule et aussi je leur cassait la tronche (et aussi les petits malins qui ce foutent de vous en ce croyant au sommet de l'espèce à croire qu'ils ont étudié Darwin, ces fumiers). Et puis ado j'étais en freestyle c'est-a-dire baston (merci mon crochet du droit légendaire), alcool (le roi du cul-sec on m'appelait), came (les rails avant les ébats c'est le pied) et gonzesses (des chieuses la plupart, juste bonnes à être bonne à ......, là je m'autocensure c'est facile à deviner, à cet âge c'est juste pour ça ou presque selon certains).


Et enfin adulte je me suis rendu compte que ma vocation était d'être un gros truand; comprennez que les parents ont tendance à dire à leurs bambins de faire que des trucs chiants genre trouvé une femme gentille (gros niais, les femmes peuvent cacher plus d'un tour dans leur sac), avoir des gosses (la plupart ne savent pas comment les éduquer et sont des soumis); bref avoir une vie plan-plan c'est pas mon truc. Moi il faut qu'il ait de l'action et de l'éclate (j'aime descendre les gros blaireaux qui ont rien compris à ce que leur pendait au nez) et c'est ainsi que j'ai voulu m'engager dans la "famille" car je serai plus seul dans ces delires-là.