[CP] Writing, a dangerous ambition / Écrire, une ambition dangereuse

Day 873, 12:15 • Published in Canada Romania • by BogdanFV
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It comes a time in a man's life when he looks behind and realizes that he didn't do enough, he looks behind, sees his legacy and is disappointed at what he is ready to leave to the ones that follow him.

I think that this are the moments that drive people to overcome what they are meant to be and it is this moments that bring the best in us either by stimulating us to write an article, start a company or run for a public office, the moments when we realize that we should not be contempt with our achievements are the drive that push us forward.

Some of you might be wondering why this sudden desire to tie real life to erepublik, why is a person who has always been so satisfied with his own work is forced by his own ambitions to talk about legacies, disappointments, progress and faith deciding moments? Did I just experienced one of those moments, did I had the courage to look back at what I left in this newspaper? Was I not satisfied with my journalist career?

I did look behind me and what I saw disappointed me. All my medals, all the positions I held in various cabinets or all the months I spent in congress could not cheer me up when I realized that I abandoned my one true love and that I was no longer the writer I hoped to be nor the writer I once was.

But why did I dared to say that writing is a dangerous ambition seeing as I lately have nothing to do with it? When you ask yourself this try to think of Acacia Mason, Plugson, Adasko, Alias Vision, Dade Pendwyn or for short the members of The Writers Guild of Canada. Think of them and you will realize why this is the most dangerous career you can follow in this virtual world or in the real world. This people write from their hearts and soul, they are not driven like other by their ego and their desire to get their name in the top or to get the attention of their fellow Canadians.

No, they put pen on paper because they are in love with this drug called writing. They are addicted to the adrenaline rush the letters give them and that love as you may of realized is probably the worst condition anyone can suffer from because our dozes are never frequent or high enough to satisfy our needs and our almost carnal love for this habit.

For those of you that did not understand what the WGC stands for I hope I helped you a bit, the WGC is the passion for writing at it's best!






Version francais



Il vient un temps dans la vie d’un homme où il regarde dans le passé et se rend compte qu’il n’en a pas fait assez; il regarde en arrière, voit sa contribution et est déçu de ce qu’il laissera à ceux qui vont le suivre.

Je crois que ce sont ces moments qui poussent les gens à se surpasser, à donner le meilleur d’eux-mêmes, que ce soit en les stimulant à écrire un article, en démarrant une nouvelle entreprise ou en se proposant pour un poste. Des moments où nous comprenons que nous ne devrions pas être méprisés à cause de nos réalisations; des moments qui nous poussent à aller de l’avant.

Certains d’entre vous peuvent se demander quelle est la raison de ce désir soudain de lier la vraie vie avec eRepublik, pourquoi est-ce qu’une personne qui a toujours été si satisfaite de son propre travail est contrainte, par ses propres ambitions, à parler de contribution, de déceptions, de progrès et de conviction en ces moments déterminants? Est-ce que j’ai vécu un de ces moments, est-ce que j’ai eu le courage de regarder en arrière sur ce que j’ai laissé dans ce journal? N’ai-je pas été satisfait de ma carrière de journaliste?

J’ai en effet revisité mon passé, et ce que j’ai vu m’a déçu. Toutes mes médailles, tous les postes que j’ai eues dans plusieurs cabinets ou tous ces mois que j’ai passés au Congrès ne peuvent pas me remonter le moral quand je me rends compte que j’ai abandonné ma seule vraie passion et que je m’aperçois que je ne suis plus l’auteur que j’espérais être ni celui que j’ai déjà été.

Mais pourquoi est-ce que j’ose que l’écriture est une dangereuse ambition, considérant que ça semblait peu m’importer auparavant? Tout en vous demandant ceci, pensez à Acacia Mason, à Plugson, à Adasko, à Alias Vision, à Dade Pendwyn, ou tout simplement à la Guilde des Auteurs du Canada [ndlr : Writers Guild of Canada, WGC]. Pensez à eux et vous comprendrez pourquoi c’est le métier le plus dangereux que l’on puisse avoir dans ce monde virtuel ou dans le vrai monde. Ces gens écrivent corps et âme : ils ne sont pas guidés par leur ego comme d’autres, non plus par leur désir d’avoir leur nom dans le top 5 ou d’attirer l’attention de leurs confrères Canadiens.

Non, leur plume est leur principal outil, puisqu’ils sont en amour avec cette drogue qu’on appelle l’écriture. Ils sont accros à cette dose d’adrénaline que leur apporte l’écriture de chaque message. Cette passion, comme vous l’avez peut-être déjà compris, est probablement la pire chose qui puisse nous arriver parce que ces doses d’adrénaline ne sont jamais fréquentes ou jamais assez fortes pour satisfaire à nos besoins et à notre amour charnel envers cette dépendance.

Pour ceux d’entre vous qui n’avez pas compris ce que la GAC [ndlr : WGC] représente, j’espère vous avoir un peu aidé. La GAC, c’est la passion d’écrire à son meilleur!