La véritable histoire de la Cosca

Day 2,557, 03:27 Published in France Poland by Lino Ventura

Bonjour à toutes et à tous,

Je suis très fier de vous annoncer la toute première édition de mon journal Le Ruffian.

Je profite de ce jour anniversaire de l'eMonde pour le lancer publiquement, journal d’actualités, d’interviews et pourquoi pas de débats. Vous l’avez compris, un journal similaire à tous les torchons que l’on peut trouver dans les kiosques du pays - aucune originalité. J’espère en tout cas que vous serez nombreux à suivre mes articles bâclés, et que vous prendrez aussi peu de plaisir à me lire que j’en ai eu à rédiger mes articles.

Pour cet article préambule, je vais vous conter la formidable histoire de la création de La Cosca, nouvelle entité dans le paysage eFrançais, certes politique mais surtout familiale. Les faits qui seront énoncés ici n’ont rien d’officiel mais m’ont été rapporté par une source proche. Toute déformation avec la réalité sera fortuite.
(Entre nous, il est vrai que j’ai pris quelques libertés, m’enfin personne ne va le remarquer)

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L’histoire commence au Havre avec un certain Vine - ou Vini pour son entourage - enfant non désiré d’une prostituée Havraise et d’un marin breton des environs de Brest. Son paternel ayant quitté le port Normand les couilles vides mais les poches pleines, le jeune Vine se retrouva dès sa naissance livré à lui-même chez sa mère, où les hommes défilent les uns après les autres. Mauvais élève, il commence petit à petit à perdre le fil de son éducation et accumule les petites infractions. Les vols et la contrebande étaient alors son quotidien et le jeune homme mit peu de temps à se faire un nom dans le quartier Mont-Gaillard.

Difficile de supporter les sessions rap du patron du Milieu… Quel flow de merde !

Au fur et à mesure de ses méfaits, il se rapprocha dangereusement du Milieu, le gang Havrais de l’époque qui sévissait principalement sur les docks. A partir de là, ces actions devinrent beaucoup plus importantes et sombres. Règlements de compte, braquages, extorsions, une toute autre dimension. Il commença alors à monter dans la hiérarchie du gang, allant même jusqu’à devenir le bras droit du patron. Mais le jeune Vine a les dents longues, et le paysage Havrais ne lui suffit pas. Il décida d’un commun accord avec son boss de rejoindre la French de Marseille, eldorado du crime hexagonal, pour essayer de conquérir la région.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? C’est un fifou ce Vine.

Ses premiers jours ont été difficiles, avec une mafia déjà en place et bien organisée. C’est presque par hasard qu’il rencontre le jeune Milt - ou Milti au sein de la French. Tout le monde s’accordait à dire à l’époque qu’ils s’étaient rencontré pendant une partie de poker clandestin, dans un club privé, mais on saura plus tard que la réalité était tout autre. En effet, dès son premier soir dans la cité phocéenne, Vine aurait visité le célèbre Flamant Rose, une boite gay très fréquentée, et aurait ainsi rencontré le bellâtre Milt au détour d’une darkroom. Cette rumeur n’a rien de véritable mais pourrait être à l’origine de la rapide complicité qui s’installa entre les deux. Une complicité qui amena Vine à intégrer la French…

La fuite à moto post-braquage. Simple, efficace, et surtout très… intime.

Au-delà de cette virile amitié, les deux compères ont commencé à faire du business parallèle à leurs devoirs auprès de leur gang. Petit à petit, ils se sont déroutés pour traiter en direct avec les truands de la région. Ayant appris tous les rouages du grand banditisme, ils estimaient ne plus avoir besoin de quiconque pour connaître la fortune et la gloire, et rêvaient de plus grand, du haut de la pyramide, du Graal. Malheureusement pour eux, le big boss de la French a eu vent de ces écarts, et une chasse à l’homme a été organisée pour stopper leurs dérives. Devant ces menaces, une seule option leur était possible : le départ et la planque.

Le fameux endroit où le projet s’est monté (et pas que).

Dès lors, Vine et Milt se sont planqués de longues semaines dans le maquis provençal avec pour seul abri une petite toile de tente de fortune, intimiste. Une idée mûrie autour du feu de camp entre un petit morceau à la gratte et quelques chamallows grillés : pourquoi ne pas monter sa propre structure et rivaliser avec les plus féroces clans du pays ? C’est alors que le projet de La Cosca a vu le jour, avec la féroce envie d’instaurer une ambiance fraternelle et intime au sein de cette nouvelle famille. Nos deux protagonistes, désormais sortis du silence, commencent à recruter des personnes de confiance pour mener à bien ce défi.

Une histoire à la fois terrifiante et touchante, un véritable récit pour hommes, les vrais.

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J’espère que tout ceci vous aura plus, n’hésitez pas à voter, commenter, « endorser » (?!), et même à rager comme un gros porcinet coincé dans son enclos. D’autres articles suivront selon l’humeur et la disponibilité du rédacteur en chef, c’est-à-dire dans très longtemps. Inutile donc d'en réclamer d'autres, merci.

Comme vous l’avez constaté, pas de charte graphique pour le moment. Par flemme et par manque de temps, je n’ai pour le moment pas les moyens de vous en offrir une. J’en appelle donc au volontariat de certains au quelconque talent de m’aider dans cette tâche, rémunérée. Faites pas vos crevards, aidez-moi.

En vous souhaitant une meilleure journée que la mienne.

Lino Ventura, pour Le Ruffian, jour 2,557.