Steack d'ours, french fries et sauce polonaise

Day 1,936, 04:12 • Published in France France • by Falcon12
Kaliningrad était perdu. Falcon12 s'était courageusement battu là bas, mais au fil des heures, inéluctablement, russes et alliés avaient du reculer face aux charges polonaises. Pourtant, même si la Russie perdait ici un avant poste, ailleurs, des éléments jouaient en sa faveur. Dans le navire qui l'amenait vers Goteborg, le soldat français prit du papier pour y poser la situation. Aider en cela des informations des réseaux koinmunistes.

La décision belliciste des polonais envers la Russie avait provoquée une levée de bouclier. D'abord parce que le vieil ours avait noué depuis longtemps de vieilles alliances qu'il avait toujours honoré. Ensuite parce que l'on soupçonnait les aigles argentés polonais de ne passer par la Russie que pour mieux taquiner le nez du dragon chinois. L'un des membres les plus important de l'alliance EDEN.

On s’était donc battu dans l'ancienne Königsberg. D'un coté l'argent et pourpre polonais soutenu par des régiments étrangers issus de TWO. De l'autre les russes et les nombreux alliés qui leur prêtèrent main forte. L'issu est connue, mais ne se jouait là qu'une bataille.

En effet, partout dans l'Europe occupé par les diverses membres de TWO, des révoltes populaires avaient éclatées. Souvent sans consigne gouvernemental, aidée d'agents étrangers et profitant du départ des garnisons d'occupations vers le front, le peuple se soulevait contre son oppresseur.
France, Allemagne, Suède, Finlande, Pays-Bas, Italie, Ukraine... Dans de nombreux cas, la région passant sous le contrôle des insurgés comme en Basse-Normandie.

Varsovie doit donc composer avec un ours capable de le battre à la moindre erreur en bataille rangée et de multiple rébellions spontanées dans les zones qu'il occupe. La situation est donc difficile mais pas intenable pour la première puissance mondiale.

Là Falcon12 commença à émettre des hypothèses.

La campagne victorieuse

Dans le cas où, malgré les efforts, de l'ours et de ses alliés, les polonais s'enfonçaient vers l'Asie ils devraient alors faire face à plusieurs difficultés.
Tout d'abord, plus les chinois observeront les polonais s'avancer vers leur frontière ( et donc l'hypothèse d'une invasion se renforcer ), plus ils aideront les russes et inciteront EDEN à s'y engager. TWO devra donc investir de plus en plus d'hommes et d'armes dans le conflit russe puis dans le potentiel conflit chinois. Annonçant une guerre longue et coûteuse ainsi que de sévères complications pour maintenir sous sa coupe l'Europe Occidentale.

Mais cela, TWO le savait sans doute comme en témoigne la politique de traités, engagée depuis quelques mois, visant à établir la paix en Europe au profit de cette alliance. Pacifier l'Ouest permettait d'avoir les mains libre pour l'Asie.

Toutefois la réussite d'insurrections spontanées, désapprouvées par les gouvernements mais appuyées par de multiple agents étrangers montre que cette politique de traités à ces limites. Citoyens et MU pourraient ainsi s'organiser internationalement pour passer efficacement outre ces traités ( pour lesquels on les a rarement consultés ). Mais les gouvernements pourraient eux aussi tenter de profiter de l'occasion.
Il est alors possible que Varsovie délégue ses provinces européennes à la Serbie, l'Espagne et l'Angleterre. Selon l'implication de ses pays dans les steppes russes, TWO tiendra ou non l'Europe Occidentale.

Il est donc possible que cette dernière profite de la guerre pour se libérer. Tout en ayant conscience qu'une fois la guerre finie à l'Est, qu'importe ses résultats, le retour de bâton risque d’être terrible. Il va donc falloir profiter des semaines ou des mois de répits pour mettre en place une vrai politique de défense commune, trouver des soutiens ( russes et chinois semblent tout indiqués ) et mener des politiques agressives de recrutement.

L'enlisement du front

Un front qui s'enlise, laissant la guerre sans vainqueurs, débouchera plus ou moins rapidement sur un accord de paix.
La variable du temps, pourtant essentiel à la réussite d'une insurrection européennes, reste ici impossible à connaître. Néanmoins, une telle situation serait synonyme dans les esprits d'une défaite polonaise, ces derniers ayant été forcés de renoncer à leurs objectifs.

Plutôt que de se révolter, il serait alors beaucoup plus profitable aux nations européenne occupées d'user de diplomatie dans un but commun qui reste à définir. Ces dernières pourraient ainsi profiter au mieux de l'effet psychologique de cette « défaite ».

Mais quel objectif se donner ?
Miner TWO ? Unir EDEN et COT contre la suprématie européenne de TWO ? Négocier ensemble de nouveaux accords avec les polonais ?

La défaite polonaise

Voici le cas le plus complexe, car comment estimer jusqu'où ira cette défaite ?

Il est néanmoins certain qu'il sera du devoir des diplomaties européennes d'entrer conjointement en œuvre pour montrer à la Russie et au delà à COT et à EDEN les gains qu'ils auraient à soutenir la libération de l'Europe.
Cette démarche sera appuyée ou non, selon la situation, de séries d'insurrections organisées contre les occupants.

Nos diplomaties pourraient aussi profiter de cet événement pour peser sur les membres TWO afin de causer des départs et donc de l'affaiblir.

Enfin, il est également possible de négocier conjointement de nouveaux traités avec TWO nous accordant plus de territoires. Cependant ces gains risquent de n’être que transitoire, le temps que TWO reprenne du poil de la bête.

Falcon12 regarda alors les cotes suédoises qui approchaient à grands pas, et avec elle les combats suivant. A ce qu'il préférait le combat à ces raisonnements bourrés de possibilités de se tromper et de variables à ne pas oublier.