Première vague

Day 2,619, 11:44 Published in France Serbia by Spiritus44

Bonjour,
Je vais vous présentez une suite de petite histoire qui auras uniquement pour but de vous divertir. Enjoy !



QuennTown était une petite ville tranquille, que d'aucun qualifieraient d'ennuyeuse. Situé au bord d'un petit ruisseau, sa façade nord était bordé par de hautes collines qui l'avaient maintes fois protégé des dangers extérieurs ; en ce XXIème siècle, elles servaient davantage aux enfants pour la luge en hiver. Il y faisait bon vivre, le climat était agréable, QuennTown était une ville paisible.
Paisibles étaient également ses habitants, peut nombreux mais formant une communauté très soudée. Ils faisaient leurs vie au jour le jour, sans penser au futur qui s'approchait, conscients que la ville finira par être conquise par le chef-lieu voisin, mais conscients également que ce jour-là, ils seraient sans doute morts.
Il se trouvait aux abords de QuennTown, plusieurs fermes qui fournissaient en nourriture la quasi-totalité de la ville. L'une d'entre elle, celle située entre le vieux pommier et la route menant au moulin du père Girieux, était occupé par un homme sympathique et bon vivant. Georges Durier, puisque tel était son nom, n'était pas d'une taille exceptionnelle ; mais ce qu'il lui manquait en hauteur, il le rattrapait en largeur. Si la fréquentation quotidienne du bar du village y était pour quelque chose dans cette bedaine, il n'en demeurait pas moins un homme travailleur, toujours disponible pour aider ses voisins. Ses champs fournis et son cheptel impressionnant démontrait d'ailleurs au voyageur de passage, les qualités citées précédemment.
Oui, QuennTown était une ville bien tranquille, se contentant de ce qu'elle avait et rien ne semblait pouvoir remettre en cause cette tranquillité.

Un mercredi, il semblait que les événements s'étaient concerté pour détruire la quiétude de nos gentils habitants : la départemental qui bordait la ville était embouteillée par un étrange accident, deux fermiers étaient introuvables depuis la veille et une maladie ravageait les rangs des poules du père Girieux. Rien ne pouvait aller plus mal. Georges Durier était alors attablés à une table du bar, il contemplait sa table d'un œil morose : le bar d'ordinaire si plein de vie à cet heure de la journée était quasiment vide. Il apostropha le barman au comptoir, lui demandant s'il avait la moindre idée quand à où était passé les clients habituels. Celui-ci lui répondit d'un air désolé qu'il n'en savait « fichtrement rien » mais qu'il aurait bien aimer le savoir lui aussi. Ennuyé, Georges quitta le bar quelque temps plus tard pour rejoindre sa ferme et la perspective d'un bon dîner.

Après une petite dizaine de minutes de route de campagne, Georges Durier aperçu sa ferme, il accéléra l'allure de son antique voiture, manqua d'écraser un lapin et finit par arriver dans sa demeure. Il se prépara le bon repas qu'il attendait et se mis à table. Il était rendu à la moitié du repas lorsqu'il compris ce qui le dérangeait depuis qu'il était rentré, sans qu'il puisse dire exactement ce que c'était : il n'y avait aucun bruit ; un calme absolu régnait sur la ferme lorsque aurait dû entendre les piaillement et meuglement incessant de son cheptel. Passablement inquiet, il sortit voir ; était-ce la maladie du père Girieux qui avait infecté sa basse-cour ? La première chose qui lui parût étrange fût la vache qui gisait inanimée au milieu du champ, des mouches voletant autour d'elle. Ce ne fut que lorsque il s'en approcha davantage qu’il entendit le bruit, comme un grondement incessant, une sorte de plainte ininterrompue et qui semblait provenir de la vache. Faisant fit de toute prudence, il s'en approcha et bien mal lui en pris car, sitôt arrivé un coté de la bête, un silhouette sembla en sortir. Cette silhouette semblait être occupé à dévoré le bovin de l'intérieur et paraissait dérangé par la présence de Georges Durier. Outré, ce dernier lui demanda de bien vouloir s'expliquer immédiatement ; au lieu de quoi, la créature lui plongea dessus, avec la ferme intentions de planter ses canines dans la carotide juteuse du fermier. Réagissant enfin, le fermier le repoussa, sortit le fusil de chasse (qu'il avait initialement pris pour achever les souffrance de la vache qu'il pensait à l'agonie) et tira à bout portant sur son étrange agresseur, faisant attention à ne pas viser une partie mortelle. Mais la créature n semblait pas vouloir renoncer pour autant et Georges Durier se retrouva à son grand étonnement à lui tirer en plein cœur. La première chose qu'il pensa fut que son assaillant l'y avait forcé, il n'était pas responsable. La seconde fut que son assaillant était un être bien étrange. Car la créature en effet, nullement dérangé par le trou qui béais à l'emplacement de son cœur continuait d'avancer vers le fermier. Maintenant bien effrayé, ce dernier se rua sur sa voiture et démarra en trombe, pressé de fuir au plus vite cet endroit qui ne lui semblait maintenant plus sûr. « La ville pensa-t-il, c'est là qu'il me faut aller. Là-bas, ils sauront quoi faire ».

Ce fut en effet à proximité de la ville que la voiture de Georges Durier fut retrouvé, elle était renversé et des traces de sang se traînant jusqu'à la ville était encore visible.
Ce fut là une des première victimes de la catastrophe qui allait en faire plus de 4 milliards.




Et comme le veut la tradition, 25 commentaires m'aiderais bien pour la quête de notre cher Plato 😉. En espérant que cela vous ait plus, dans l'attente de vos retour.

Ecrit par Spiritus et Zardhas,