A boire ou je tue le chien!!!

Day 2,737, 12:27 Published in France France by Mickie Krause
Bonjour à tous

C’est dans un climat tendu que Patrick Ard, notre reporter sans glacière, a pu assister à l’inauguration de l’ePhilharmonique d’eFrance.
Espérons que l’eIntelligentsia ne censurera pas à nouveau notre journal. A moins que notre quête de commentaires ne se transforme en quête de Points de Pénalité !

A vous Patoch….



Bien le bonsoir cher(s) lecteur(s), me voilà Invité d’Honneur pour l’inauguration de l’ePhilharmonique d’eFrance, complexe très attendu mais aussi controversé par les mélomanes.
Je suis projeté au milieu du caviar d’eFrance. Toute la Classe Politique a fait le déplacement ainsi que les VC, qui n’aurait pour rien au monde raté un buffet digne des grandes réceptions mondaines.

Le programme de ce soir est indéniablement romantique, cette soirée commencera avec L’Arlésienne de Georges Bizet puis s’achèvera avec Hector Berlioz et sa magistrale Symphonie Fantastique, tout ceci interprété par l’Orchestre Lunational et dirigé par Finway, propagandiste d’une République Bananière.

L’entrée dans la salle se passe dans un murmure enivrant et enivré. En effet, certains VC bien éméché ont le plus grand mal à atteindre leurs places.
Au balcon côté Jardin se trouvent les Congressistes. Comme d’habitude, il s’en dégage une impression de passivité et certains yeux de bovins ne transpirent vraiment pas l’intelligence.



La représentation se déroule parfaitement, l’acoustique de la salle est merveilleuse, les musiciens talentueux, la violoniste solo est d’un charisme et d’une beauté sans égal.
Nous sommes tenus en haleine, la fin approche dans un vacarme inouï, qui nous fouette avec la virulence d’un ouragan de furie. C’est au moment du cataclysmique coup de cymbale final que surgit sur scène une foule enragée provoquant le désarroi des musiciens et la colère du public.
Je comprends, en reconnaissant les leaders de cet acte de « terrorisme culturel », qu’il s’agit d’une manifestation, contre le gouvernement, concernant l’épineux dossier ORION.

C’en suit une bataille épique, Louis Aragon assène au Chef d’Orchestre un coup de marteau assassin. Le Prince de Perse, combattant du désert, agile comme un puma, terrasse bon nombre des musiciens. Malheureusement leurs compagnons de lutte ne sont vraiment pas au niveau.
Un basson dans le côlon à Créon, une trompette dans l’urètre à Rupette, un stradivarius dans l’anus d’Arcturus et un euphonium dans le rectum à … OK j’arrête !

Tout ça sous le regard impassible de notre Président qui n’a l’air ni surpris, ni même intimidé. Un œil expert comme le mien a même remarqué un début de rictus sadique chez notre CP.

Mon cœur ne sait quel camp choisir, un peu de vérité se trouvant probablement en chacune des personnes présentes dans ce méli-mélo érotico-contestataire.
Une chose est sûre, demain matin une partie des protagonistes auront 3 mots en tête :

C’ETAIT SWAG !!!!





Bien à vous, Patrick Ard, reporter musical.