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Généralement associé au domaine des mathématiques, le chiffre en garde la réputation d’être barbant et de faire partie d’un domaine assomant, voire sans intérêt. Pourtant, il est un symbole fort de la civilisation. En effet, l’émergence des premières civilisations entre en corrélation avec les premiers calculs, le chiffre fait donc partie de nos racines. Mais pour aborder ce sujet il me faut vous montrer un autre regard sur les mathématiques.

L’idée circule, lors de l’apprentissage des mathématiques, que les théories et les équations ont été inventées par de grands noms. C’est pourtant une erreur, comme dans de nombreux cas. Il n’y a pas lieu d’invention mais de découverte. Ainsi, Pythagore et Thalès auraient été les Colomb et Polo du monde des chiffres, mais pas que. Ce qui est surprenant, c’est que le chiffre s’applique finalement au monde entier, à l’univers, jusqu’aux émotions. Que ce soit magique ou mystique, cela n’en reste pas moins fabuleux.

De manière rationnelle, la raison est simple. Parmi les éléments primaires que l’on utilise pour décrire l’environnement, il y a la quantité. On y ajoute les détails graphiques, mais la quantité est le premier élément. (ex : il y a deux pommes, j’en vends une, il ne m’en reste qu’une ; que la pomme soit verte ou rouge, on compte d’abord avant d’observer). Les mathématiques seraient donc la traduction « à échelle humaine » des informations universelles. Il n’y a donc qu’un pas avant de penser que ce langage soit, d’ailleurs, universel. Ce n’est pourtant pas le cas.

En effet, le monde visible et invisible nous est perçu, compris, décortiqué et recréé par le biais des mathématiques. C’est fabuleux, mais ces chiffres représentent une information propre à l’Homme et qui nécessite une base bien plus élémentaire pour être comprise. On pourrait imaginer d’autres modèles d’interprétation, la science-fiction nous porterait à concevoir des civilisations dont la logique interprétatives mènerait à traduire le monde par des nuances de couleur, par des éléments et des compositions chimiques (ce qui laisserait imaginer qu’un pet puisse se traduire dans leur langue par un « Je t’aime » selon qu’on ait mangé du Chili con carne).

Or, comme je vous le disais, dans ce monde qu’explore les mathématiciens, physiciens et de nombreux scientifiques, il existe une certaine révolution des mécanismes logiques. L’arrivée de l’informatique a pris le temps pour bouleverser la philosophie mathématique, mais ce qu’elle apporte avec la logique binaire est quelque chose de différent. Cette logique binaire se retrouve dans toutes formes de vie, et c’est cette même logique qui nous permet de quantifier les choses. On peut donc pousser jusqu’à considérer la logique binaire comme étant celle de la vie.

Cette conception révolutionne bien des aspects de notre compréhension du monde dans lequel l’homme se rapproche et accapare la « mécanique universelle » qui nous entoure. Des logiciels peuvent même être qualifiés de forme de via non organique quand ceux-ci sont capables de se reproduire (les virus et les vers, notamment). Ce qui est donc spectaculaire, c’est que nos informaticiens possèdent, aujourd’hui, un langage à échelle humain qui traduise le principe même de la Vie, et ce qu’il en découle.

Les réfractaires considéreront que l’Homme cherche, là encore, à jouer à Dieu. Or, en réalité, il ne fait qu’exploser les mécanismes que Celui-ci aurait mis en place – quelle que soit la croyance. Toutefois, ces découvertes ne nous rapprochent pas d’un aboutissement car elles ouvrent l’horizon à de nouveaux univers à explorer, réels ou non, et peut-être prochainement ceux que l’Homme créera.


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La rédaction





Usually associated with mathematics, the digit guard the reputation of being boring and being part of an assomant domain with no interest. Yet it is a strong symbol of civilization. Indeed, the emergence of the first civilizations is correlated with the first calculations, the figure is therefore part of our roots. But to approach this subject I have to show you another look at math.

The idea is circulating, when learning of mathematics, theories and equations were invented by big names. This is a mistake, however, as in many cases. There is no place of invention but discovery. Thus, Pythagoras and Thales would have been the Polo and Columbus in the world of numbers, but not only. What is surprising is that the figure will eventually apply to the whole world, to the universe, to emotions. Whether magical or mystical, it is none the less fabulous.

Rationally, the reason is simple. Among the primary elements that is used for describing the environment, it is the quantity. To this is added the graphic details, but the quantity is the first element. (eg there are two apples, I sell one, it remains to me that, that the apple is green or red, we first consider before observed). Mathematical therefore be translated "human scale" universal information . There is therefore a step before thinking that this language is, indeed, universal. This is however not the case.

Indeed, the visible and invisible world we perceived, understood, husked and recreated through mathematics. It's fabulous, but these figures represent information specific to humans and requires much more elemental basis to be understood. One could imagine other models of interpretation, science fiction lead us to conceive of civilizations whose interpretative logic would lead to translate the world with color shades, for the elements and chemical compositions (which would leave imagine that one pet can be translated into their language by an "I love you" as we had in Chile con carne).

But, as I told you in this world explored by mathematicians, physicists, and many scientists, there is some logical revolution mechanisms. The advent of computers has taken the time to upset the mathematical philosophy, but it brings with binary logic is something different. This binary logic is found in all life forms, and it is this same logic that allows us to quantify things. We can grow up to consider the binary logic as that of life.

This design is revolutionizing many aspects of our understanding of the world in which man is approaching and monopolizes "universal mechanical" around us. Software can even be called via inorganic form when they are able to reproduce (viruses and worms, in particular). What is remarkable is that our IT specialists have now a human scale language that reflects the principle of life, and it comes in.

Refractory consider that man seeks, again, to play God. In reality, there is qu'exploser mechanisms that He reportedly set up - regardless of belief. However, these findings do not bring us closer to an end as they open the horizon for new worlds to explore, real or not, and maybe soon they will create that man.


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