Quel avenir géopolitique et diplomatique pour la France?

Day 1,454, 11:46 Published in France France by Gaunoob


Avant-propos
Solution 1 : la résistance
Solution 2 : la sauvegarde de nos intérêts
Solution 3 : vers une nouvelle alliance
Solution 4 : à la conquête du Nouveau Monde



Avant-propos

Quelques jours avant l’élection présidentielle de Novembre, les couloirs de la diplomatie mondiale étaient le théâtre d’une course à l’information concernant la position nouvelle du futur président polonais au sujet de la politique internationale de son pays. Le favori des sondages et candidat vainqueur de la présidentielle, Maniek M, suscitait en effet l’interrogation tant sa personnalité et son expérience en font un personnage politique des plus singuliers : bien que président novice, il a été en poste aux Affaires Étrangères sept fois en Pologne et trois fois en Bolivie. Connu pour être particulièrement magnanime, quoique intransigeant, il est de notoriété publique qu’il possède un léger penchant pour la manipulation diplomatique. La vision qu’il a de son pays sur la scène internationale est simple ; il considère la Pologne comme un véritable empire, tirant les ficelles de l’eMonde - ou du moins d’une partie - grâce à un glacis de puissances plus faibles que la Pologne influence directement ou indirectement. C’est donc dans ce contexte de renouvellement diplomatique que la présidence polonaise a contacté nos dirigeants afin de leur soumettre une proposition de Traité de Paix. Engagée à la fois sur le front américain et sur les fronts d’Europe de l’Est, la Pologne souhaite arriver à un compromis avec les trublions d’Europe de l’Ouest qui contestent sa toute-puissance : l’Allemagne et la France. La première, est déjà signataire d’un tel traité et c’est maintenant au tour de la France de se voir soumettre un proposition similaire. Alors, quel avenir le peuple français souhaite-t-il donner à sa nation? Quelles perspectives s’offrent à notre pays? Le Culte du Vin trace aujourd’hui les prémices de notre avenir diplomatique en vous détaillant les principales options qui s’offrent à notre nation.


Solution 1 : la résistance.

”Par l’obéissance [le citoyen] assure l’ordre ; par la résistance, il assure la liberté”, Alain.

Depuis l’annonce, il y a trois jours, de la proposition de traité franco-polonais par le gouvernement, de nombreuses voix se sont élevées contre cette possibilité. Il faut dire que bon nombre d’amers souvenirs ont ressurgis sur le devant de la scène, notamment l’accord de paix signé par le Président Koratos dans le dos du peuple français l’année dernière. Mais force est de constater que la situation a changé : la France traverse actuellement une période de flou diplomatique plus prégnante que les précédentes, plus tangible, moins aléatoire et qui semble se ressentir au plus profond de la société. Malgré cela, un grand nombre de joueurs français restent attachés à la position diplomatique française entend bien défendre son honneur jusqu’au bout. Ainsi, malgré une démarche plus claire du gouvernement actuel quant à cette possibilité d’accord, la voie de la résistance reste ouverte. Pour beaucoup, la négociation avec l’ennemi s’apparente à une pure capitulation. Une situation amplement déplorée et qui conduit inévitablement à un mécanisme de rejet de tout pourparlers. Toutefois, la France dispose-t-elle des moyens nécessaires - tant intrinsèquement que de par son appartenance à l’alliance TERRA - pour s’engager dans un nouvel élan de résistance héroïque? La question reste ouverte, et les partisans de la résistance clament haut et fort que l’héroïsme et l’honneur priment sur l’intérêt purement statistique de notre pays à recouvrer ses régions via un accord de paix qui placerait la France sous l’influence directe de la Pologne.



Solution 2 : la sauvegarde de nos intérêts

”Chacun préfère son intérêt à celui du prochain”, Proverbe latin.

Étroitement liée à la signature du Traité proposé par les occupants polonais, cette solution garantirait dans les grandes lignes la souveraineté d’une petite parcelle de notre territoire - condition minimale à la relance de notre activité économique et au digne accueil de nos nouveaux citoyens - qui nous offrirait également l’opportunité d’obtenir le retour de notre organe législatif indispensable : le Congrès. Si certains semblent prêts à combattre corps et âme la main mise de la Pologne sur nos territoires en entrant à nouveau dans une longue période de résistance (voire point précédent), d’autres semblent admettre les avantages que nous procurerait la signature d’un Traité de paix avec la Pologne. Visiblement indifférents à cette possibilité, nos alliés ne s’opposeraient pas à cette signature, et l’Allemagne se réjouirait même de cette perspective. Une situation des plus inconfortables qui a amené notre gouvernement à la consultation nationale. A l’heure où nous écrivons ces lignes, une majorité de favorables semble se dégager, mais force est de constater que la population demeure divisée. Toutefois, il est réjouissant de voir que le choix de notre avenir passe désormais par les urnes et le CDVCD appelle l’ensemble des citoyens à aller exprimer leurs vues quant au Traité.



Solution 3 : vers une nouvelle alliance

”L’avenir, c’est la trahison des promesses”, Daniel Pennac.

La troisième solution, qui est en quelque sorte le corollaire de la signature d’un traité avec la Pologne, serait de réfléchir à notre implication dans notre alliance actuelle - TERRA - et à un possible changement d’alliance afin de ne plus compromettre nos intérêts particuliers en échange d’une contre-partie inexistante. Jusqu’à aujourd’hui, TERRA a prouvé aux yeux de tous son incompétence à arrêter une stratégie cohérente et intelligible, trop occupée à sauvegarder les intérêts de ses deux membres les plus influents que sont les Etats-Unis et le Brésil. L’indifférence notable du haut commandement de notre alliance à notre égard commence à irriter un certain nombre de citoyens et il serait donc plus que temps, affirment certains, de remettre en cause notre participation à cette alliance, semble-t-il bancale, et de prospecter vers des nouvelles stratégies intégrant davantage les intérêts de tous les membres de cette alliance.

Les reproches adressés à TERRA sont en réalité multiples : tandis que certains déplorent l’incompétence des différents bureaux qui se sont succédés ces derniers mois, d’autres mettent en lumière une communication totalement invisible et inexistante ainsi que l’avènement d’une tendance à l’égoïsme. Par conséquent, à l’heure du tournant diplomatique que nous sommes en train de vivre, beaucoup militent pour une association du plus grand nombre quant à la réflexion sur la pérennité de notre engagement dans l’alliance TERRA. Néanmoins, quelles options s’offriraient à nous en cas de départ vers un nouvel horizon diplomatique? On peut, à l’heure actuelle, dégager trois pistes : notre ralliement à l’alliance EDEN, revêtir l’habit d’un pays neutre ou bien rejoindre ONE dans sa domination de l’Europe. Toutes ces options sont ouvertes et nous enjoignons véritablement les citoyens à se saisir du sujet afin que la décision prise soit celle de la majorité.



Solution 4 : à la conquête du Nouveau Monde

”Les départs donnent souvent l’illusion d’une renaissance”, Jacques Languirand.

Cette dernière option est, somme toute, la moins démocratisée et circule pour le moment dans des canaux de pensée relativement réduits. Certains cercles politiques l'évoquaient déjà, mais la suggestion faite par le citoyen Androide Paranoide il y a de cela sept mois, a véritablement accéléré le processus : il s'agirait d'une délocalisation de notre territoire national vers des terres plus hospitalières que notre territoire originel, dont la majorité est encerclée par des puissances ennemies. Certains évoquent, y compris au sein du CDVCD, une possibilité d'accord avec le Portugal, voire avec l'Espagne, dans l'optique de permettre à la nation française de partir à la conquête de territoires lointains, notamment au Venezuela et en Colombie. Ce faisant, nous laisserions derrière nous, d'un commun accord avec les puissances occupantes, nos régions originelles aux mains de la Pologne et de la Serbie, à l'exception éventuelle de notre capitale, pour rebâtir notre pays en Amérique du Sud. Majoritairement sous l'influence de TERRA, l'Amérique du Sud nous garantirait d'être littéralement parlant aux côtés de nos alliés (actuellement la Croatie, le Portugal et le Brésil) sans craindre les représailles de ONE à notre encontre et surtout, sans être esseulés sur le front européen à essuyer les assauts de nos ennemis Polonais et Serbes. Une alternative de “fuite” qui en rebute les plus patriotes, mais qui présente le double avantage de consolider nos défenses et notre économie, tout en demeurant dans notre alliance actuelle. S’agissant néanmoins d’une option relativement audacieuse, son acceptation par le plus grand nombre semble être compromise, bien qu’elle présente des avantages notables.