Monsieur Smith au Sénat (feat. James 'jazzaj' Stewart)

Day 796, 23:05 Published in France France by Josef Dyrep a.k.a. jazzaj

Voici arrivée l'heure du bilan.

Ce mois-ci, le Congrès a connu une période particulièrement agitée. A l'instar de la nation tout entière, du moins ce qu'il en reste, la Corse devenue capitale de l'eFrance, il a régné une atmosphère chaotique, voire délétère, dès le début du mandat parlementaire.

Le Congrès s'est installé dans ses murs le jour de Noël et n'a rien trouvé dans les bottes posées au pied du sapin que la boue des champs de bataille restée collée aux semelles. Ce n'était que le début, le champ de bataille se transforma bien vite en un bourbier. Le 25 décembre, l'eFrance possédait encore les deux tiers de son territoire - ce qui signifiait déjà la perte de la production de wood, principale richesse nationale. Nous enchaînions une bonne et heureuse année avec la perte de Paris - achevant de ruiner la nation. La suite, c'est l'eFrance réduite à une seule région, le reste étant partagé en l'eSpagne et l'ePologne.

Il est rapidement apparu que cette guerre de conquête était plus que mal engagée pour nous. Tout était perdu d'avance, sans doute, fors l'honneur.

Pourtant, plutôt que de garder un sang froid et une attitude exemplaire, ce qu'on peut légitiment attendre et pour le moins exiger d'un congressiste, certains élus ont eu une attitude qu'on qualifiera de regrettable à très déplorable. Certains ont choisi de rejoindre la résistance et l'armée - c'est un choix qu'on peut admettre même si ce n'est pas respecter le mandat qui leur a été confié. D'autres ont rapidement choisi d'aller faire ailleurs du gold à hauteur de leur train de vie habituel... Plus grave, certains ont usé des prérogatives attachées à la fonction de congressiste pour proposer des lois, l'un à des fins mercantiles, un autre pour soigner son level, quand il ne s'est pas s'agit de cumuler tentative de détournement des fonds de l'état (sport national), défaitisme chronique et inconvenance répétée.

Ceci dit pour donner un peu l'ambiance.

Au titre de président du Congrès pour ce mois, je serais tenté de dire que j'ai failli à ma tâche, m'étant initialement fixé l'objectif de faire tenir au Congrès un ensemble de commissions parlementaires visant à poser les jalons de réformes structurelles et de révolution copernicienne indispensable à la mutation que doit opérer notre communauté de joueurs nationale pour impulser un nouvel élan, une renaissance même.

Programme ambitieux certes mais pas irréaliste j'en demeure convaincu.

Le Congrès a voulu d'abord proposer un nouveau texte constitutionnel, pour, sur les bases d'une tabula rasa, pouvoir imprimer une nouvelle donne, insuffler un esprit nouveau, libérateur. Le Conseil Constitutionnel a immédiatement rappelé au Congrès que conformément à l'actuelle Constitution, aucune modification de cette dernière ne peut être acceptée lorsque que l'intégrité du territoire national est menacée. La tentation révolutionnaire a un temps traversé l'esprit de quelques congressistes pour tenter de faire passer le texte sans l'aval des sages -; il est finalement paru préférable de chercher un consensus et une adhésion pleine et entière sur une question aussi fondamentale, par un passage par le scrutin référendaire par exemple.

Quoiqu'il en soit, il n'est pas rien sorti des suffrages du Congrès ce mois. Une série de réforme des taxes a été votée pour préparer le redémarrage de notre économie dès que les temps seront meilleurs et que l'avenir de l'eFrance se sera éclaircie. Dans ce sens et pour y parvenir le plus rapidement possible, des MPP avec l'eUK et la eHongrie ont été voté, ainsi que l'entrée de l'eFrance (de facto la création) dans Entente, une alliance tripartite entre l'eFrance, l'eItalie et l'eUkraine. La réforme de l'armée a également été acceptée par le Congrès.

Pour conclure, je redirais que j'ai le sentiment d'avoir failli si je n'étais pas intimement convaincu qu'il s'est noué chez les congressistes une réelle volonté de travailler ensemble, au delà des ambitions partisanes. Qu'en écho à certains articles parus ces derniers jours, il est apparu comme une évidence et une nécessité de voir converger des idées partagées par l'ensemble des partis politiques nationaux, de bouleverser le jeu politique en présence pour faire émerger un sentiment suprapartisans. Je demeure convaincu que c'est dans l'alliance des forces et des idées que nous reconstruirons notre eRepublique française. Liberté , égalité et fraternité sont les maîtres mots de notre nation ; ils dessinent le chemin parcouru mais aussi celui à suivre, toujours.

Je souhaite au nouveau Congrès et à ses congressistes qui seront élus demain d'entamer leur mandat avec comme indispensable préalable cet esprit fraternel attaché à leur mission. Il est l'heure pour la nation de se reconstruire et nous n'y parviendrons qu'unis et indivisibles.

Et comme je ne suis pas du genre à m'avouer facilement vaincu ni à partir sans que le travail soit achevé, encore moins à lâcher mes petits copains dans les coups durs. Je propose, le peuple disposera, ma candidature pour un nouveau mandat.

jazzaj, président du Congrès déc./janv. 2010