Chapitre II - Disparition

Day 2,011, 15:14 Published in France France by J35000


[...]. Je regarde ma montre. 1h42. L'heure d'aller se coucher. J'éteins la lampe sur le bureau principal, ferme la fenêtre et sors de la pièce. C'est dingue, on est en mai et il caille comme en février. Y'a plus de saisons.

Une fois sur le parking du ministère, je cherche ma voiture. J'aperçois au loin mes acolytes. Je leur fais un rapide signe de la main avant de pénétrer dans ma Renault Mégane ( nouveau modèle hein ). Une Maserati ça serait quand même plus la classe pensais-je. Remarque, une Mégane ça consomme moins.

Quand je fus rentré chez moi, je pose ma valise dans l'entrée, me débarbouille, me déshabille et m'allonge sur mon lit.
C'est fou ce qu'on est cons quand on est gosses : on veut jamais aller se coucher. Après, c'est le contraire : on voudrait ne jamais se lever.

Seul face à mon plafond, mes interrogations me reviennent en mémoire :


Pourquoi je suis la ?
Est ce la bonne voie ?
Reste-t-il encore du PQ ?
...


Tout cela se bousculait dans ma tête..

"Pour une fois que tu réfléchis, profites en ! aurait sûrement dit ZeMaKubeX.

Finalement, Morphée vint me chercher et m'emporta dans son monde.
Merde.
Il grêle.

[...]

Le matin au réveil, j'ai deux passions : me recoucher et observer la gueule de mes cheveux. Les cheveux longs au fond c'est pas pratique. Mais je préfère.

Je me mis en route pour le Ministère vers 8h42 du matin. S'offraient alors à moi les joies du trafic parisien.

Le parisien était un être bizarre, semblable aux tigres qu'on voit sur Arte. On les voit accueillants et souriants. Alors qu'en réalité ils sont désagréables et gueulards. D'un autre côté, qui n'est pas désagréable le matin ?
Allez bam, référence à Arte. Je vieillis.

Finalement, mon trajet se déroula sans problème majeur et j'arrivai donc tranquillement sur mon lieu de travail.
Il régnait une grande agitation dans les couloirs du Ministère. Surpris d'une telle activité dans le coin, je choppai un stagiaire par le bras :


- Hé oh le stagiaire, il se passe quoi ?

- Vous n'êtes pas au courant monsieur ?

- Nan mais je sens que je vais l'être.

- Des dossiers tops secrets ont été volés cette nuit.

- Merde. Merde merde merde. Merde merde merde merde.

- Je vous avais prévenu.

- Non.

- Pardon ?

- Tu ne m'avais pas prévenu que... Allez, dégage.


Qui était assez stupide pour voler des dossiers chiants dans notre ministère. Encore un coup des koimunistes. A coup sur ils veulent empêcher le complot BB ( Belgo-Bretonne ) de prendre le pouvoir.
Au bout du couloir je vis ZeMakubeX :


- Hé Makub', c'est du sérieux cette histoire de dossiers volés ?

- Non en fait c'est une énorme blague que tout le monde te fait.

- Ah. Mais c'est pas drôle.

- Nan mais le plus drôle c'est que c'est pas une blague.

- Ah. Mais c'est pas drôle. Et vous avez des suspects ?

- Nan mais tu vas t'occuper de ça.

- Genre ?

- Bah oui. C'est Nico qui l'a dit.

- Fais chier.


Afin de mieux enquêter, je me dirigeai donc vers la scène du crime : la bibliothèque principale.
Seul au milieu des livres et des dossiers archivés, je contemple tout ce qu'ont réalisés mes prédécesseurs. Puis, mon regarde atterrit sur un coin d'étagère où j'aperçois quelque chose.
Il s'agissait la d'un mouchoir bleu blanc rouge avec une inscription "Le Parti bouboutiste, cé vré kon et des extremiste" . C'était donc ça.

Bizarrement, je sentais que ce n'était pas tout. Derrière ce simple indice il doit y avoir plus gros, plus grand, plus important.
Je regarde par la fenêtre. Il pleut. Quel temps de chien.




« Si le sourd n'a pas entendu le tonnerre, il verra bien la pluie. » Proverbe malinké