Edition n°3 : Lekrë Saeji (3)

Day 2,509, 15:29 Published in France Belgium by Infiniti1606

Bonsoir à toutes et à tous,



Toujours pas de proposition de texte à ce jour, je reste quand même ouvert à la lecture de vos création. N'hésitez pas non plus à en parler autour de vous si des joueurs n'étaient pas au courant de mon offre.

Sur ce, n'ayant pas grandes nouvelles à vous transmettre, je vous laisse avec, encore une fois, un texte de ma propre composition.


Bonne lecture !


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L’Éducation des Jeunes Saejis





Quoi que nombreux furent les enfants nés d'unions tardives, le peuple Saeji tint, en tout temps, à toujours rassembler les immatures selon leur âge, et non leur puissance relative à la plus ou moins grande ascendance les séparant du patriarche. De ce fait, jamais la pureté d'un Saeji ne devint sujet de débat belliqueux ou instaurateur du moindre tabou, chaque enfant recevant une éducation égale et identique sans que, à ce jour, le moindre d'entre eux n'ait encore échoué à l'issue de son apprentissage.

Le premier système éducatif Saeji remonte à l'explosion démographique que représenta la 4e génération et fut instauré par Amata, système éducatif en grande partie tiré des expériences de l'enseignement de Hedrick lorsqu'il instruisit le jeune Mades aux préceptes de sa lignée. Quoi que difficile à appliquer auprès d'une 4e génération comptant alors déjà certains hommes et femmes en âges de fonder leurs propres lignées, la 5e génération profita pleinement de ce système.

Durant cette période, l'on alloua le titre de professeur à Hedrick et Mades, puis, par la suite, à Laoney et Tikser. Cependant, devant la natalité grandissante du peuple Saeji, certain d'entre eux qui n'étaient pas des Sang-Croisés se firent offrir le rôle d'éducateur, mais seulement sous l'impulsion des Premiers Nés, Alrick, Amata et Hedrick. C'est à cette époque que le peuple Saeji connu son âge d'or, augmentant leur nombre à une vitesse surprenante et faisant de chaque nouveau né un jeune sage en moins de deux décennies, chacun étant alors capable de prouesses dans tout les domaines, ce qui amena les royaumes gratifiés de leur bienveillance à une prospérité sans précédent.

Ce sont les évènements liés au célèbre Ujery qui ont mené les Sang-Croisés à proposer aux Premiers-Nés une éducation qui allait amener les nouvelles générations à également s'instruire des minima de savoir militaire habituellement laissés à la liberté des clans et de leur propre ligne de conduite dans le domaine du combat.

Cette révision de l'éducation Saeji toucha une petite partie de la 7e génération et perdura jusqu'à la naissance de Neri, aînée de la 10e génération. En cette époque de trouble où la puissance des Saejis ne cessaient d'être remise en question par les indépendantistes et la preuve faite que les jeunes générations demeuraient condamnées à finir mêlées aux humains, ne gardant qu'une infime part de Alrick en eux, les Premiers-Nés mirent en place le système éducatif actuel. Ce dernier délaisse un peu plus les sciences matérielles et spirituelles pour augmenter de manière significative le temps passé à assimiler l'histoire et la généalogie Saeji.

Le but du système actuel étant, évidemment, que la sagesse Saeji transcende le temps par la transmission puisque, à l'évidence, il est impossible quelle perdure par des prouesses semblable à ceux des anciennes générations.


L'éducation d'un Saeji tel quelle se fait à l'heure actuelle consiste en la réunion des immatures selon certaines tranches d'âges. Les plus jeunes demeurent avec les éducateurs qui leurs apprennent les bases de tout enseignement, apprentissage de l'écriture et de la lecture (Saeji et commune), de la logique mathématique et de sciences spirituelles adaptées à leur compréhension de leur environnement.

Aux alentours de leur neuvième année d'existence, l'instruction passe aux mains d'éducateurs plus anciens et, occasionnellement, de jeunes "Sang-Croisés" ayant pour but d'acquérir une première expérience de l'éducation des jeunes générations. Ainsi, au cours des quatre années suivantes, les immatures reçoivent, à part plus ou moins égales, les principaux enseignements Saejis : l'art de la rhétorique; du raisonnement logique parfait; du combat; de la stratégie; de l'histoire Saeji; des technologies en usage; de la métaphysique.

A l'issue de ce cursus aussi éprouvant que formateur, l'immature peut demeurer auprès de ses éducateurs pour parfaire et magnifier le savoir élémentaire des Saejis ou devenir élève d'un des maitres du savoir. Ceux-ci sont toujours des Salri ayant derrière eux de longues décennies, voir, pour Hedrick, plusieurs siècles de connaissances accumulées. C'est ainsi que le peuple Saeji forme plus spécifiquement les adolescents aux fonctions de diplomate, d'historien, de combattant, de philosophe, de scientifique et de stratège.

La finalisation de ces enseignements se fait en l'espace de cinq à huit ans selon les capacités d'apprentissage de l'immature et la maitrise qu'il désire de son propre savoir. Une fois ce laps de temps écoulé, l'immature doit se présenter auprès d'un Premier Né, encore que le nombre grandissant de Saeji les forcent à transmette en partie ce rôle aux Yeux Perlés, et prouver la perfection de son savoir et de sa sagesse auprès de ses aïeux.

A ce jour, aucun Saeji n'as encore failli à ce test. Quoi que rare, il est arrivé que certains immatures prolongent quelques peu leur instruction, aucune règle n'y contrevenant, afin de garantir leur réussite au passage à la vie adulte.



Extrait du Lekrë Saeji, rédigé par Saint Kirill, -350 environ