Interview : La Gazette d'Outre-Mer [1ère Partie]

Day 908, 11:49 Published in France France by Mr.Kite


Comme vous l'avez constaté, j'aime à travers mon journal proposer des contenus alternatifs. Des conneries aussi, mais ça c'est vraiment relou de votre part de me le faire remarquer. Aussi, j'aime mettre en lumière les petites mains qui font que notre eVie est moins morne. Voici le portrait du rédac' chef de la Gazette d'Outre-Mer, Alasthor Andrew Emelve.


> Commençons par le commencement, comment as-tu connu eRepublik ? Quels ont été tes débuts (contexte géopolitique, difficultés?, connaissances ?, intégration ?)


J'ai connu eRepublik par l'intermédiaire de pubs dans d'autres jeu d'élevage sur la toile. L'idée de participer à une vie virtuelle, sur un plateau de jeu très proche du monde qui nous entoure m'a attiré et je m'y suis mis à fond. Mon départ, je l'ai fait dans ma région d'origine, la Provence, étant natif de Marseille, mais quelle surprise de voir flotter le drapeau polonais sur la région... Au départ, j'ai été surpris de vois la France du 789ème jour sous cette forme, réduite à sa portion congrue en Corse... J'ai donc cherché à fuir la Pologne avec les maigres ressources dont je pouvais disposer, et mon choix s'est tout d'abord orienté vers le Canada, que je croyais l'allié de la France : je me trompais lourdement...
Mais ces premiers jours de participation à l'aventure m'ont permis de trouver mes marques, d'entrevoir les enjeux et rapidement, j'ai rallié la banière de Phoenix au Brésil, qui m'a accueilli jusqu'à aujourd'hui. C'est par ailleurs de là bas que j'ai assisté à la chute de la France, avant de la voir renaitre de ses cendres. Je crois avoir participé dès lors à toutes les grandes campagnes de l'Entente et de Phoenix notamment en Rhônes Alpes. j'ai fait quelques séjours en France d'ailleurs, au cours des derniers jours de l'indépendance, que ce soit en Corse ou en Aquitaine mais à chaque fois, la guerre m'a poussé vers l'étranger, d'où mon établissement définitif au Brésil, qui offre de bien meilleurs perspectives économiques et sociales que la France, encore aujourd'hui malheureusement...


> Ton journal est une réelle source d'information pour les joueurs, qu'est-ce qui t'as poussé à te lancer dans cette aventure ?

Pour tout vous dire, mon objectif premier était la médaille qui s'y rattachait. La possibilité de se faire un nom parmi l'élite du monde est très difficile et mes maigres talents militaires ou d'orateur m'handicapaient nettement... Restaient l'envie d'être un bon travailleur et celle de se faire connaitre par la presse, c'est donc tout naturellement que j'ai choisi cette voie, d'autant que ma carrière politique ne pouvait débuter en raison de ma présence outremer, tout en gardant la nationalité française. Et c'est là qu'est partie l'idée du nom du journal, ses objectifs d'information rapide et succincte et la situation que je connais aujourd'hui ! De plus, en tant que jeune, je me suis assigné l'objectif de donner un info claire, rapide et concise sur les enjeux du monde et leur traduction au niveau diplomatique et militaire. C'était par là un moyen de donner envie aux jeunes de rester et de s'accrocher dans un monde difficile.

> Combien de temps passes-tu, en moyenne, sur ton journal ?

Cela dépend de l'actualité... Les grandes batailles ou offensives prennent beaucoup plus de temps que les journées sans grands mouvements. Néanmoins, le temps que j'y passe n'a pas cessé d'augmenter à mesure que l'édition prenait de n'importance. De quelques minutes à mes débuts, j'en arrive aujourd'hui à une moyenne d'une heure, voire une heure et demi, selon l'actualité. Bien entendu, avec l'expérience que j'ai acquis, la rédaction s'est faite plus rapidement mais la recherche de plus de rigueur, parfois sous la demande du lectorat, ainsi que la composition de cartes explicatives me donnent plus de travail !!

> Estimes-tu garder une totale objectivité sur les sujets politiques traités ?

J'ai toujours conçu la presse comme un moyen d'informer le public, pas d'orienter son choix et j'essaye au mieux de préserver cette attitude. Néanmoins, il y a des choses auxquelles on n'échappe pas : dans un monde hostile et plein de danger, j'ai souvent le sentiment d'être très chauvin et par l'intermédiaire des articles, d'appeler les lecteurs français à adhérer à la nation pour la renforcer... L'objectivité totale n'est donc pas un objectif atteint loin de là. Mais il faut savoir rester fair-play et savoir reconnaitre lorsque cela arrive, les succès de nos adversaires ou ses forces !

> Et est-ce facile ?

L'eFrance dispose de tellement d'édition de plus ou moins bonne qualité, qu'il est difficile de faire carrière et de percer en restant sur des bases neutres. Alors je m'efforce au mieux de respecter les convictions en mettant les miennes au placard pour le temps de l'édition. Mais il m'arrive quelque fois de ne pas rester muet à des scandales politiques (notamment les impeach abusifs à l'égard du président Fabio86), pour lesquels du reste, j'ai eu droit à des remontrances de la part d'une frange de mon public 😁 C'est dur de se voir reprocher certaines prises de positions mais il faut savoir tout de même créer le débat et l'intérêt, car c'est cela aussi le métier de journaliste !

> Quelle est la pire critique qu'on t'ait adressée sur un article ?

La route a été longue depuis le premier numéro de la Gazette. Je suis passé par des phases difficiles où j'ai du me remettre en question pour avancer. A certains moments, j'ai même pensé abandonner face à l'ampleur de la tâche que je savais très difficile. On m'a accusé de ne faire qu'un résumé des infos qu'on trouvait sur la page d'accueil, on m'a reproché de ne pas suffisament agrémenter l'édition en couleurs ou cartes, mais ce sont des critiques au final positives qui m'ont permis de savoir où était la demande sociale et d'aller à la rencontre de ses demandes. Néanmoins, certaines critiques ont été virulentes et n'ont pas manqué de me faire douter ou tout simplement de me blesser. j'ai pour cela deux exemples d'intensité égale. Le premier, il y a quelques semaines, aux alentours de mon 19ème article, où, par l'intermédiaire d'un commentaire^d'un journal concurrent, sur lequel du reste, je suis tombé tout à fait par hasard, on prétendait que mon journal faisait du plagia et n'était qu'une pâle copie d'une célèbre édition à l'emblème de canard. Après des échanges avec l'auteur de ce commentaire, j'ai, je crois, progressé et cette personne est ensuite venue me féliciter pour les progrès réalisés. Enfin, deuxième exemple, celui ci il y a quelques jours, un commentaire qui énonçait clairement l'inutilité du journal, le qualifiant de "bouse". Après quelques échanges, je ne suis pas parvenu à rétablir quoique ce soit avec cette personne... Le journalisme requiert parfois du recul pour ne pas prendre personnellement chaque commentaire, même les plus durs.

A demain pour la suite !!