I. Le NCR n'est plus, il devient...

Day 2,611, 12:06 Published in France France by Ts Club 61
Cet article est le premier d’une série d’articles liés au RP qui été choisi par les membres du NCR. Vous découvrirez donc ce choix dans l’article. Maintenant, bonne lecture !



Je suis né, j’ai grandi, j’ai rejoint une communauté qui m’a accueilli à bras ouvert et qui a répondu à toutes mes questions. Ils ont satisfait ma curiosité sur tous les sujets, sauf sur un.

Dès que je leur demandais quelque chose à propos de ça, ils se mettaient à jeter des coups d’œil inquiets autour d’eux, comme s’ils avaient peur de provoquer le courroux de je ne sais quelle force supérieure, et se mettaient à chuchoter : « Pourquoi te demandes-tu des imbécilités dans ce genre ? », ou des réponses qui mettaient en doute ma santé mentale. Cette question à laquelle il ne voulait pas répondre, je leur ai posé un nombre incalculable de fois, en entendant toujours la même réponse.

Au bout d’un moment, la 583ème vaine interrogation, je me suis résigné à ne pas avoir de réponse de leur part, j'ai décidé de la trouver par mes propres moyens. Je vis alors partout dans notre bel eMonde des indices montrant que je faisais bien de me poser la question . Mais pourquoi alors, ne voulaient-ils pas m’en parler ? J’étais sûr qu’ils étaient au courant, donc POURQUOI ? Ne me considérait-il pas d’assez grande importance pour me l’annoncer ? Voulaient-ils garder cette information pour eux seuls, car elle leur donnait un avantage ?

Là, j’allai voir une personne à qui je n’avais pas encore pensé à m’adresser. C’était un eFrançais solitaire et qui n’avait pas beaucoup de relations avec les personnes influentes du moment. Mais il était connu même au-delà de notre pays pour sa sagesse extrême due à sa vieillesse extraordinaire. Il était un des plus vieux VC d’eFrance.

Lorsque je lui posai la question, il me répondit comme les autres. Mais, après l’avoir convaincu que je savais qu’il me mentait et après lui avoir montré toutes les preuves que j’avais rassemblé, il m’annonça : « Tu ne devrais pas t’intéresser à ça, tu es trop jeune et trop innocent pour risquer ta vie à découvrir la vérité. ». Je lui pressai de m’en dire plus. C’était la première personne qui ne me disait pas que j’avais tort ! Il pouvait bien me donner de nouveaux éléments dans ma quête. Mais je ne puis rien tirer de plus de lui.

Maintenant que je savais que je n’avais pas trouvé tous ces indices pour rien, je décidai d’essayer d’aller à leur rencontre. Leur première manifestation fut un message anonyme après que j’eusse publié mon premier article qui prouvait leur existence.



Ce message n’était pas d’une tonalité agréable, c’est le moins que l’on puisse dire. C’était bonnement et simplement des menaces. Voici la teneur du message :

« Bonjour monsieur,

Nous avons remarqué que vous vous intéressiez à nous, ce que nous ne voyions pas d’un très bon œil. Il faut que vos agissements cessent, sinon, vous le regretterez amèrement, quoique vous n’aurez pas trop le temps de le regretter.

N’essayez pas de nous chercher, vous ne pourriez pas nous trouver, et cela ne fera qu’attiser notre rage.

Ceci est votre premier et dernier avertissement, I. »

Bien entendu, je ne respectai pas ce qu’ils avaient exigé. Après la publication d’un deuxième article qui révélait de nombreuses informations sur leur pouvoir immense et leurs innombrables actions, ils me donnèrent cette fois un rendez-vous que je ne pouvais manquer. Je savais bien que je risquais de me faire lyncher, mais ma curiosité l’emporta sur ma crainte.

Le lieu de la rencontre était un petit bistrot peu fréquenté, mais très coquet. Je ne peux vous révéler la localisation exacte de ce bar sans déclencher de dures représailles. J’entrai dans le bistrot et remarqua qu’il y avait seulement deux personnes fumant le cigare et parlant un anglais parfait. De plus, ils étaient assis à l’opposé de la table où l’on m’avait dit de m’installer. Je m’assis donc, et attendit l’arrivée du rédacteur des lettres ? Je commandai un café, puis deux, puis un whisky, puis deux. J’allais en commander un troisième, lorsqu’il arriva enfin, entouré de deux gardes du corps. Ils avaient chacun une arme, que mon œil exercé, même après avoir ingérer une grande quantité d’alcool, repéra du fait de la bosse au niveau de leur poitrine. Chacun faisait dans les deux mètres, et devait peser dans les 150 kg de muscles, ce qui faisait environ deux fois mon poids. Puis, j’étudiai mon interlocuteur. Il était grand et fin, plutôt athlétique, et paraissait intelligent. Son port de tête et sa façon de bouger me faisait penser qu’il était sûr de lui, et qu’il était né sur une montagne d’or, qu’il avait multiplié plusieurs fois déjà.



- Pourquoi t’intéresses-tu à nous comme ça ? me demanda-t-il.
- Vous êtes immiscé partout, dans chaque région du monde. Vous êtes les personnes les plus influentes du monde, et vous ne comprenez pas pourquoi vous éveillez ma curiosité ?
- Toi, tu me plais ! J’étais pareil à ton âge. Je m’intéressais à tout, et voulait tout savoir. Mais expliques-moi ce que tu as trouvé sur nous, car j’imagine que tu n’as dévoilé tout ce que tu savais dans tes articles.

Je lui expliquai alors ce que j’avais appris à leur sujet. Il fut étonné, voire inquiet par le savoir que j’avais amassé sur eux. Puis, je rentrai chez moi.

Après quelques semaines de silence de leur part, ils m’appelèrent et fixèrent une nouvelle rencontre dans le même bar. Voici la discussion, à laquelle j’ai eu le loisir d’énormément participer :

- L’Assemblée Suprême, commença-t-il, a décidé de te confier une mission. Nous avons choisi, grâce à toi, de ne plus nous cacher, et de nous révéler au monde, enfin, juste une petite partie. Nous avons dévolu notre choix sur l’eFrance, vu ta nationalité. L’Assemblée t’a désigné comme étant notre ambassadeur dans ce pays. Il faudra que tu rassemble des personnes autour de toi, pour asseoir notre influence sur le monde. Mais, fais bien attention, notre honneur est en jeu, et, si tu le salis, nous ne te pardonnerons pas.

Puis, il partit. J’avoue que je n’ai pas eu trop le choix d’accepter ou non leur proposition. Mais de toute, façon, ma décision était déjà prise dès sa première phrase.

J’ai donc créé un parti à leur image, et ils m’ont initié à leurs plus profonds secrets. Puis, des personnes m’ont rejoint, puis d’autres encore nous ont rejoint, jusqu’au niveau où nous en sommes aujourd’hui.

Alors, toi aussi, si tu veux régner avec nous en maîtres du monde, rejoins-nous ! Nous t’initierons aux rouages économiques et politiques du monde ici.

Nous sommes :