C'est qui ?

Day 2,758, 10:03 Published in France USA by Blondasse

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MAITRE FOLACE : Touche pas au grisby, salope !
PAUL VOLFONI : L'alcool à c't'âge-là !
MONSIEUR FERNAND : Non mais c'est un scandale hein ?
RAOUL VOLFONI : Nous par contre, on est des adultes, on pourrait peut-être s'en faire un petit ? Hein?
MrF : Ça... le fait est... Maître Folace ?
MF : Seulement, le tout-venant a été piraté par les mômes. Qu'est ce qu'on fait ? on se risque sur le bizarre ?... Ça va rajeunir personne. (Il sort la bouteille)
RV : Ben nous voilà sauvés.
MF : Sauvés... Faut voir !
JEAN : Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
PV : Pourquoi vous dites ça ?
MF : Eh !
PV : Il a pourtant un air honnête.
MrF : Sans être franchement malhonnête, au premier abord, comme ça, il… a l'air assez curieux.
MF : Il date du Mexicain, du temps des grandes heures, seulement on a dû arrêter la fabrication, y'a des clients qui devenaient aveugles. Alors, ça faisait des histoires !
RV : Faut r'connaître... c'est du brutal !
PW - Vous avez raison, il est curieux hein ?
MrF - J'ai connu une polonaise qu'en prenait au petit déjeuner. Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme.
RV- Tu sais pas ce qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de Biên Hòa pas tellement loin de Saigon. Les volets rouges et la taulière, une blonde komac. Comment qu'elle s'appelait non de dieu ?
MrF - Lulu la nantaise.
RV - T'as connu ?
PV - J'lui trouve un goût de pomme.
MrF - Y'en a.
RV - Et bien c'est devant chez elle que Lucien le cheval s'est fait dessoudé.
MrF - Et par qui ? Hein ?
RV - Ben v'la que j'ai pu ma tête.
MrF - Par l'fondu de Montréal qui travaillait qu'à la dynamite.
RV - Toute une époque !

RV : Mais il connaît pas Raoul, ce mec ! il va avoir un réveil pénible. J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule. Mais maintenant c'est fini, je vais le travailler en férocité, le faire marcher à coup de lattes ! À ma pogne, je veux le voir ! Et je vous promets qu'il demandera pardon, et au garde-à-vous !
RV : Mais dis donc, on n'est quand même pas venus pour beurrer les sandwichs !
RV : Non mais t'as déjà vu ça ? En pleine paix ! Il chante et puis crac, un bourre-pif ! Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile !

MrF : C'est jamais bon de laisser dormir les créances, et surtout de permettre au petit personnel de rêver.
MrF : Les cons, ça ose tout ! C'est même à ça qu'on les reconnaît.

MF : C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases…
MF : On a dû arrêter la fabrication, y a des clients qui devenaient aveugles : ça faisait des histoires.

MADO : Une bonne pensionnaire, ça devient plus rare qu'une femme de ménage. Ces dames s'exportent, le mirage africain nous fait un tort terrible ; et si ça continue, elles iront à Tombouctou à la nage.