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22 Octobre, Jour 1798.
Mais qui pouvait m’en vouloir à ce point ? Comment a-t-il su que cet homme qu’il vient de tuer était mon ami ? Est-ce qu’il me connaissait ? Toutes ces questions flottaient dans ma tête, c’était un calvaire. J’appelai la police ainsi qu’une ambulance, dans l’urgence. Ils arrivèrent presque aussitôt, constatant le meurtre qui venait de se dérouler. J’avais donné tous les renseignements possibles aux policiers, qui m’avaient assuré qu’ils feront de leur mieux pour retrouver le coupable. Je vis mon ami être embarquer dans l’ambulance sur un brancard, en me disant que plus jamais je ne le reverrais. Après cette nuit folle, je m’empressai de retourner chez moi, sous le choc, une expression triste et de haine sur mon visage. De retour dans mon appartement, j’allai directement me coucher, il était 2h du matin et j’étais très fatigué.



Mon sommeil a été agité, je n’ai pas pu beaucoup dormir, cette nuit a été atroce et je ne veux plus jamais la revivre. Pendant mon sommeil, j’avais eu des sortes de flash back, où il m’a semblé voir le visage méprisant de celui qui a tué mon ami, je l’avais vu avec son sourire haineux, me regardant d’un air trouble et méchant.



J’avais une expression vide sur le visage, je n’arrêtais pas de repenser à ce qui s’était passé la nuit dernière, c’était pour moi un traumatisme chronique. Quelques journaux parlaient de ce meurtre d’ailleurs, généralement vers les dernières pages. Apparemment, la police a trouvé très peu d’indices sur les lieux du crime, ce qui rendait très difficile la recherche du coupable. Cet après-midi, je devais également assisté à l’enterrement de mon ami canadien parti trop tôt. Je mis un costard cravate tout en noir, évidemment. Après ça, je me dirigeais vers un cimetière situé vers la sortie de la ville de Montréal, à quelques kilomètres. A mon arrivée, toute sa famille et ses proches étaient déjà là. J’allais voir sa famille, pour leur exprimer toutes mes condoléances, et je me plaçai derrière. Quelques minutes après, le cercueil du défunt arriva, sous les pleurs de sa famille et de ses proches. Des larmes étaient également visibles sur mes joues, j’avais la tête baissée en essayant de cacher ma tristesse aux autres. On mit sous terre son cercueil, et quelques uns de ses amis avaient tenu à faire des discours, qui étaient tous très touchants et très émouvants.



Après la cérémonie, la plupart des personnes se promena dans le cimetière, ou alors d’autres étaient déjà sortis. Je restai quelques temps devant la tombe de mon ami, j’avais un brin de culpabilité en moi. Si j’avais pu lui venir en aide plus tôt, et si j’avais pu être avec lui cette nuit-là pour lui éviter des ennuis, il ne serait peut-être pas mort aujourd’hui. Tout se mélangea dans ma tête. Je vis soudainement un papier, enfin, une image, posé au sol, représentant un homme mort, avec un symbole étrange dessus, et marqué dessus : « Je te tuerais avant que tu ne me retrouves ».

Et puis, tout d’un coup, je relevai la tête, et je vis de l’autre côté du cimetière, un homme, habillé lui aussi tout en noir avec un chapeau, me regardant d’un air hostile, méchant, les sourcils froncés, avec un léger sourire haineux en coin.