[n°60, FR] retour de la Gazette et état du monde

Day 1,112, 10:25 Published in France France by Alasthor Andrew Emelve


Marseille, 1112ème jour du Nouveau Monde,

Des nouvelles de la Gazette
Comme promis dans l’édito d’hier qu’un certain nombre d’entre vous ont pu lire, la Gazette d’Outre-mer, après maintes péripéties est de retour !
La promesse de revenir courant juillet n’ayant pas été respectée, de grands bouleversements se sont produits dans l’eMonde sans que la Gazette en soit le témoin privilégié et ne puisse vous rendre compte de ces évolutions non seulement militaires mais aussi économiques.
Ce numéro, un peu spécial se veut donc un rapide coup d’œil de l’Etat du monde à l’arrivée de la réforme économique mondiale et des récentes évolutions territoriales de ces dernières semaines.
L’édition vous prie d’être indulgent sur la qualité de cet article qui arrive après plusieurs mois d’absence et qui pourrait avoir une autre saveur que celle à laquelle vous avez été habitué.
Bonne lecture à tous chers lecteur/lectrices et abonné(e) !



Europe : renversement des alliances et grandes campagnes militaires
L’eEurope a bien changé depuis juin dernier. Tandis que les alliances passées s’effondraient, de nouvelles ont pris leur place entrainant un bouleversement de l’équilibre très précaire du continent aux si nombreuses nations.
Tout d’abord en Europe occidentale, la France s’est largement libérée de l’emprise hispano-polonaise qui avait fortement ralentit sa croissance. Aujourd’hui notre pays peux compter sur un territoire pacifié (hormis la lâche attaque espagnole d’aujourd’hui sur les 3 provinces frontalières des Pyrénées, dont la très précieuse Aquitaine), agrandit avec le contrôle sur le Rhineland-Palatinat, offert gracieusement par le gouvernement allemand en remerciement des efforts français dans la libération de l’Allemagne (contre la Pologne, la Suède et l’Italie) et les tout récents territoires outre-Atlantique canadiens dont nous parlerons plus loin et enfin renforcée au sein de l’alliance Phoenix dont la France est devenue un membre important, de plus en plus sollicité dans la guerre mondiale contre les forces d’Eden.
Plus au Nord, le Royaume Uni est en train de tourner la page de plusieurs semaines d’occupation américano-irlando-canadienne qui ont durement marqué les territoires, et même la capitale Londres, défendue héroïquement contre les forces US. A présent, ce sont les agresseurs qui sont sur la défensives avec un grand mouvement britannique vers le Nord du pays dans un premier temps, qui a libéré la totalité de l’île de Grande Bretagne, puis vers l’Ouest, avec la reprise de l’Irlande du Nord, la fin de la conquête du reste de l’Irlande et les assauts contre les provinces du Nord du Canada.
Côté espagnol, pour finir ce tout d’Europe occidentale, la situation s’est calmée après les campagnes françaises et brésiliennes successives qui ont momentanément menacées l’intégrité même de l’Espagne avant que l’Espagne ne parviennent à reprendre le contrôle de l’intégralité des son territoire, y compris les îles Canaries, véritable pont entre l’Europe et l’Amérique du Sud. En outre, c’est aussi la chute de toutes les possessions américaines en Europe (Portugal, Angleterre).

En Europe centrale et méditerranéenne, la situation a largement évolué mais c’est le retournement diplomatique de l’Italie qui a le plus fait couler d’encre. En effet, fidèle alliée de la France, membre de l’Entente, l’Italie s’est finalement rangée aux côtés d’Eden, pour des raisons que la Gazette ne saurait vous expliquer. Toujours est-il que la situation dans le Nord des Balkans a failli basculer en faveur d’Eden avec notamment la mise sous tutelle quasi-complète de l’Autriche et l’encerclement de la petite Slovénie, déjà menacée par la Croatie sur son flanc Sud. Malgré tout, Serbie et Hongrie surent prendre les choses en main pour préserver le fragile équilibre de la région.
Plus au Nord, le Danemark reprenait son indépendance après les tentatives de dominations répétées de tous ses voisins directs (Suède, RU, Norvège), tandis que la Suède campe désormais sur ses positions dans le Nord de l’Allemagne.
A l’Est, la Pologne a été récemment renvoyée dans ses frontières par la chute de Berlin sous les coups des Français puis des Allemands après une énième épopée militaire à travers les territoires allemands. Cette dernière concentre actuellement ses forces dans la région frontalière avec la Hongrie, à travers les territoires slovaques.
Du côté de l’Ukraine, la Hongrie, après une offensive éclair, soutenue par Phoenix, s’est emparé de l’intégralité des plaines ukrainiennes, rayant d’un seul coup ce grand pays frontalier de la Russie tandis que les Serbes assuraient leurs arrières contre les attaques roumaines et croates.
Enfin, En Russie, après des mois d’occupation étrangère, polonaise à l’Ouest, roumaine dans le Caucase, chinoise en Sibérie et américaine en Extrême orient, la Russie a retrouvé son indépendance et le contrôle total de ses régions originelles, là aussi avec un grand coup de main de Phoenix, privant ainsi Eden des immenses ressources russes en matières premières et en hommes.
Au final, qu’est devenue l’eEurope ? Le bilan que l’on peut tirer met en avant une victoire tactique de Phoenix dans la région par le maintien des espagnols à la frontière française, la récupération de tout le RU, la libération de toute la Russie, l’occupation intégrale de l’Ukraine, dont les mouvements de révolte secouent plusieurs régions par jour, et le maintien de la Pologne dans ses frontières naturelles. A cela s’ajoute le baby-boom enregistré en Turquie et qui favorise donc nettement les visées tactiques de l’alliance Phoenix dans son combat contre les monstres démographiques polonais et roumains.



Asie et Océanie
L’Asie n’est pas épargnée par les grands chamboulements des ces derniers mois.
Dans un premier temps, c’est la chute des empires coloniaux européens en Chine (Liaoning, Heilongjiang…) et leur retour dans le giron chinois ou dans celui d’Eden. La Chine qui par ailleurs s’est largement agrandie aux dépends de la Russie pendant de longues semaines. Si la Pologne était parvenue à conserver quelques territoires de complaisance en Chine, ces derniers ont finalement étaient rendus à la Chine dans plusieurs opérations de Phoenix visant à priver la Pologne de ressources importantes (chute de l’Heilongjiang la semaine passée). Quant aux territoires US en Chine, ils se sont réduits comme peau de chagrin ne laissant aux Américains d’une petite région en Chine centrale et le contrôle du Tibet, soumis à de récurrentes opérations de sabotage organisée par Phoenix.
Dans le sous-continent indien, le sort de l’Inde a été scellé par une large offensive pakistanaise qui maintien dans son orbite la quasi-totalité du territoire indien depuis le Cachemire jusqu’au Bengale. Si la résistance indienne s’active parfois contre l’occupant, elle ne bénéficie plus que rarement de l’appui américain, les USA ayant été évincés de leurs possessions indiennes (Kerala ou Andhra Pradesh). Le Pakistan fait sa loi dans cette région du monde, unifiée pour la première fois depuis la scission du Pakistan et de l’Inde en 1948 !!
Plus au Sud, dans la péninsule thaïlandaise, la présence américaine a été éradiquée après avoir fait sensation lors de l’invasion réussie du Nord de l’Indonésie, une première dans l’histoire indonésienne. Aujourd’hui la région est relativement épargnée par les combats et invasions qui l’ont caractérisée pendant de longs mois.
C’est désormais l’Océanie qui fait l’objet de toutes les attentions avec la spectaculaire avancée indonésienne sur l’Australie au point de la mettre intégralement sous son contrôle et avec elle, toutes ses ressources précieuses dans l’effort de guerre de l’alliance Phoenix. Si la résistance australienne est très active dans le Sud du pays et dans les régions les plus importantes économiquement, l’Indonésie garde le contrôle de la situation et profite de sa mainmise sur ces riches ressources, débarrassé d’un encombrant voisin. Par ailleurs, l’Indonésie peut dormir sur ses deux oreilles vis-à-vis d’une éventuelle menace à l’Ouest, depuis l’Afrique du Sud, depuis que le gouvernement sud-africain est passé du côté de Phoenix, lui assurant de substantiels avantages économiques.
Là aussi, quel bilan tirer des dernières semaines de combat ? D’une part, le recul drastique de la présence étrangère en Chine et le recul chinois en Russie. D’autre part, la mainmise quasi-complète de tout le Moyen Orient et de l’Asie centrale par les forces de Phoenix ou ses alliés (Iran, Pakistan, Russie). Enfin l’invasion totale du dernier grand adversaire de Phoenix en Océanie, l’Australie. Sur le plan tactique, c’est donc un grande victoire de l’alliance, de même que sur le plan économique car si Eden a été privée de ses ressources en Chine (chute de la présence polonaise), Phoenix a aussi mis la main sur de grandes ressources, d’une importance vitale pour la suite de l’effort de guerre. Le recul d’Eden est donc particulier dans cette région.



Dernier espace : l’Amérique
Dernier espace de notre état des lieux du monde : l’Amérique.
D’une part, l’Amérique du Sud est presque entièrement sous le contrôle de Phoenix avec l’invasion chilienne du Pérou, l’avancée argentine sur la Bolivie et le renforcement du Brésil en tant que puissance majeur du monde. D’autre part, elle reste une menace constante pour l’Espagne qui possède une frontière maritime avec ce vaste espace.
Ces derniers jours, plusieurs informations circulaient sur une éventuelle cessation des hostilités entre Espagne et Brésil. Le retrait brésilien des territoires espagnols en est le signe le plus marquant, alors que l’objectif du gouvernement de Brasilia était clairement de prendre le contrôle de l’Espagne. D’après les dernières informations, la fin programmée de la guerre entre les deux pays serait du à une prise en compte moins importante des intérêts brésiliens par l’alliance Phoenix obnubilée par la reconquête de la Russie et les invasions de l’Ukraine et de l’Australie. Cette nouvelle attitude brésilienne se conjugue également avec le récent traité d’alliance signé entre le Brésil et les Etats-Unis, considérés, à juste titre, comme des neutres et ne remettant pas en question la participation brésilienne à l’alliance internationale. Cependant, le coup le plus dur serait de voir partir la nation la plus dynamique du monde dans le camp adverse, ce qui chamboulerait gravement l’équilibre des forces dans l’eMonde.



En Amérique du Nord, le Mexique semble avoir recouvert son intégrité territoriale longtemps fluctuante au cours des derniers mois (attaques espagnoles, brésiliennes, américaines…).
Les évènements les plus important se déroulent en fait beaucoup plus au Nord, au Canada et aux USA. Aux Etats-Unis, on tendrait d’après certaines informations à signer un traité de paix avec la France après des mois de combat. Le fait, cependant que les USA se soient retirés d’Eden ne semble par remettre en question la présence polonaise dans un demi-douzaine d’Etats américains, que des révoltes déguisées ne sont pas parvenus à renverser.
Le Canada est lui dans un situation beaucoup moins enviable. D’une part, il a perdu toutes ses possessions en Europe mais désormais il fait l’objet de sévères attaques franco-britanniques sur ses côtés atlantiques et arctiques. Si les Français ont remporté la longue et dure bataille de Québec, les Britanniques pourraient réduire de moitié le territoire contrôlé par le Canada sur le Nunavut venait à tomber entre leurs mains.
La bataille d’Ottawa commence à peine est sera le test pour la résistance canadienne face à des forces françaises dopées depuis quelques temps.



Quel bilan pour l’eMonde désormais et quelle stratégie pour Phoenix ?
L’alliance nous l’avons vu a marqué de nombreux points ces dernières semaines. Sur le plan militaire, elle a conquis ou reconquis de vastes terres, parfois très riches en ressources qui feront donc défaut à Eden dans la suite du conflit mondial.
On remarque nettement le recul d’Eden, à la fois en Europe, en Asie et en Amérique du Sud tandis que ses partenaires font l’objet d’attaques d’envergures (Canada…).
A cela s’ajoute la montée en puissance de géants démographiques et donc à terme économique en Serbie, Turquie et Brésil.
On a donc à faire à un vrai cocktail dangereux pour les force d’Eden mises en difficultés sur tous fronts, y compris lorsque les intérêts de la première puissance de l’alliance s’effondrent comme à Berlin il y a peu.
Reste la douloureuse question de l’avenir du Brésil dans Phoenix. L’alliance saura-t-elle trouver les mots justes pour garder en son sein la nation la plus puissante actuellement, où laissera-t-elle filer cet allié de poids vers son ennemi mortel ?



Un peu d’économie française
La récente mise en place de la réforme économique mondiale a complètement bouleversé les équilibres internationaux. La France n’échappe pas à cette révolution et tire même son épingle du jeu.
En effet, avec la refonte des économies des régions, la France a désormais sous son contrôle, presque 1/8ème des ressources en caoutchouc (Aquitaine, Poitou), mais surtout la totalité de cette ressource en Europe occidentale ! A cela s’ajoute deux régions cruciales riches en fer (Lorraine, Alsace), une ressource essentielle à l’effort de guerre.
En outre, la France dispose grâce à l’Allemagne d’une région riche en aluminium et grâce à ses récentes conquêtes, dispose de chaque ressource agricole possible (blé, fruits, élevage, pêche, gibier).
Cette domination en termes de ressources se traduit directement dans les bonus auxquels peuvent prétendre les entreprises établies en France : +5% de croissance par secteur économique. On doit donc s’attendre à des bonus de 25% dans le domaine agricole (merci le Canada !) et 15% dans le domaine industriel, ce qui va pouvoir donner un coup de pouce à l’économie du pays.
Seul bémol à cette euphorie économique, l’absence d’un baby-boom qui risque de pénaliser la compétitivité des entreprises françaises et la production, notamment en grain et fer, les deux ressources les plus essentielles dans le monde d’aujourd’hui.

Les semaines qui vont venir nous donneront la mesure des ambitions françaises au Canada, de sa capacité de résistance en Aquitaine, où les Espagnols convoitent des ressources d’une grande rareté et de sa place sur l’échiquier géopolitique mondial.

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