[hors-série, FR] Résumé des évènements : la libération de la France

Day 825, 09:52 Published in France France by Alasthor Andrew Emelve

Belfort, 825ème jour du Nouveau Monde

Vous l'avez vu, entendu, aperçu dans la presse, les bandeaux circulants, le cartes : la France est de retour sur la scène internationale après plus de 2 semaines d'errance !
Cette date du 825ème jour est à marquer d'une pierre blanche d'autant que les enjeux, nous l'allons rappeler, étaient immenses.

La chute de l'Upper Normandy (comprenez la Haute-Normandie 😁) avait mis fin de façon définitive à l'existence légale de la France voilà plus de deux semaines. Par cette défaite, malgré les combats glorieux de la France et de ses alliés, la France perdait ce dont elle avait besoin pour continuer sa survie. Sans économie, sans argent, sans troupes, avec des alliances réduites, la France allait mal et la dispersion de ses habitants (au Brésil dans notre cas) fut un coup terrible porté à notre nation.
Nous n'étions plus qu'une diaspora dans ce monde grandement hostile mais malgré tout accueillant, comme le prouve les attitudes de nos alliés les plus fidèles (Serbie, Russie, Brésil, UK... et j'en passe, mais le coeur y est). Nous avons patiemment attendu, économisé (grâce aux hauts salaires russes, serbes et brésilien - cf. nos articles précédents) et nous nous sommes renforcés en vue de ce jour glorieux où le drapeau français flotterait à nouveau au dessus d'une préfecture de France.

Nombreuses furent nos desillusions : l'Aquitaine tombant aux mains des espagnols qui en profitaient pour l'annexer purement et simplement (construction d'un hôpital Q5) à l'image des polonais en Rhônes Alpes (hopitaux et systèmes de défense Q5), notre argent servant de tribu aux envahisseurs... Libérer notre territoire allait relever de l'impossible, car prendre d'assaut les bastions ennemis en France était une impossibilité économique.
Par ailleurs, à plusieurs reprises, nous fûmes face à des échecs dans nos résistances, surtout dans le Nord-Est, qui une à une été mâtée sans autre forme de procès...
Enfin, pire que tout, nous risquions à termes de voir une catastrophe envahir notre territoire : la perte de notre souveraineté en matière de naturalisation.
Vous l'avez peut être lu hier ou les jours d'avant, nous avons frôlé le désastre. En effet, à partir du 23 février (d'après les dires de journaux officiels, dont nous encourageons la lecture), notre Congrès aurait été dissous sans possibilité d'être remplacé, faute d'élections provoquant du même coup l'abandon du contrôle du Congrès sur les naturalisations. En somme, dès le 23 février, toute personne souhaitant obtenir la nationalité française aurait pu l'obtenir sans en demander l'autorisation à nos drigeants. Une véritable catastrophe qui aurait surement profité à nos ennemis, qui ne se seraient pas privé de prendre les rênes de notre politique, ce qui aurait rendu notre libération d'autant plus problématique...

Heureusement, au petit matin du 825ème jours, après une journée de combats intenses dans la quasi-totalité des possessions polonaises de France, notre patrie, loin d'obtenir la victoire recherchée sur Paris, obtient la rédition des troupes sous commandement polonais en Auvergne, terre ô combien gorgée du sang des Arvernes ayant battu César à Gergovie (ne demandez pas où se situe Alésia : NOUS NE SAVONS PAS OU C'EST !!! 😁), et en Franche-Comté.
Cette victoire,nous l'avons repris dans nos éditions, ne doit pas faire oublier l'attitude exempaire de nos alliés qui au fur et à mesure de la bataille, pourtant difficile, ont prouvé leur valeur, leur détermination à nous rendre notre bout de terre sans compensation. C'est à eux que les honneurs doivent d'abord être décernés. Ensuite, il ne faut pas oublier les combats des notres, ceux restés au pays, ceux qui se sont battus courageusement sur le sol de France et qui pour tous les autres ont rendu une patrie à des milliers de citoyens partout dans le monde.

Cependant, après la fête, n'oublions pas qu'il est désormais l'heure de nous reconcentrer... La Pologne, première puissance du monde, n'en restera surement pas là. Blessée dans son orgeuil, elle pourrait bien vouloir nous punir pour notre témérité et les difficultés qu'elle rencontre en ce moment même en Europe centrale contre les Austro-Hongrois. Quant à l'Espagne, elle ne saurait être indifférente à la résurgence de notre pays, à la possibilité de conquérir de nouveaux territoires sur la Pologne en France mais aussi au risque que fait peser notre présence près de leur centre économique (l'Aquitaine, ndlr).
Méfiance donc, attelons nous à renforcer nos positions, à redémarrer notre économie (nos alliés sont encore et toujours là pour nous soutenir) et préparons ensemble, sur notre sol, la reconquête tant espérée.

[Dernière minute, les salaires moyens au Brésil ont légèrement reculé ces derniers jours, en moyenne d'1 BRL par niveau, tandis que le prix des armes Q1 a quant à lui légèrement baissé.
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