When empires fall - De la chute des Empires

Day 780, 13:22 Published in Hungary France by Ivan Dusaiks


The Phoenix ship on a quiet ocean... But no captain to look forward.


French version below.


Most of you probably have never heard of me ; but it may be the case of most french people – they are not well known. I will introduce myself, Ivan Dusaiks, « just a soldier » among his fellow, a french citizen, member of congress, but I don't speak in the name of my country.

I won't come to charge you about the failed proposal about an alliance, or your lack of help, it is your choice, and I have no right to get involved in your domestic affairs. I will only try to read the meaning of your collective behaviour, how we deal with each other, and, if possible, I will try to determin the e-historical meaning of current events.

From a national point of view, the very begining of the fall of empires are often lived as period of renewal, almost revival, and if, in the real life, the origins of such declines are often strongly linked with economic issues, on eRepublik, demography and military defeats can perfectly have the same meaning.

A declining empire, such as the Roman Empire, for those among you who know history, has many faces : he experiences economical problems (let's translate for erep : demography), military defeats, political oppositions take the power, and he retreats from his periphery. Of course, it would be quite ridiculous and arrogant th think that we can sum up 9 centuries of history in a paragraph, and caricature is inevitable, but it is only a way to try to take the measure of events.

The fact is that all the characteristics of a falling empire are there : Phoenix is outnumbered, phoenix is defeated (Germany, Romania, France, Indonesia, Iran), and Phoenix gives up its periphery (France).

Of course, we can always find a nice camouflage, to ignore the situation, the one used for France was tha she was not a Phoenix member, but from a e-historical ideological, and from a friendly perspective, point of view, France is an objective Phoenix ally, at least.Saying the contrary is a lie to hide a military and diplomatic failure.

As a member of the old French Foreign Legion, I cannot even remember how many month we spent to defend Hungary against gredy Romania, and then Indonesia against the same Romania, and if the former president lyne faynel, whose errors only means that she worked for spain (she is not stupid, that's the main problem, and she could not ignore the consequences of her acts – she suicided France), can be used as a decoy to avoid real issues, the fact is that the only logical the games know is two great alliances fighting against each other. No other possibility. The decline of Iran, Indonesia, who have lost their iron, the fail which is called (politically correct) « delay » about the Romania campaign of Hungary, are the sign of a collective failure. And I do not write about the fall of Germany and France. We have a deep problem in our side, and we do not want to admit it.

We have a crisis, not a definitive one, but it is critical ; we could try to fix it but everyone, except those who lost everything, are looking elsewhere, and everyone is using woolly arguments instead of questioning his own positon. Today, we have to admit that we collectively became weaker than Eden, sometimes weaker than single Eden countries, and it is quite obvious that every part of our power is important, and will be much more important in the coming months. Thinking that the deletion of Germany, France, and the coming fall of UK are only accident to be sorry about will only lead to the final fall of the core of Phoenix. Exhausted phoenix, exhausted thanks to failed conquests. If we want to resist, the defense of current peripheries should not be a secondary objective. Germany, Italy, and France, for instance are not just nice but useless points on the walls phoenix can easily forget ; when all thos country will be occupied, there will be noone to help against the USA, Spain, and Poland together. There will be no obstacle on the way of Central Europe.

I can already hear people laughing about my speech, sneering at my « french arrogance », « french teacher of the world », but if this is your last argument, then is too bad. Too bad for us, and our only hope is to cope with other flags, and to accept our destiny. A new wolrd with a strange geography.

Consequently, as a free citizen of the new world, I urge Hungary to leave Romania alone for the moment, glory can wait, glory doesn't win wars ; I urge Russia to forget Asia for a week or two, and to gather her forces with the forces of their allies, because she's not allmighty, and I urge all Phoenix to defend all friend and ally before thinking to military parades. Soon, UK will need your help against the USA, Spain, and probably Poland. Do you still think it's time to waste ressources in useless revenges ?

The old PEACE alliance, if it has many flaws, managed to survive thanks to the solidarity of all its members. When PEACE overwhelmed former Atlantis, then national egoism became dominant, and divided us, and avery country has to admit his responsability. United, we stand ; divided we will be wiped out, these are the last words of my call to Reason. I hope it was not in vain.


Edit : I must also add this american point of view.



NB : publié en Hongrie.

La plupart d'entre vous ne me connaissent pas ; après tout, la plupart des français, sauf exception notables, sont assez peu remarqués à l'international. Je me présenterai donc, Ivan Dusaiks, « simple soldat », citoyen français, congressiste, mais ne parlant pas au nom de mon pays.

Je ne viendrai pas vous reprocher votre refus récent de nous assister, du moins pas directement, après tout, cela vous regarde, et je n'ai pas à me mêler de vos affaires intérieures. Je me contenterai simplement de déchiffrer ce que signifient nos attitudes collectives, et, dans la mesure du possible, sans trop m'engager sur la voie glissante des choses aléatoires, d'essayer de déterminer le sens e-Historique des événements actuels.

Du point de vue des mentalités, et des représentations nationales, les prémisses de la chute des empires sont souvent vécues pour les concernés comme une période de renouveau, et si, dans la vie réelle, les causes de ce déclin sont souvent inextricablement liées à des problématiques d'ordre économique, sur eRepublik, la démographie, et les défaites militaires, peuvent parfaitement suffire à être la traduction palpable d'un tel état des choses.
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Un empire déclinant, tel que l'empire romain, pour ceux qui connaissent un tant soit peu l'histoire réelle, a donc plusieurs caractéristiques : il connait certaines difficultés économiques (traduisons pour eRepublik : démographiques), il subit des défaites militaires s'il est engagé dans un conflit, les opposants au régime font florès, et il se désengage de sa périphérie. Bien sûr, il serait aussi ridicule que prétentieux de croire que l'on peut résumer 9 siècles d'histoire romaine en un seul paragraphe, la caricature semble inévitable, mais elle n'est là qu'à titre de rappel, et de comparaison.

Le fait est que toutes les caractéristiques de la chute d'un empire sont là : Phoenix est numériquement dépassé en population, phoenix connait de sérieux revers militaires (Allemagne, Roumanie, France, Indonésie, Iran), Phoenix abandonne sa périphérie (France).

Bien sûr, l'on trouve toujours un cache-misère oratoire, celui en vigueur étant que la France n'est pas un membre de cette alliance, mais d'un point de vue e-historique, autant que d'un point de vue renationnel et idéologique, la France est un allié objectif de Phoenix. Le nier est un mensonge, destiné à masquer un échec, ici autant militaire que diplomatique.

En tant que membre de la légion étrangère, je ne me rappelle plus du nombre de mois que j'ai passé à contribuer à la défense de la Hongrie contre la Roumanie avide, puis de l'Indonésie contre la Roumanie, et si la présidence de Lyne Faynel, dont l'échec ne peut être que le signe de sa collaboration évidente avec l'Espagne (elle n'est pas stupide, c'est bien là le point d'achoppement dans tout raisonnement visant à démontrer le contraire, elle n'a pu agir que délibérément et à une fin donnée, que nous vivons présentement), peut à la rigueur, servir d'épouvantail politique, il n'en reste pas moins que la logique du jeu veut que deux blocs s'affrontent, et qu'il n'y a pas d'échappatoire. Le déclin de l'Iran, de l'Indonésie, qui ont perdu leur fer, l'échec, que l'on nomme de façon politiquement recevable, « retard » de la campagne roumaine de la Hongrie, la chute de l'Allemagne, et la campagne de France, sont le signe manifeste d'un problème bien plus profond qu'on ne veut l'admettre au sein des opposants divisés à Eden.

Le fait est là : il y a crise, elle est grave, pas nécessairement irréparable, mais tout le monde s'en détourne, et use de fumeux détours verbaux pour se parer de gloire plutôt que de se remettre en question. Aujourd'hui, il devient urgent d'admettre notre faiblesse face à une alliance qui nous dépasse en puissance économique et en nombre, et il est évident que chaque parcelle de puissance, chaque ami, comptera lors des mois à venir. S'imaginer que la perte de l'Allemagne, de la France, puis, celle, prévisible, du Royaume-Uni, ne sont que de regrettables contretemps mènera inévitablement à la chute du cœur de l'empire-phoenix, qui se sera épuisé dans de vaines conquêtes.

Pour résister, la défense des forces périphériques ne devrait pas être secondaire, l'Allemagne, l'italie, la France, ne sont pas que des appoints commodes, ils sont la réserve vitale dont Phoenix a besoin, parce que lorsque la périphérie tombée, les USA, la Pologne, et l'Espagne, s'uniront pour cheminer jusqu'en Europe centrale ; il n'y aura plus personne pour les en empêcher.

J'entends déjà les moqueurs, les rieurs, les tenants du rire gras qui balaieront mon appel par le stupide slogan « The french arrogance », la France donneuse de leçon, mais si c'est là tout ce que vous avez à opposer, c'est bien dommage, parce que cela veut dire qu'à moyen terme, il n'y a plus guère d'espoir, si ce n'est de vivre sous d'autres bannières que celles de nos pays, avec pour le coup un nouveau monde virtuel, aux frontières bien étranges.

Aussi, en tant que citoyen de ce nouveau monde, je demande simplement à la hongrie de laisser la Roumanie, elle n'a rien à y gagner, si ce n'est de la renommée, et la gloire ne fait pas gagner de batailles, à la Russie de cesser de regarder vers l'Asie, et de rassembler ses forces avec celles de ses autres alliés, parce qu'elle n'est pas toute-puissante, et à tout Phoenix, de passer à la défense urgente et nécessaire de ses membres et amis. Bientôt, le Royaume-Uni aura besoin de vous, contre les USA, la Pologne et l'Espagne. Croyez vous qu'il est temps de gaspiller nos forces en de vaines revanches ?

La vieille alliance PEACE, si elle avait ses défauts, a néanmoins survécu grâce à la solidarité de ses membres lorsqu'elle était plus faible ; lorsqu'elle a pris le dessus, les égoïsmes nationaux l'ont fait voler en éclat, et chaque pays a sa part de responsabilité, qu'il est urgent de reconnaître. Unis, nous vaincrons, divisés, nous mourrons, ce seront là les derniers mots d'un appel à la raison que je n'espère pas vain.

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