L'histoire d'une guerre [Archives RĂ©moises] Act 3

Day 649, 12:00 Published in France France by Angelus_Leonarth

Cela faisait si longtemps que je retenais mon souffle, que je fermais les yeux que je me crue mort étouffé. L'ennemie nous bombardais depuis deux jours avec du gaz moutarde et nos équipements en provenance de la capital ne nous étaient pas encore parvenues. Les logisticiens faisait de leurs mieux, mais force était de constater, qu'ils étaient débordés de toutes parts. Malgré la force que je mettais à fermer les yeux, je sentais le gaz m'attaquer la corné et les larmes ce faire pressantes derrières mes paupières closes. Une tape sur l'épaule et le combat reprenais. Je suivit mon escouades sur les hauteurs de La Pompelle. Nous devions ce soir prendre le fort qui défendais cette position et bombardait sans discontinuer la ville et tout particulièrement la cathédrale. J'en étais tombé à genoux, en pleures, devant ce spectacle édifiant. La toiture était en partit effondré et les raies du soleil traversait la façade qui semblait façonné de dentelle. Le soir de notre arrivé, le feux avait finalement prit dans la charpente de bois et une croix gigantesque illuminait le ciel comme en plein jour, de pastel rougeoyant, d'orange fantasque et de violets trop pure. Mes larmes c'était tari et les rémois menait une résistance acharner face à l'ennemie.

Nous abordions le fort par l'est, nous efforçants de grimper le terrain raviner dans le plus grand silence. Le gros des forces continuait à subir le bombardement du fort, faisans diversion mais le vent aidant, ce foutu gaz moutarde nous revenais. On s'écorchaient de toutes parts sur ce versant moutonné de roncier. La monté était difficile, la terre rendue meuble part les pluies récentes. Nous avions enrouler nos effets, Famas, grenades et ceinturons dans des bandes de tissus pour empêcher le choc du métal nous trahir.

Ainsi couché dans l'herbe rêches, l'odeur de la terre plein le nez. Nous attendions le passage de la patrouille pour nous infiltrer dans leurs dos. Une main plaqué sur la bouche l'autre plongeant un poignard en pleine gorge. D'un coup de botte ils furent balancés dans le ravin et nous reprirent notre route. Nous avions convenues de nous séparer en deux groupes. La premières équipes s'empareraient des pièces d'artilleries tandis que la secondes assiègeraient le fort.

Nous contournions l'imposante masse de béton par son flanc oriental. Nous sentions sa masse vibrer sous nos pieds du vacarmes des canons. De coin de l'oeil nous constations le recul terrible des 8 pièces de grosses artilleries. Ceux-ci crachaient un feux dévastateur sur la ville, pilonnant sans retenue nos frères, notre terre. Une fosses grandes de plusieurs mètres et profonde d'autant tenait lieu de charnier ou reposait nos amis mort durant l'offensive Suédoise. Cette vue macabre fit remonter en moi une bille âcre qui me brulait la gorge. Je ne voulus pas leurs manquer de respect et ravaler prestement cette pestilence. J'avais fais vœux de suivre la résistance de mon pays, doit-je y laisser la vie, je ne pouvais donc pas faire preuve de pusillanimité.

L'ordre d'attaque fus décider rapidement. Les grenades furent dégoupiller d'un seul halent et nous fîmes tomber le feux sur nos ennemies. La terre emplit l'air et l'offensive fut faites dans le plus grand désordres. A travers ce mur de poussières charger de relent de poudre, de grand cries étrangers sonnaient l'alerte. Nous fîmes feux de tout bois, déchargeant avec rages les chargeurs de nos armes. Durant trois bonnes minutes, les obus se turent et le ciel fut envahit d'une paix qu'il ne connaissait plus. Mais l'ennemi réussit à reprendre pieds et à s'organiser. Nous fûmes d'abord repousser dans nos retranchements, essuyant les tirs adverses, courbant l'échine mais ne rompant pas. Notre capitaine reçut une balle en pleine mâchoire, ce qui le tua sur le coup. Je sentis moi même le fer me mordre le flanc droit et m'arracher un râle plaintif. Je n'eus pas le temps de m'inquiéter du sang que je perdais qu'une deuxième salves me prit à l'épaule et m'envoyas bouler dans le charnier. Le feux de la douleur se répandit en moi et me fit tourner la tête. Je sombrais dans je ne sais quel ténèbres et il me fallut tout ma haine de l'envahisseur pour reprendre consciences.

Seulement le combat était terminé. Sans m'en rendre compte plusieurs minutes était passé et ainsi adossé au mur meuble, assis sur le corps de mes camarades, je laissais enfin ma tristesse pendre le dessus et les larmes couler.

Nous devions dans les prochains jours prendre deux autres forts pour stabiliser la région et prendre appuies sur la ceinture de fort Sérré de Rivières qui entourait Reims pour repousser l'envahisseur.

L'état extraordinaire de cette archives à été verser au trésors du musée des anciens combattants de Reims.

La guerre porte à sa fin dans cette première séries d'archives tirer des caves d'une anciennes maisons champenoise. Nous continuerons la restaurations de ce que nous trouverons pour vous faire vivre l'histoire de ce pays.

PS: L'image est tiré de la ligne de défense Sérré de Rivières construit entre 1874 et 1885. Les ouvrages sont situé à 8 Km de Reims et espacé de 3Km entre eux pour ce défendre mutuellement. Le fort de La Pompelle ou ce situe notre action se trouve en numéro 10.

Votre serviteur,
Angelus Leonarth.