L'entrée dans une famille extraordinaire

Day 2,814, 06:44 Published in France France by Amandil Demo


J’entends encore les murmures « tu vas devoir écrire un article Amandil Demo », l’inquiétude se lisait sur mon visage. Je n’étais qu’une simple personne qui n’avait pas la plume de grands journalistes du moment, et pourtant, je devais le faire, c’était une obligation si je voulais rentrer dans cette famille.

Je pris un peu de temps avant de réellement trouver une idée qui puisse avoir lieu d’être et puis j’ai décidé de me lancer dans la fosse aux lions au risque de me faire déchiqueter.

Je me contenterai de conter mon histoire, ma courte vie dans ce monde qui ne m’est pas si inconnu que ça.

Je me présente, je suis Amandil Demo, je suis un jeune homme qui est à la recherche d’une aventure trépidante. Peu de personnes me connaissent, après tout, ça ne fait que quelques jours que je suis arrivé dans ce monde.

Dans une volonté de découvrir ce monde, je me suis promené dans les rues à la recherche d’une chose qui puisse me donner le goût de l’aventure. Je sortis mon costume le plus classe que j’avais dans mon armoire et je me promenais tranquillement à Besançon, ma ville natale.

Je trainais les pieds, je cherchais quelque chose mais je ne trouvais rien. J’ouvris la porte du siège d’un parti politique, un homme était assis sur une chaise devant son bureau et se tourna vers moi en me souriant.

« Bienvenue cher monsieur, vous désirez adhérer à notre parti ? »

Je ne sais pas ce qui m’a pris mais sans réfléchir, sans regarder ce qu’il en était j’ai accepté sans sourciller. Très vite, le rêve devint une déception, je me demandais ce que je faisais là, les couloirs du parti étaient quasi vides, je retrouvais de temps en temps des jeunes personnes qui me souriaient mais je n’étais pas heureux.

C’est là qu’est venu le véritable changement, alors que je rentrais chez moi après ma journée de travail, je vis dans ma boite aux lettres, une enveloppe, je décidai d’aller dans ma maison. Je l’ouvris délicatement, à l’intérieur se trouvait un message du parti politique et de la famille Cosca.

J’ignorais à ce moment-là ce que pouvait bien être cette famille, je venais d’arriver, je connaissais très peu tout le fonctionnement de la société française. Je compris très vite que c’était une famille éminente, après une mure réflexion, je pris la décision de faire partie de leur famille. Je ne fus pas déçu, je me suis rendu compte assez vite que c’était le meilleur choix que j’avais fait de ma vie.

Content comme tout, je pris la décision de me changer et de devenir un réel membre de la famille, j’achetai un costume et un chapeau qui puisse me rendre encore plus classe.



Heureux comme tout, je pris mes valises, je les mis dans le coffre d’un taxi et je demandai à celui-ci de m’amener au bureau du parti Cosca, le chauffeur me regarda un temps de haut en bas, il devait surement être impressionné par mon physique attrayant, ou bien il devait se demander « pourquoi un type comme lui est convié là-bas ? », j’ignorais ce qui se passait dans sa tête mais ce qui compte c’est qu’il m’est emmené à ma destination. Il ouvrit ma porte délicatement et sortit mes bagages. Alors que j’allais payer, un homme sortit du bureau et paya le chauffeur de taxi. Celui-ci semblait tout heureux de la commission qu’il avait reçue et il partit très rapidement en me souhaitant un bon séjour.

C’est le Padré qui était là, il me sourit : « vous voilà enfin, content de voir que vous ayez fait votre choix et que vous avez pris la décision de venir parmi, nous, laissez-moi vous présenter notre famille »

Je ne savais pas trop quoi dire, j’avais peur de faire un faux pas alors je lui souris et le suivis sans broncher.

En rentrant dans le bâtiment, une épaisse fumée émanait d’une direction où j’avais du mal à percevoir les gens qui s’y trouvaient, j’entendais des rires mais j’étais stressé alors j’avançais, le cœur battant, les jambes tremblantes.

Nous arrivâmes devant quelques personnes qui tenaient une cigarette à la main et qui se présentaient, je n’écoutais pas trop, j’étais timide, ma peur était tellement grande que ma faculté d’écoute était amoindrie.

Ils sortirent des cigarettes, ils m’en présentèrent mais je fis mine que je ne fumais pas, pour faire comme eux, je sortis tout de même une cigarette de ma collection, ils me regardèrent un temps et se moquèrent de moi quand ils comprirent que c’était une cigarette au chocolat. Je leur souris et je m’assieds auprès d’eux.

« Tu vas quand même prendre une bière, dis l’un d’entre-eux »

Je ne me permettrais pas de refuser une telle demande, surtout qu’il fallait faire bonne impression. C’est à partir de ce moment-là que tout changea, ne tenant pas bien à l’alcool, ma langue se délia très vite, nous nous mîmes à danser comme des fous autour de la table, la bière coulait à flot et mon stress s’était transformé en une joie intense, je me sentais bien auprès d’eux, j’ai su à partir de ce moment-là que j’étais bien tombé, que j’avais la chance d’être-là. Je ne voulais en aucun cas les décevoir.

Je suis prêt à tout pour eux, je vous aime ma famille !