[MinEco] Mais où est Charlie ?

Day 747, 05:32 Published in France France by Ministere de l Economie

En venant faire ma ronde ce matin, peu après les résultats des élections j'ai tenté d'établir le montant de nos ressources financières, afin de déterminer quelle serait notre marge de manœuvre pour le mandat à venir. Vérifiant successivement la banque centrale francaise, minecofr, le ministère de l'industrie, des finances, les diverses organisations d'état de stockage de devises, j'ai rapidement pu évaluer notre fortune : une poignée de FRF et la somme merveilleuse de 580g.

Mais alors que je commençais à rédiger le présent article, l'on me signale celui-ci : effectivement, mon petit jeu tombe à l'eau, je n'aurai pas à chercher Charlie, parce que Charlie est parti dans la poche de la dame qui boude parce qu'elle se sent mal-aimée, et à 3000g la dératisation du pouvoir, la France en guerre sent encore le poids de l'addition.

580g, c'est donc ce qu'il nous reste pour entamer le nouveau mandat ; autant dire que le défi est presque insurmontable. En fait, à l'heure actuelle, je ne vois même pas comment nous en sortir, puisque nous n'avons plus de bois pour faire venir du gold sur notre marché, et que la moitié de la population n'a pas pu déménager.

J'ai donc, sans demander l'aval du congrès, et au vu de la situation d'urgence, pris les mesures qui s'imposaient : nous raclons les fonds de tiroir, en commençant par larguer du lest. Ainsi, la Banque alimentaire est devenue Cheap food for people, le temps de son passage à l'ennemi, et ira ramasser des ESP dont nous ferons du gold frais dans la mesure du possible, en pourrissant un peu le marché espagnol au passage. Certains critiqueront sans doute la méthode, en prévision d'un futur éventuel babyboom, mais je préfère encore que de nouveaux joueurs aient une France dans laquelle jouer plutôt que nous gardions ces réserves qui sont désormais une véritable richesse pour notre pays. Douce ironie ! Qui aurait cru que la food Q1 serait notre fortune ? L'école des bûcherons est engagée dans le même processus en Espagne.

Naturellement, ce ne sont pas les seules mesures possibles, mais il est évident que tant que nous n'auront pas plus de visibilité, il nous sera impossible de monter de véritables projets de redressement économique. De nombreux paramètres dépendront en effet du congrès, et de l'ampleur des renoncements à l'orthodoxie qu'il sera prêt à assumer, notamment :

- Décider du devenir de la guerre contre l'Espagne, que nous ne sommes évidemment pas en mesure de mener à l'instant où je rédige ces lignes : ferons nous appel à nos vieilles alliances, ou bien signerons nous un armistice ? En tant que ministre de l'économie, je ne prends aucune position, mais j'en demande une.

- Décider de l'impression massive de monnaie afin de prélever le gold là où il se situe, parce que nous constituons, appauvris, une cible de choix bien que nous n'ayons plus guère de moyens à aligner en cas de conflit ouvert.

- Décider de notre politique d'armement, pour quelques projets dont je ne ferai pas étalage ici, mais qui consisteront globalement dans un accroissement de nos moyens de défense. C'est aujourd'hui qu'il faut commencer !

Pour l'heure, nous en sommes encore à la consternation devant tant de puérilité et à tenter de sauver les meubles par tous les moyens à notre disposition.

Bonne journée à tous.

Ivan Dusaiks, ministre de l'économie.

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